A l'instar de ce qui se passe au Maroc avec l'IRCAM dominé par les Ayt Souss, un scénario probable pour le Kabyle en Algérie. En effet, la méfiance du Makhzen vis-à-vis de tout ce qui a un lien avec le Rif traduit au sein de l'IRCAM par une marginalisation du Rif, la junte militaire algérienne est pour Tamazight mais pas celle qui vient de la Kabylie.
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Les grands "amis" de Tamazight se sont bien concertés pour redonner à cette langue, qui est la nôtre, la place qui lui sied. Bien malaxée entre les mains de ses "grands défenseurs" , elle nous reviendra méconnaissable : elle sera officialisée en caractères arabes, et aura pour base les parlers chaouis et Mozabite plutôt que kabyle. Elle sera plus encline à propager l’Islam que les valeurs de nos ancêtres et elle aura les dents et les griffes arrachées pour ne plus griffer ou mordre ses détracteurs. En effet, tous les grands de la culture amazigh se concertent et se disputent la meilleure place à son chevet. Belkhadem est même venu lui rendre visite sur sa terre ; et pour montrer l’appréciation du peuple kabyle pour ce geste de fraternité et de dévouement pour nos causes, il rentrera sur scène d’après "le Soir" « revêtu d’un burnous offert par Moh Cherif Hannachi, président de la JSK. » ; Ouyahia (père spirituel de la fameuse expression « N’3arbouha »), toujours flanqué de son inséparable ami, Bélaid Abrika (délégué à vie et qui semble avoir oublié le règlement intérieur du Mouvement Citoyen qui prévoit le renouvellement régulier du mandat de délégué auprès de la base) ; et finalement Bouteflika dont les sentiments « pro kabyles » sont connus de tous. Ils sont là pour nous apporter la nouvelle du siècle : Tamazight sera langue officielle de la République Algérienne Démocratique et Populaire ! Mais ça rime à quoi exactement d’officialiser Tamazight au sein d’une république comme celle de l’Algérie ? Ça avancera à quoi au juste ? Personnellement j’aurais préféré un référendum (unique exigence de Bouteflika que j’applaudis) ou que notre langue reste bannie par le pouvoir algérien, car au moins, elle restera propre et digne.
Allons les "amis" de Tamazight, organisez nous un bon référendum sur la langue de tous les algériens ! C’est plutôt là qu’on vous attend, surtout les Abrika et les autres dialoguistes qui s’entêtent à exiger une plate-forme à vocation nationale. Pourquoi ne pas soumettre, à leurs amis, cette plate-forme à référendum en même temps que Tamazight ?
Allons ! Soyez démocrates et courageux !
Ide Nigh
source : kabyles.com
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Les grands "amis" de Tamazight se sont bien concertés pour redonner à cette langue, qui est la nôtre, la place qui lui sied. Bien malaxée entre les mains de ses "grands défenseurs" , elle nous reviendra méconnaissable : elle sera officialisée en caractères arabes, et aura pour base les parlers chaouis et Mozabite plutôt que kabyle. Elle sera plus encline à propager l’Islam que les valeurs de nos ancêtres et elle aura les dents et les griffes arrachées pour ne plus griffer ou mordre ses détracteurs. En effet, tous les grands de la culture amazigh se concertent et se disputent la meilleure place à son chevet. Belkhadem est même venu lui rendre visite sur sa terre ; et pour montrer l’appréciation du peuple kabyle pour ce geste de fraternité et de dévouement pour nos causes, il rentrera sur scène d’après "le Soir" « revêtu d’un burnous offert par Moh Cherif Hannachi, président de la JSK. » ; Ouyahia (père spirituel de la fameuse expression « N’3arbouha »), toujours flanqué de son inséparable ami, Bélaid Abrika (délégué à vie et qui semble avoir oublié le règlement intérieur du Mouvement Citoyen qui prévoit le renouvellement régulier du mandat de délégué auprès de la base) ; et finalement Bouteflika dont les sentiments « pro kabyles » sont connus de tous. Ils sont là pour nous apporter la nouvelle du siècle : Tamazight sera langue officielle de la République Algérienne Démocratique et Populaire ! Mais ça rime à quoi exactement d’officialiser Tamazight au sein d’une république comme celle de l’Algérie ? Ça avancera à quoi au juste ? Personnellement j’aurais préféré un référendum (unique exigence de Bouteflika que j’applaudis) ou que notre langue reste bannie par le pouvoir algérien, car au moins, elle restera propre et digne.
Allons les "amis" de Tamazight, organisez nous un bon référendum sur la langue de tous les algériens ! C’est plutôt là qu’on vous attend, surtout les Abrika et les autres dialoguistes qui s’entêtent à exiger une plate-forme à vocation nationale. Pourquoi ne pas soumettre, à leurs amis, cette plate-forme à référendum en même temps que Tamazight ?
Allons ! Soyez démocrates et courageux !
Ide Nigh
source : kabyles.com