Un texte terrible de feu Mohamed Khair Eddin...

" ...mon sang noir plus profond dans la terre et dans la chair
du peuple
prêt au combat
mon sang noir contient mille soleils
le sang tragique où le ciel s'entortille
je ne veux plus de couleurs mortes dans les cœurs terrorisés
vous êtes pris
entre moi et mon sang noir
coupables de meurtres tournés
traîtreusement à quelque phase obscure
mon passé se lève aussi
égal à ma
hauteur
foudroyant
pareil au jour qui reparaît
ruisselant d'encres
noires
mon sang noir
sur une colline
je vous traînerai dans la boue faite de mon sang noir
vous et moi
jadis porteurs de mythes
mon sang noir était le lait ardent des mamelles du désert
vous et moi
comme un vent inconciliable
des tonnes de sables
des éternités de
molécules
nous séparent à présent
car je suis le sang noir d'une
terre et d'un peuple sur lesquels vous marchez
il est temps
le temps
où le fleuve crie pour avoir trop porté
comme un serpent noir il
broie roches et cèdres
jusqu'à la mer qui le comprend
debout
présent
ensemble
vous en face des cadavres dont est lourd mon passé
des cadavres
dont les vers ne sont pas desséchés
moi juge pour avoir été victime
car mon sang noir coule dans la terre et au tréfonds du
peuple
seuls témoins
et mon passé surgi du plomb qui l'a brisé ".

Nausée noire
Mohammed KHAIR-EDDINE
 
Magnifique. Merci Tazerzte pour ce texte sublime et puissant; je l'ai lu et relu, preque hypnotisé par sa fulgurance noire de rage, de dépit et d'orgueil blessé.
 
iceqqa wawal

tanemirt-nnun kwenni d-yiwin f umassan-nnegh meqquren Muh'emmad XAYREDDIN, micc righ helli ad awen-inigh mas iqqan ad nsughel (traduire) kra mu nezd'ar gh uyelli d-iffel. Gh tesga yad'en, ssnegh mas iceqqa wawal s yara Muh'emmad XAYREDDIN acku iga tafransist lli ur ssnen ula Ifransisen. Iwa, mamenk s tram ad teftu tmazight igh ur izd'ar yan ad d-issurri tussniwin n imassanen-nnegh ser tutlayt-nnegh?
managu nettizd'ar a nekkes imik zegh tefransist nekf-as-t i tcelh'iyt?
managu nettizd'ar a nekkes kra gh taârabt nenru-yas-t i tmazight?
 
mon sang coule a travers le temps
les signes de ma faiblesses se dilatent
l'ecorce de mes songes brulent telle des pages
le liquide limpide à l'inverse de l'ecarlate
mon insouscience se paye le luxe de devenir homme
car mon etat d'ame se blotti dans point central d'une flamme
ma vision es etriqué par la puanteur de ces poetes disparues
que leurs textes soit torche cul,il n'y en aura point dix par rues
qu'il nous pondent des tomes de cette gerbe qui germe et deviens fruit
fruit amer d'une vie qui sent la pisse et le dégueulie
je lie je me rend compte que la foi passe a la trappe
certaines nagent en crabe,certains rament et certains se rattrapent
quelques uns frappent fort et se prennent des volées de bois vert au corps
le vercors c'est loin et le bord de seine puent la mort
souss, terre de mes ancetres et de mon passé
certains y rèvent de laicité mon arriere train peut etre explicite et envers ces gens
je ne suis ni mechant, ni turbulent et je ne tirerai point sur l'ambulance
lance ces mots en puissance,meme si ce texte ne vaut pas 50 cents d'euro
les heureux seront les derniers heros car en decembre le mercure passe sous zero
qu'agerzam mange ses pattes et que folley vole si il le peut
moi pendant ce temps je smoke un tchok de beu et peut importe si il pleut
je contemple le ciel et les oiseaux me narguent
je leur fait signe du majeur
et comme chez hitchkok ils debarquent
moi je me fou de ces poetes fumeur de pipes et inconscient
qui racontent leur vies aux fille
et blasphement tout le temps
rappe ce textes sur bonne instru et excel si ta le flow
avec ces termes je clos l'affaire,un quinté flush montecristo
mes cartes sur la table tu perd ta montre et tes cristaux
COME ON
 
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