agouale:ahouache

salam
en fait les femmes doivent de elle meme se debrouillere et pourkoi on ne doit pas voir leurs visages?(si c'est une question bete dis le moi)
et niveau bijoux rien pour les mettre en valeur?
elles bougent,elles tapent des mains si oui encore question idiote comment tient ce que tu apelles le lhaf?

et les autres on attend les votres pour voir les similitudes.courage ;-)
au fait merci a aznokde pour sa trilogie :)
 
salam
On ne doit pas voir leurs visages parce que chez moi,les femmes se voile completement sauf les yeux dans la vie de tout les jours et dans l'ahwach elles ne veulent pas que les spectateurs les voient et qu'ils parlent ensuite sur elles :"celle là est comme si,celle là est comme ça,c'est la femme à un tel..." .On ne voit que leurs belles mains pleines de hnna et des bracelets d'or ou d'argent quand elles katnt rch.
Dans la deuxieme partie du ahwach,là ou le rythme est plus rapide, elles sautilles ce qui fait trembler leurs corps ,c'est pas evident à faire!
Pour lhaf,il doit faire 1m50 de large et 4m de long environ,ils les couvrent du haut du dos jusqu'à la poitrine.Il faut donc plusieurs lhaf pour faire le tour d'une quinzaine de femmes.

Voila,pour plus d'infos je suis là!akniaoune rbi ;-)
 
ma mere ma expliqu"é que chez nous (montagne de l'atlas) en fait le ahwach avait lieu dehors et ke c'est mixte homme femme, les femmes sont debout en ligne et les hommes sont assis avec les tambours...et autres instruments de musique.. les hommes chante des parole et les femme repetent ce que les hommees ont dit c'est trop cool comme ambiance..
 
AJMAK DES ACHTOUKENS

Les Achtouken se distinguent par l’ajmak, une variante, semble-t-il, de l’ahwach [9], nonobstant la pratique à un degré moindre certes, ici et là, de danses d’ahiyad [10] et d’ismgan [11]. L’on peut facilement imaginer que l’enfance de notre chanteur a été bercée principalement par cette tradition poético-chorégraphique propre à cette partie du Souss. Et dont l’influence sera a posteriori constante et importante sur son œuvre. Il serait intéressant de donner de l’ajmak une petite description pour mieux comprendre la production poétique et musicale de S. Achtouk.

Les tribus amazighes d’Achtouken, au lieu de croiser le fer, comme cela a été souvent le cas autrefois, ont opté pour un autre choix moins belliciste et plus civilisé: l’ajmak. Autrement dit une émulation voire une "guerre" poétique sur la place du village, l’asrir entre deux groupes rivaux. A notre époque, et heureusement d’ailleurs, l’ajmak est plutôt l’expression d’une joie collective et un désir impérieux d’être ensemble sans pour autant qu’il perde un certain nombre de ses traits originels. Et ce n’est pas qu’une simple danse, "c’est un spectacle total qui déploie musique, rythme, danse et une foule de signes que l’expérience des siècles a affiné et enrichi, le tout accède à un niveau esthétique élaboré" [12].

L’ajmak, pour être plus précis, consiste à déclamer des joutes poétiques en une seule traite et en alternance par deux rangs alignés, épaule contre épaule, et séparés par un espace de quelques mètres, de plusieurs dizaines d’hommes pourvus de belles voix et surtout originaires de tribus ou de clans ou tout simplement de villages différents (lâimma). Les participants, qui rejoignent au fur et à mesure la cérémonie, doivent, à la fin, former un arc. Leur accoutrement doit être impeccable : des djellabas d’une blancheur immaculée, des turbans entourant et serrant les chefs, des babouches flambants neuves, sans oublier l’éternel et scintillant ajnwi, ce poignard dont la symbolique est évidente. Tout cela confine l’ajmak à un cérémonial solennel.

Les joutes poétiques, entonnées collectivement, sont le fruit de l’instant présent c’est-à-dire improvisées avec tout ce que ce terme a de positif : la spontanéité, la pureté et le naturel. Elles sont produites par un ou plusieurs trouveurs-aèdes qui ont déjà fait preuve par le passé de leurs compétences et dont la renommée n’est plus à faire (tels Rrih, Ouseltana, Ourrabouss, Oughidda et tant d’autres). Pour être reconnu dans ce milieu très fermé des poètes de l’ajmak, il faut impérativement répondre à quelques conditions pour les moins importantes : une langue amazighe châtiée, un sens de la répartie, la dérision, l’ironie, la satire, et surtout une connaissance profonde des us et coutumes et de l’histoire de la région. Encore faut-il mettre tout cela en vers. Ce qui non seulement demande un don inné pour cette poésie ajmakienne, mais aussi, comme vous pouvez en douter, une maîtrise totale des règles de versification et de métrique impénétrables pour le commun des mortels. Seul, parfois, un auditoire acquis et "initié" peut en comprendre toutes les subtilités, et partant en saisir le sens et toute la beauté. Il n’est pas donné à tout le monde d’apprécier l’ajmak et à plus forte raison y participer, serait-on tenté de dire.

On peut reprendre aisément à notre compte les remarques de M.Rovsing Olsen a propos de l’ahwach, qui cadrent avec nos propres constatations concernant l’ajmak : "Mais il n’en faut pas plus pour que les auditeurs locaux retiennent les paroles ou, dirions-nous, leur version des paroles, car l’ambiguïté du sens est, semble-t-il, partie prenante de cette poésie" et ajoute plus loin qu’"on a parfois le sentiment que tout est mis pour occulter les paroles, que ce soit par le bruit ambiant, (…) ou encore par l’articulation des paroles. Si bien que la poésie est plutôt devinée qu’entendue" [13].

Les échanges entre les participants sont émaillés d’entractes où des danses d’une rigueur implacable sont exécutées. Tout est calculé à la seconde près. Les tremblements saccadés des épaules, les battements des pieds sur le sol et les mouvements de la tête, doivent toujours être faits à l’unisson et d’une manière concomitante. Le tout accompagné par les claquements des mains répondant à des mesures rythmiques que seuls les pratiquants chevronnés peuvent nous expliquer. Le résultat, malgré le nombre important des participants, est d’une homogénéité et d’un agencement des plus parfaits.

A chaque fin d’échange, un troisième groupe (Id Boujmak) vient investir l’espace entre les deux groupes ; il est menu d’une batterie de ces tambourins sur cadre, les tallount ou taggenza [14], chauffés, pendant de longs moments, sur un brasier allumé pour l’occasion. Ces tallount sont sonnés violemment et collectivement juste avec les bouts des doigts (assender). Il faut être au mieux de sa forme physique pour pouvoir suivre le rythme très soutenu. Les participants âgés sont vite essoufflés. Par ailleurs, l’œil vigilant et surtout l’oreille attentive du chef percussionniste sont toujours à l’affût (feu rrays [15] Dekoum a été un maître légendaire). Le tempo, les flexions en avant et finir par une génuflexion collective doivent être exécutés avec une régularité parfaite

La moindre faiblesse ou la moindre fausse note est immédiatement décelée. Les moins bons et les jeunes sont réprimandés ou tout simplement exclus. Ce qui a malheureusement pour incidence la disparition lente, mais réelle de l’ajmak. Car la relève est loin d’être assurée. L’ajmak est en quelque sorte victime de l’inconscience des anciens et de cette manie absurde de la perfection et de l’authenticité, dont, au passage, beaucoup d’observateurs voient un formalisme éculé. Ne vous étonnez pas de voir que ceux qui le pratiquent actuellement sont à quelques exceptions près des quinquagénaires voire des sexagénaires, si ce n’est plus !

Pour autant, le seul participant qui peut se permettre des libertés avec l’ajmak est lâmet ; en fait, il s’agit d’un personnage comique et clownesque, habillé différemment, qui peut courir dans tous les sens, faire des mouvements acrobatiques, des grimaces, et parfois même lancer des cris dans le but de faire amuser l’assistance, mais, faut-il encore le répéter, sans jamais gêner, un tant soit peu, le déroulement de la cérémonie.

L’exécution de l’ajmak, comme nous pouvons le remarquer, se déroule à tour de rôle dans l’ordre suivant : une chorégraphie spécifique très élaborée, échange poétique et finalement l’assender. C’est indéfiniment ainsi pendant toute une soirée qui ne prend fin, généralement, qu’aux aurores. A ce moment là, les participants se rassemblent dans un désordre festif et carnavalesque pour une danse finale rythmée au son des tallount et d’un naqous [16] (tamssoust), où, dans une ambiance très badine, une ritournelle est entonnée, avec une cadence lancinante. Au final, tout le monde se congratule et se pardonne, dans un esprit sportif comme à la fin d’un combat sans vainqueurs ni vaincus, en souhaitant naturellement une autre rencontre dans les plus brefs délais.

C’est dans cette école très formatrice de poésie et de rigueur que Said Achtouk a acquis l’essentiel de ses connaissances poétiques et musicales, et a fait par la suite ses premières armes. Il faut dire qu’il n’a été ni le premier, ni certainement, nous l’espérons, le dernier. Une lignée de grands artistes originaires d’Achtouken y ont débuté : Hussein Janti, Boubaker Anchad, Brahim Achtouk, Bihtti, etc.
 
et les hommes ils font rien ok ils donnent la musique et les paroles mais ils ne font rien eux ils sont pas debout?ca je ne savais pas je pensais qu'en general c'etait les hommes qui faisaient plus le ahwach en exterieur.
et sinon details sur les vetements,bijoux... :) allez cousine au boulot :-D
chelhate a écrit :
ma mere ma expliqu"é que chez nous (montagne de l'atlas) en fait le ahwach avait lieu dehors et ke c'est mixte homme femme, les femmes sont debout en ligne et les hommes sont assis avec les tambours...et autres instruments de musique.. les hommes chante des parole et les femme repetent ce que les hommees ont dit c'est trop cool comme ambiance..
 
nan c feneasse ne donne que la musique et les parole...en fait les hommes sont vetu de jellaba blanche avec "ikerzi" un turban sur la tete et les femmes en robe et chez nous elles metten "elktib" c'est un genre de foulard rouge avec des fils et elles mettent des bijoux en argents..sue leur fron c'est une sotre de collier sur le front et des collier autour du coup tout en argent...voila voila...
 
c ikerzi ke vous dites chez vous nous c arza e pour elktib nous aussi on l' utilise pour ahwach.
sorte de collier ne serait ce pas amhoule
c gentil pour ta participation et toi tu le fais?
et vous les autres soussinautes le faites vous?allez j'attends aussi des commentaires sur ceux qui aiment le faire ou pas, ceux qui ont des difficultés...
et oui vous aimez les regarder mais et ceux qui le font :-? et il y a aussi des commentaires amusants sur les 1eres fois ou autres faites partager
:)
 
salam
Je participe aux ahwach de chez moi,aussi bien celui des femmes oû je tiens talount ,ou celui des hommes oû je rkz ! ;-)

[ Edité par aznokde le 17/12/2003 20:07 ]
 
j'ai vu car ma cousine en a filmer un!! mais y ont le don de faire des ahwach kan on repars en france!!ta vu ca mm pas y l font kan je suis la snif!!
 
en fait le ahwach en general il le font pour des mariages et les mariages y les font a la recolte des amandes!!!et c'est mi septembre en general
c'est en fonction deu calandrier amandier :-D
 
tu c'est dans nos montagnes, les collier qui metten autour du cou sont faits avec des pieces de monnaie!!(y on pas confiance dans les banques c'est pour ca) :-D pour celui du front atten jvé voir ma mere et jte di koi....j'arrive :-D
 
:-D c'est vrai que un investissement en plus sur le long terme car ca se transmet aux filles!
alors tu n'as pas essayé toi de le faire?c'est vrai que la plupart se font pdt les mariages et aid et autres fetes mais en été chez nous il ya une fete pdt 5 jours qui s'apelle R'MA.y a t il des gens qui connaissent? sinon j'expliquerai une autre fois
 
Awzal a écrit :
Ce serait pas une fête en l'honneur de Sidi Ali ben Nasr et de la confrérie des "tireurs"?
oui r'ma c'est bien la fete de Sidi Ali Ben Nasr.connaisseur vous le faites chez vous?
et comment ca se passe?
 
Non, je ne onais pas ça chez moi à Laxsas... tout eux qui me parlent de cette fêtes sont des Iboudraren... je pensent que c'est les derniers à la pratiquer
 
Back
Top