La description de la Lybie par STRABON

warayny

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"...et passons aux détails en commençant notre description par la région la plus occidentale, qui se trouve être en même temps la plus célèbre.<o></o>
Les peuples qui l'habitent sont appelés Maurusii par les Grecs, Mauri par les Romains et par les indigènes : ils sont d'origine libyque et forment une nation puissante et riche en regard des Ibères, dont ils ne sont séparés que par un bras de mer, le fameux détroit des colonnes d'Hercule si souvent cité dans le présent ouvrage. Une fois hors du détroit, si l'on gouverne à gauche, on voit se dresser sur la côte de Libye une haute montagne, l'Atlas des Grecs, le Dyris des Barbares. Un contrefort de cette montagne forme en s'avançant dans la mer, l'extrémité occidentale de <st1>la Maurusie</st1> : c'est ce qu'on appelle les Côtes. Tout près de ce cap, mais un peu au-dessus de la mer, est une petite ville connue des Barbares sous le nom de Trinx et qui est appelée Lynx dans Artémidore, Lixus dans Eratosthène. A cette ville correspond de l'autre côté du détroit la ville de Gadira et le trajet de l'une à l'autre de ces villes mesure 800 stades, tout juste autant que la distance de chacune d'elles au détroit des Colonnes. Lixus et le cap des Côtes sont bordés au midi par le golfe Emporique, ainsi nommé parce qu'il renferme en effet plus d'un emporion ou établissement de commerce phénicien. Toute la côte qui fait suite à ce golfe est sinueuse et découpée, mais si l'on veut bien, étant donnée la figure triangulaire que nous tracions tout à l'heure, faire abstraction par la pensée de toutes les parties saillantes ou rentrantes de cette côte, on concevra aisément que c'est dans la direction du sud-est que le continent libyque reçoit sa plus grande extension. La chaîne de montagnes qui traverse toute <st1>la Maurusie</st1> depuis le cap des Côtes jusqu'aux Syrtes est habitée par les Maurusii, qui occupent de même les premières pentes des autres chaînes parallèles à celle-là ; mais plus avant dans l'intérieur, la montagne n'est plus habitée que par les Gétules, la plus puissante des nations libyques."<o></o>
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Re : La description de la Lybie par STRABON

"...Il est un point cependant sur lequel tous les témoignages s'accordent, c'est que <st1>la Maurusie</st1>, à l'exception de quelques déserts peu étendus, ne comprend que des terres fertiles et bien pourvues de cours d'eau et de lacs. Ajoutons qu'elle est très boisée, que les arbres y atteignent une hauteur prodigieuse et que toutes les productions du sol y abondent.
Ces belles tables d'un seul morceau, notamment, si nuancées de couleurs et de dimensions si énormes, c'est <st1>la Maurusie</st1> qui les fournit à Rome. Les fleuves qui l'arrosent nourrissent, dit-on, des crocodiles, comme le Nil, et toutes les mêmes espèces d'animaux que l'on trouve dans le Nil. Quelques auteurs vont jusqu'à croire que les sources du Nil sont voisines des extrémités de <st1>la Maurusie.
On</st1> parle aussi de sangsues qu'on n'y pêcherait que dans une certaine rivière et qui, longues de 7 coudées, auraient pour respirer des branchies percées de part en part. Autres détails à joindre aux précédents : le pays produit soi-disant une espèce de vigne tellement grosse, que deux hommes ont de la peine à en embrasser le tronc et que les grappes qu'elle donne mesurent presque une coudée ; toutes les herbes, de plus, y sont très hautes ; tel est le cas aussi de certaines plantes potagères, comme voilà l'arum et le dracontium ; enfin les tiges des staphylinus, des hippomarathus et des scolymus ont jusqu'à 12 coudées de hauteur avec un diamètre de 4 palmes.
Dans un pays aussi plantureux, les serpents, les éléphants, les gazelles, les bubales et autres animaux semblables, les lions, les léopards naturellement abondent, on y signale aussi la présence d'une espèce de belette ayant exactement même taille et même figure que le chat, si ce n'est que son museau est plus proéminent ; enfin il s'y trouve une quantité innombrable de singes, comme l'atteste Posidonius, qui raconte que, jeté sur la côte de Libye pendant sa traversée de Gadira en Italie, il y vit dans un bois qui bordait le rivage une multitude de ces animaux, les uns-montés dans les arbres, les autres assis à terre, et dans le nombre des femelles tenant leurs petits et leur donnant à téter, et que le spectacle de ces mamelles pendantes, de ces têtes chauves, de ces descentes et de mainte autre infirmité exhibée avec complaisance, lui parut singulièrement réjouissant."
La Maurusie ici évoquée correspond au Maroc actuel grosso modo.
Notons également que dès cette époque les tables marocaines sont réputées à l'étranger.
 
Re : La description de la Lybie par STRABON

Je te remercie pour cette diligence de partager avec nous des lectures.
J espere que tu vas afficher d autres passages pour donner une idee sur le regard que posaient sur nous les auteurs antiques.

Pour précision Strabon vécut entre 57 avt J.C et 25 ap. J.C
 
Re : La description de la Lybie par STRABON

est une petite ville connue des Barbares sous le nom de Trinx et qui est appelée Lynx dans Artémidore, Lixus dans Eratosthène

Phrase intéressante quand on sait que l'origine du nom Lixus (près de Larach) n'est pas connu, en punique : L-K-CH.

mais plus avant dans l'intérieur, la montagne n'est plus habitée que par les Gétules, la plus puissante des nations libyques.

Certains on rapproché le nom "Gétules" de IGUZULEN (JOZALA des Arabes d'où vient Al-Jazouli).
 
Re : La description de la Lybie par STRABON

En lisant Herodutus, on apprend aussi que les lybiens étaient les premiers à inventer la charette a deux roues tirées par des chevaux. On apprend aussi que les lybiens traversaient le Sahara du nord au sud à cheval, le dromadaire n'étant pas encore introduit en arique du nord
 
Re : La description de la Lybie par STRABON

Pertinente la question de la domestication du cheval et du baudet.Mais deja a la fin du XIX siecle un auteur avait avance9 contre tous els grands penseurs de l epoque) que les langues semitiques d Asie de l Ouest etaient en fait des langues derivees de l Egyptien et du Libyque.On l a pris pour un imbecile.Mais les choses ont change.La domestication du cheval pose un probleme aux grands theoriciens.L archeologie a revele que le baudet( l ane ) ne st pas venu d Asie mais bel et bien de l Afrique du Nord.Le cheval barbe( abreviation de Berbere) a sans doute ete domestique en Afrique du Nord pensent les chercheurs actuellement.Finalement les animaux domestiques que l on pensait venir du Moyen Orient ont pu etre domestique dans ce qui est actuellement le Sahara avant sa desertification......


En lisant Herodutus, on apprend aussi que les lybiens étaient les premiers à inventer la charette a deux roues tirées par des chevaux. On apprend aussi que les lybiens traversaient le Sahara du nord au sud à cheval, le dromadaire n'étant pas encore introduit en arique du nord
 
Re : La description de la Lybie par STRABON

Je te remercie pour cette diligence de partager avec nous des lectures.
J espere que tu vas afficher d autres passages pour donner une idee sur le regard que posaient sur nous les auteurs antiques.
Comme tu pourras le remarquer Strabon commence sa description d'Ouest en Est, alors que celle d'Al Bakri part dans le sens inverse. On va donner cette description morceau par morceau pour l'approfondir correctement, et nien sûr la comparer avec d'autres. Strabon est l'Ibn Khaldun de son époque loin d'adopter les théories farfelues en cours il apparait même comme un précurseur du matérialisme historique.
 
Re : La description de la Lybie par STRABON



"... si l'on gouverne à gauche, on voit se dresser sur la côte de Libye une haute montagne, l'Atlas des Grecs, le Dyris des Barbares... La chaîne de montagnes qui traverse toute <st1>la Maurusie</st1> depuis le cap des Côtes jusqu'aux Syrtes est habitée par les Maurusii, qui occupent de même les premières pentes des autres chaînes parallèles à celle-là ; mais plus avant dans l'intérieur, la montagne n'est plus habitée que par les Gétules, la plus puissante des nations libyques."<o></o>
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Dyris nous redonne la racine "DR" de "adrar".
Il m'a semblé avoir déja entendu parler d'une tribu nommé Jedoula. En tout cas on trouve chez Apulée (Apologie, XXIV) :
" Quant à ma patrie, vous avez rappelé d'après mes propres récits qu'elle était située sur les limites mêmes de la Numidie et de la Gétulie. J'ai déclaré en effet dans une conférence publique faite en présence de Lallianus Avitus [Proconsul d'Afrique], que j'étais à demi-Numide et demi-Gétule. Mais je ne vois pas là ce qu'il y a de plus déshonorant que pour Cyrus l'ancien d'avoir été à demi-Mède et à demi-Perse. Ce n'est pas au lieu de naissance, mais au caractère qu'il faut regarder...Cela ne veut pas dire que je rougirais de ma patrie, même si nous étions encore la ville de Syphax..."
Les Gétules semblent donc différents des Maures, Massaesyles, Massyles et Numides. Ils vivent plus en avant dans les terres.
Gadira est en fait Cadix et un tel toponyme ne laisse guère de doute sur un peuplement amazigh ou Lybico-phénicien.
 
Re : La description de la Lybie par STRABON

"...Au-dessus de la Maurusie, sur la mer Extérieure, est le pays des Ethiopiens occidentaux, qui, dans sa plus grande partie, n'est à proprement parler qu'un désert, peuplé surtout (c'est Hypsicrate qui le dit) de girafes, d'éléphants et de rhizes, animaux, qui, avec l'encolure des taureaux, ont les habitudes, la taille et l'ardeur belliqueuse des éléphants. Hypsicrate parle aussi de serpents énormes à qui l'herbe pousse sur le dos. Il ajoute que le lion dans ce désert attaque le petit de l'éléphant, mais le lâche à l'approche de la mère, après l'avoir mis tout en sang ; que la mère, quand elle voit son petit ainsi couvert de sang, l'achève ; que le lion revient alors, et que, trouvant sa victime étendue à terre, il dévore son cadavre. Hypsicrate raconte encore comment Bogus, roi de Maurusie, à la suite d'une expédition heureuse contre les Ethiopiens occidentaux, envoya à sa femme en présent des cannes semblables à celles que produit l'Inde, mais tellement grosses que chaque noeud pouvait avoir la capacité de huit cheenices. Il y avait joint des asperges également énormes..."
Ici pour au-dessus il faut comprendre au-delà. Ces "Ethiopiens occidentaux" sont à localiser en Mauritanie.
Voilà donc un roi, Boggus, dont l'Etat est suffisament étendu pour mener des expéditions importantes loin de ses bases.

 
Re : La description de la Lybie par STRABON

"...En remontant, maintenant, vers la mer Intérieure, on voit se succéder à partir de Lynx les villes de Zélis et de Tiga, les Tombeaux des Sept frères, et un peu au-dessus de la côte le mont Abyla, rempli de bêtes féroces et couvert de grands arbres.
On prétend que le détroit des Colonnes a 120 stades de longueur et, là où il est le plus resserré, près d'Eléphas, 60 stades de largeur. Après s'y être engagé, on relève [sur la côte de Libye] un certain nombre de villes et de cours d'eau jusqu'au fleuve Molochath, qui sert de limite entre le territoire des Maurusii et celui des Masaesylii.
Le nom de Metagonium désigne à la fois un grand promontoire voisin de l'embouchure de ce fleuve, un canton aride et pauvre, et, à la rigueur, toute la chaîne de montagnes qui part des Côtes et se prolonge jusqu'ici. La distance du cap des Côtes à la frontière des Masaesylii représente une longueur de 5000 stades.
Le point qui correspond le plus exactement au cap Métagonium de l'autre côté du détroit est Carthage-la-Neuve, et Timosthène se trompe quand il dit que c'est Massilia. La traversée depuis Carthagela-Neuve jusqu'à Métagonium est de 3000 stades en ligne droite et de Carthage-la-Neuve à Massilia il y a encore un trajet de 6000 stades à faire le long de la côte..."
Abyla est la montagne à l'ouets de Ceuta, elle est immanquable lorsqu'on traverse le détroit..
Donc là aprés avoir longé la côte atlantique il remonter vers Gibraltar.
Molochth peut être identifié à la Moulouya.
Carthage-la-Neuve est Carthagène donc en face le Métagonium serait un cap dans le coin d'Oran.
 
Re : La description de la Lybie par STRABON

Les Gétules semblent donc différents des Maures, Massaesyles, Massyles et Numides. Ils vivent plus en avant dans les terres.
Les gétules n'avaient il pas leur territoire dans le souss actuelle ?
 
Re : La description de la Lybie par STRABON

Les Gétules sont essentiellement cités dans le sud de l'Aurès, mais il est probable qu'ils nomadisaient jusqu'au Haut-Atlas.
Pour plus de précision:
Gétules - Wikipédia
Merci, pour ton lien et justement sur cette page il y avait un lien : Les Gétules, guerriers nomades dans l'Africa romaine_Gabriel Camps

L'auteur de cette article dit que leur territoire allé jusqu'à l'atlantique et par exemple Agadir.
Sont il les ancêtres des Amazighs touareg ?


 
Re : La description de la Lybie par STRABON

Merci, pour ton lien et justement sur cette page il y avait un lien : Les Gétules, guerriers nomades dans l'Africa romaine_Gabriel Camps

L'auteur de cette article dit que leur territoire allé jusqu'à l'atlantique et par exemple Agadir.
Sont il les ancêtres des Amazighs touareg ?


Les Garamantes seraient de meilleurs candidats. Le terme Gétule avait peut être un sens plus généralisé pour désigner des nomades.
N'oublions pas qu'au nord les tribus se sont agrégées assez tôt jusqu'à former des États dotés de villes et de monnaies, ainsi que d'une industrie manufacturière.
Je verrait plutôt les Gétules comme les ancêtres des Sanhaja qui ont peuplé la région de Beni Mellal et du Souss en sortant du Sahara. Merci pour ce très bon article.
 
Re : La description de la Lybie par STRABON

Pour en revenir au Cap Métagonium, le Métagonium était en fait un ensemble de comptoirs et de petites villes, dépendant de Carthage, dans le secteur entre l'actuelle frontière et Oran. Il est à noter que c'est également la zone où était Siga la capitale du royaume Massaessyle de Syfax. De plus d'un point de vue linguistique cela renforce la thèse défendue par l'ami Adrar d'une extension vers l'occident du phénicien.
 
Re : La description de la Lybie par STRABON

Pertinente la question de la domestication du cheval et du baudet.Mais deja a la fin du XIX siecle un auteur avait avance9 contre tous els grands penseurs de l epoque) que les langues semitiques d Asie de l Ouest etaient en fait des langues derivees de l Egyptien et du Libyque.On l a pris pour un imbecile.Mais les choses ont change.La domestication du cheval pose un probleme aux grands theoriciens.L archeologie a revele que le baudet( l ane ) ne st pas venu d Asie mais bel et bien de l Afrique du Nord.Le cheval barbe( abreviation de Berbere) a sans doute ete domestique en Afrique du Nord pensent les chercheurs actuellement.Finalement les animaux domestiques que l on pensait venir du Moyen Orient ont pu etre domestique dans ce qui est actuellement le Sahara avant sa desertification......

Azul,

peux tu stp nous donner des references q ce que tu dis, c est tres interressant.
je sais que le cheval barb, si je me souviens bien, a une verterbe en mois, ce qui pousse a penser q c est une vielle famille qui n est pas venue de l arabie

tudert i tmazi&t
 
Re : La description de la Lybie par STRABON

Les bateaux de commerce phéniciens puis puniques apparaissent au VII° siècle, au moins sur la côte algérienne. La toponymie révéle des noms commencant par un préfixe phénico-punique ( I :île ; Rus- :cap). Avec le temps la population s’accroît du fait essentiellement d’autochtones qui se punicisent.
A la fin du III° siècle av. J.-C., la situation se tend, du fait de sa rivalité avec Rome, Carthage ne se contente plus d’une exploitation économique des sites, elle y exerce un pouvoir politique par une présence armée ou des liens d’alliance. Ainsi en 219 Hannibal léve 4000 hommes dans les villes métagonites qui sont utilisés pour la défense de Carthage ou des possessions espagnoles.
Le Métagonium serait une zone comprise entre le cap Spartel et le cap Bougaroun, c'est-à-dire depuis l’ouest de Annaba jusqu’au détroit de Gibraltar. D’où ma confusion avec le cap Métagonium qui semble être chez Strabon celui qui porte Mellilia aujourd’hui. C’est la deuxième guerre punique (219-201 av. J.-C) qui met fin à l’influence Carthaginoise, du moins sur le plan politique, car la civilisation punique survit dans les arts, le mode d’organisation et très probablement la langue.
D’ailleurs dès avant 200 les rois masaesyles ont leur capitale à Siga tout prés de la mer dont les premiers Etats imazighan ressentent l’importance stratégique pour leur intégration à un monde qui se développe sans ou malgré eux. Strabon signale Malaca (Malaga) comme ayant été temporairement un emporium pour les lybiens de la côte d’en face.
" ...Située juste à la même distance de Calpé que Gadira, Malaca est l'emporium ou le marché que fréquentent de préférence les peuples numides de la côte opposée. "
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Re : La description de la Lybie par STRABON

"...Bien qu'habitant un pays généralement si fertile, les Maurusii ont conservé jusqu'à présent les habitudes de la vie nomade. Mais ces habitudes n'excluent pas chez eux un goût très vif pour la parure, comme l'attestent et leurs longs cheveux tressés et leur barbe toujours bien frisée, et les bijoux d'or qu'ils portent et le soin qu'ils ont de leurs dents et de leurs ongles. Ajoutons qu'on les voit rarement s'aborder dans les promenades publiques et se toucher la main, de peur de déranger si peu que ce soit l'économie de leur coiffure.
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Leurs cavaliers ne combattent guère qu'avec la lance et le javelot, ils guident leurs chevaux avec une simple corde qui leur tient lieu de mors et les montent toujours sans selle. Quelques-uns portent aussi le sabre court ou machaera. Ceux qui combattent à pied se servent de peaux d'éléphants en guise de boucliers, et de peaux de lions, de léopards ou d'ours en guise de manteaux et de couvertures."







 
Re : La description de la Lybie par STRABON

"... Au reste, on peut dire que les Maurusii, les Masaesylii leurs voisins les plus proches, et tous les peuples compris sous la dénomination commune de Libyens, ont les mêmes armes, le même équipement, et en général toutes les mêmes habitudes. Ils se servent tous, par exemple, des mêmes petits chevaux, si vifs, si ardents, et avec cela si dociles, puisqu'ils se laissent conduire avec une simple baguette.
On leur passe au cou [pour la forme] un harnais léger, en coton ou en crin, auquel est attachée la bride, mais il n'est pas rare d'en voir qui suivent leurs maîtres comme des chiens, sans qu'on ait même besoin d'une longe pour les tenir en laisse..."
Voilà donc un type de cheval que l'on pense avoir été introduit par les Arabes, l'adaptation de l'animal au milieu saharien explique peut être la ressemblance avec le pur sang arabe.
 
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