La description de la Lybie par STRABON

Re : La description de la Lybie par STRABON

"...Au territoire des Maurusii succède celui des Masaesylii, qui part du fleuve Malochath et finit au cap [Trêtum] limite commune des Masaesylii et des Masyliaei. Il y a 6000 stades du cap Métagonium au cap Trêtum. Quelques auteurs réduisent un peu cette distance..."
Le cap Trêtum étant le cap Bougaroun, on voit que le territoire Massaessyle correspondait au Métagonium des Carthaginois. On peut alors penser qu'aprés le retrait punique les cités ont été facilement fédérées par des rois issus d'une aristocratie locale, mais punicisée. Là encore on doit réviser les jugements hatifs sur le caractère limité de l'influence carthaginoise, d'autant plus que dans ces premiers Etats le punique est la langue écrite de l'administration le lybique est cantonné à des usages mortuaires ou incantatoires, donc religieux.
 
Re : La description de la Lybie par STRABON

Non, non pas du tout c'est toi qui comprends mal le français, il y avait une virgule dans ma phrase là où tu place un "mais". Simplement tes clichés font que dès que je met le mot arabe dans une phrase tu rappliques. Je n'ai jamais parlé d'introduction du cheval arabe dans l'antiquité.
Et bien il faut que tu prennes des cours alors car la virgule ne joue pas le même rôle qu'une conjonction de coordination. Ou alors emploie le conditionnel dans la premières partie de ta phrase.

Ensuite, je n'ai pas besoin de clichés pour intervenir dans ce forum sur la majorité des sujets un peu intéressants, regarde le nombre de mes messages postés.
Je pourrais te retourner le compliment, tu cherches tellement désespérément à te ratacher (toi ou ton histoire) à la péninsule arabe que tu zapes systématiquement tout autre chose qui entoure l'Afrique du Nord.
Je me demande si pendant une seconde, tu as songé à te renseigner sur les races de chevaux de la péninsule ibérique, de l'Italie ou du sub-sahara qui auraient pu influencer la race barbe ou être introduits. Je pense que ces parties du monde te passent complètement par dessus. L'Est c'est bon pour la prière mais il y a un moment où il faut risquer le torticolis.

Enfin, quand tu décris les chevaux montés par les Amazighs dans l'ANTIQUITE (à moins que Strabon soit un chroniqueur almohade) et que tu fais suivre par la phrase "Voilà donc un type de cheval que l'on pense avoir été introduit par les Arabes" ...si ça ce n'est pas parler de l'introduction du cheval arabe dans l'Antiquité...
 
Re : La description de la Lybie par STRABON

La virgule est une pause mais bon c'est trop subtil pour toi peut être.
"Voilà donc un type de cheval que l'on pense avoir été introduit par les Arabes" ca veut dire "quand on voit ce genre de petit cheval aujourd'hui on se dit que c'est un cheval arabe" sous entendu que le cheval barbe est bien plus grand. Leurs standards ne rendent pas compte des réalités qu'on peut observer sur le terrain, moi dans ma campagne le barbe dépasse largement le 1,55m au garrot.
Et puis je te rappelle que les chevaux ne parlent ni tamazight, ni l'arabe. Enfin j'en causerais à mon cheval...
 
Re : La description de la Lybie par STRABON

Peut être Adrar pourrait-il nous éclairer sur les Pharusii avant de passer à l'Est.
 
Re : La description de la Lybie par STRABON

Aprés recherche le seul nom qu'on pourrait rapprocher c'est celui de la confédération kabyle des Ifraousen.
 
Re : La description de la Lybie par STRABON

"...Au territoire des Maurusii succède celui des Masaesylii, qui part du fleuve Malochath et finit au cap [Trêtum] limite commune des Masaesylii et des Masyliaei. Il y a 6000 stades du cap Métagonium au cap Trêtum. Quelques auteurs réduisent un peu cette distance..."
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Le fleuve Molochath est la Moulouya suffisament diffficile à traverser pour permettre la constitution de 2 royaumes séparés.
Le cap Métagonium étant comme on l'a dit le cap des Trois Fourches qui portait l'antique Russadir (Melillia). Le cap Trêtum lui est un peu à l'Est de Hippone(Annaba).
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Re : La description de la Lybie par STRABON

D’après un article de J.P Laporte du CNRS :

Le royaume Masaesyle tire son nom d’une tribu qui établit sa suprématie sur les tribus de l’Oranie actuelle à une date et dans des conditions inconnues. Son territoire était limité à l’ouest par la Moulouya et à l’Est par d’autres Numides, les Massyles.
Malgré le peu d’intérêt des auteurs antiques absorbés par le conflit entre Romains et Puniques, les sources laissent à penser que les deux royaumes se disputent âprement les territoires qui bordent leur frontière commune, il semble même que Syphax prend au Massyle Gaïa des possessions qu’il avait lui-même arraché à Carthage.
C’est d’ailleurs à ce moment que Syphax «entre» dans l’Histoire avec un royaume qui comprend à une extrémité des possessions dans le Rif côtier et à une autre des enclaves carthaginoises.
 
Re : La description de la Lybie par STRABON

Le domaine de Syphax regroupait à la fois de grandes structures traditionnelles (tribus, confédérations) dirigées par une multitude de petits chefs, mais également des villes plus ou moins punicisées avec une organisation proche de celle des carthaginois. Dans ces villes le pouvoir était tenu par des suffètes, magistrats élus par un sénat ou conseil d'anciens. Cette structure laisse penser que le commerce de ces cités, basé sur le troc, devait être assez florissant pour permettre l'émergence d'une bourgeoisie soucieuse de se doter d'institutions dignes de Rome ou Carthage.
 
Re : La description de la Lybie par STRABON

Par ailleurs le punique est la langue du Palais et de l'administration. Le pouvoir royal est fondé sur la conservations d'équilibres intérieurs et extérieurs.
Dans le pays Syphax conserve les chefs Massyles qui se sont ralliés, les monnaies de Syphax le représentent soit en prince numide soit en roi grec ce qui est une manière de preserver le concensus.
A l'extérieur Syphax essaie de ménager la chèvre et le chou entre Rome et Carthage en attendant surement de savoir qui est vraiment le plus fort.
Dans les deux cas sa politique territoriale a l'intelligence de préserver les flux économiques sans rechercher la gloriole du pouvoir absolu.
 
Re : La description de la Lybie par STRABON

Il paraît que Syphax possédait une grande bibliothèque d'ouvrages écrits en punique.
 
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