Takfarinas
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Dans le cadre du séminaire de Mme Nicole-Jacques-Lefevre et de Mme Liliane Picciola, enseignants et directeurs de recherches à l’université Paris X à Nanterre, séminaire intitulé « Littérature et Sorcellerie », je suis amené à réaliser un travail de recherche portant sur la sorcellerie dans la littérature berbère.
Ce travail aura comme corpus plusieurs contes qui seront ultérieurement définis et analysés. Et en partant du principe que le conte, aussi merveilleux que puisse-t-il paraître, il n’en demeure pas moins une image de la société à un moment donné de son évolution, il retrace donc les craintes, les espoirs, les conceptions de ladite société et les fige pour nous les livrés telles des fossiles qui témoignent d’une originalité singulière.
Ce travail aura pour but de partir d’une société fictive, celle du conte, pour aboutir à la société actuelle. D’une étude littéraire se démarquera une étude ethnologique, puisque nous serons appelés à définir ses caractéristiques respectives, quelles soient d’ordre ethnique, historique, religieux ou autres. Chacune de ses dimensions apportera un détail qui permettra la mise en relief de la culture et de l’identité berbère, et quoi de mieux qu’une comparaison pour en attester de l’originalité. Dans ce souci, nous avons choisi de confronter le conte berbère aux contes français du XVII eme siècle.
Si je poste ce projet en cours, ce n’est guère pour cultiver une image de pseudo intellectuel, ou dans un souci de snobisme, d’afféterie ou de mégalomanie. Mais plutôt dans un espoir de trouver une communauté qui se veut active, et participe à l’élaboration d’un modeste travail portant sur une infime partie de son identité. Ce que je vous propose, aujourd’hui, c’est de prendre part à une approche de vos contes, de votre culture, de votre identité. De redécouvrir tous les contes qui ont bercé votre enfance, mais sous différents angles.
La participation consistera à répondre tout simplement au questionnaire qui sera proposé, à toutes les questions, ou juste à certaines. Je ne demande pas une analyse, je m’en charge, cela dit si cela vous tente, votre approche sera la bienvenue, ainsi que vos remarques, et vos critiques. Je ne m’attends pas à des réponses homogènes, donc ne soyez pas surpris de voir diverses approches, voir opposées, cela est une richesse et non une contradiction.
Passons à la présentation du questionnaire :
1- Qu’est ce que la sorcellerie pour vous ?
A travers ce chapitre, j’aborderai la différence entre la sorcellerie, la magie et la religion. Concernant la religion (ou la doctrine), nous ne parlons pas uniquement de l’Islam, mais de Paganisme, Animisme, Panthéisme, Démonolâtrie ou Démonisme, Spiritisme, védisme, taoïsme, Maraboutisme, Judaïsme, Christianisme, Islam et bien d’autres.
2- A qui relie-t-on la sorcellerie? Ou à quoi ?
Dans ce chapitre, seront abordés les divers acteurs extraordinaires, les démons, les esprits, les djinns, ou d’autres forces occultes et entités supérieures.
3- Avez-vous déjà entendu des histoires de sorcellerie ? Pouvez vous en résumé une ?
Cette approche permettra de mettre en relief les diverses procédures de sorcellerie ancrées dans la mémoire collective.
4- Quelles sont, selon vous, les objets personnels qui pourraient servir à la sorcellerie ?
Ceci permettra de faire un rapprochement avec la sorcellerie orientale ou la sorcellerie (magie) noire africaine, ou peut être de distinguer la sorcellerie berbère.
5- Pour vous s’agit-il toujours d’un sorcier, d’une sorcière, ou des deux ? A-t- il/elle des signes distincts : aspects facial, vestimentaire, social ? Peut-on le/la reconnaître, ou est ce que ça pourrait être n’importe qui, à l’apparence normale ?
Ceci permettra de dresser un profil du sorcier ou de la sorcière selon la conception berbère.
6- La sorcellerie, selon ce que vous avez entendu dire, peut elle requérir un sacrifice ? Quel genre : volaille, caprin, bovin, humain ?
Ceci permettra d’élaborer un rapprochement entre la sorcellerie et les diverses religions ou croyances qui requièrent des sacrifies.
7- Quels sont les résultats d’un acte de sorcellerie qui vous viennent à l’esprit ?
Ceci permettra de dresser les fonctionnalités supposées de la sorcellerie.
Je vous remercie, d’avoir bien voulu parcourir ce post et vous remercie de vos, éventuelles, réponses. Ces dernières, me permettront d’analyser avec plus de plausibilité, de tangibilité et s’appuieront sur des réalités de terrain.
Je m’engage aussi à mettre en ligne les divers chapitres, à fur et à mesure de leur écriture. Ceci nous renseignera par exemple sur les premières religions qui furent celles de nos ancêtres, et parfois expliquent quelques coutumes qui perdurent.
[ Edité par Takfarinas le 30/10/2004 8:30 ]
Ce travail aura comme corpus plusieurs contes qui seront ultérieurement définis et analysés. Et en partant du principe que le conte, aussi merveilleux que puisse-t-il paraître, il n’en demeure pas moins une image de la société à un moment donné de son évolution, il retrace donc les craintes, les espoirs, les conceptions de ladite société et les fige pour nous les livrés telles des fossiles qui témoignent d’une originalité singulière.
Ce travail aura pour but de partir d’une société fictive, celle du conte, pour aboutir à la société actuelle. D’une étude littéraire se démarquera une étude ethnologique, puisque nous serons appelés à définir ses caractéristiques respectives, quelles soient d’ordre ethnique, historique, religieux ou autres. Chacune de ses dimensions apportera un détail qui permettra la mise en relief de la culture et de l’identité berbère, et quoi de mieux qu’une comparaison pour en attester de l’originalité. Dans ce souci, nous avons choisi de confronter le conte berbère aux contes français du XVII eme siècle.
Si je poste ce projet en cours, ce n’est guère pour cultiver une image de pseudo intellectuel, ou dans un souci de snobisme, d’afféterie ou de mégalomanie. Mais plutôt dans un espoir de trouver une communauté qui se veut active, et participe à l’élaboration d’un modeste travail portant sur une infime partie de son identité. Ce que je vous propose, aujourd’hui, c’est de prendre part à une approche de vos contes, de votre culture, de votre identité. De redécouvrir tous les contes qui ont bercé votre enfance, mais sous différents angles.
La participation consistera à répondre tout simplement au questionnaire qui sera proposé, à toutes les questions, ou juste à certaines. Je ne demande pas une analyse, je m’en charge, cela dit si cela vous tente, votre approche sera la bienvenue, ainsi que vos remarques, et vos critiques. Je ne m’attends pas à des réponses homogènes, donc ne soyez pas surpris de voir diverses approches, voir opposées, cela est une richesse et non une contradiction.
Passons à la présentation du questionnaire :
1- Qu’est ce que la sorcellerie pour vous ?
A travers ce chapitre, j’aborderai la différence entre la sorcellerie, la magie et la religion. Concernant la religion (ou la doctrine), nous ne parlons pas uniquement de l’Islam, mais de Paganisme, Animisme, Panthéisme, Démonolâtrie ou Démonisme, Spiritisme, védisme, taoïsme, Maraboutisme, Judaïsme, Christianisme, Islam et bien d’autres.
2- A qui relie-t-on la sorcellerie? Ou à quoi ?
Dans ce chapitre, seront abordés les divers acteurs extraordinaires, les démons, les esprits, les djinns, ou d’autres forces occultes et entités supérieures.
3- Avez-vous déjà entendu des histoires de sorcellerie ? Pouvez vous en résumé une ?
Cette approche permettra de mettre en relief les diverses procédures de sorcellerie ancrées dans la mémoire collective.
4- Quelles sont, selon vous, les objets personnels qui pourraient servir à la sorcellerie ?
Ceci permettra de faire un rapprochement avec la sorcellerie orientale ou la sorcellerie (magie) noire africaine, ou peut être de distinguer la sorcellerie berbère.
5- Pour vous s’agit-il toujours d’un sorcier, d’une sorcière, ou des deux ? A-t- il/elle des signes distincts : aspects facial, vestimentaire, social ? Peut-on le/la reconnaître, ou est ce que ça pourrait être n’importe qui, à l’apparence normale ?
Ceci permettra de dresser un profil du sorcier ou de la sorcière selon la conception berbère.
6- La sorcellerie, selon ce que vous avez entendu dire, peut elle requérir un sacrifice ? Quel genre : volaille, caprin, bovin, humain ?
Ceci permettra d’élaborer un rapprochement entre la sorcellerie et les diverses religions ou croyances qui requièrent des sacrifies.
7- Quels sont les résultats d’un acte de sorcellerie qui vous viennent à l’esprit ?
Ceci permettra de dresser les fonctionnalités supposées de la sorcellerie.
Je vous remercie, d’avoir bien voulu parcourir ce post et vous remercie de vos, éventuelles, réponses. Ces dernières, me permettront d’analyser avec plus de plausibilité, de tangibilité et s’appuieront sur des réalités de terrain.
Je m’engage aussi à mettre en ligne les divers chapitres, à fur et à mesure de leur écriture. Ceci nous renseignera par exemple sur les premières religions qui furent celles de nos ancêtres, et parfois expliquent quelques coutumes qui perdurent.
[ Edité par Takfarinas le 30/10/2004 8:30 ]