agoram a écrit :
D'abord il faut savoir lire l'histoire avec ses subtilités et ne pas trop simplifier les choses,les evenements et les hommes ne sont pas unidimentionnels...à la fin de la dynastie des saadiens ,plusieurs zawits se disputaient le pouvoir:la zawit de rissani (alaouites),la zawit de dila et la zawit de tazrwalt (semlali)...pendant lontemps le pouvoir des alalouites ne s'exerçait que sur une partie de tafilalt et puis plus tard sur les villes commes fes ou meknes...au sud existait jusqu'au 19-eme siecle un autre royaume :le royaume de tazrwalt.
Je tiens egalement à dire que les dernieres tribus à etre soumises au pouvoir coloniale de la france etaient les tribus de warzazate (en 1934 bien apres anwal)...le fait qu'il n'exista pas de leader de la dimension de Abdelkrim dans le sud ne veut pas dire qu'il n'ya ait pas de resistance farouche.
Je sais egalement que ceux qui font le plus pour la sauvegarde de notre culture sont bien les gens de souss,ce sont eux qui expriment le plus grand attachement à leur culture,c'est egalemnt eux qui sont le moins soumis au phenomene d'arabisation (je connais personnellment plusieurs familles rifaines ici en france qui ne s'expriment plus qu'en arabe ....je ne vous parle memes pas des familles de zayane et de zemmour...eux ils sont perdus pour de bon).
C'est vrai que les chleuhs sont en general discraits et ne sont pas des grosses gueules mais en attendant ce sont eux qui creent les associations les plus importantes ici en france et au maroc...c'est egalement eux qui produisent le plus dans leur culture amazighe (une centaine de films deja realisés) ,des centaines de theses sur la cutures amazighes ,des romans ,des receuils de poesie,des pieces de theatres etc....ça c'est des actes.
enfin pour conclure j'aimerai qu'on ne tombe plus de le piege de tribalisme qui nous a fait tant de mal...il ne faut plus parler en tant que rifain ou en tant que chleuh mais en tant qu'amazigh...vehiculer une image negative d'une composante de peuple amazigh c'est faire le jeu des amazighophobes qui s'en delectent