nouveau film chleuh: boukssas

Amsernat: [ Pas tout a fait d'acc avec toi: Rien avoir avec la langue: tu leur met un film silencieux, ils font tout de suite la grise mine....je prenais le bus Paris-Agadir une fois, avec des retraites ichalhines....on a mis le classique Dda Hmad Boutfounaste, tout le monde rigolait, oh la la, c'est super le film berbere....Comme j'avais le DVD du film classique allemand silencieux "Metropolis" (de Fritz Lang), j'ai demande au chaufeur de le jouer. Chose faite. 15mn plutard, c'etait comme si j'etais devenu l'enemi public Numerto UNO. Tout le monde voulait ma peau:

Balak, heyed ghaynna, awazayd, lakhbar yadnin ayad...mayga ghayna, tarwa n'ghassad...wa chifoure: 3awd 3awd i Boutfounast....
]


Mort de rire!:D tu as eu dela chance d'être arrivé vivant à Agadir. Fritz Lang dans un bus des zimmigris? Quelle folie!
 
aksel said:
Amsernat: [ Pas tout a fait d'acc avec toi: Rien avoir avec la langue: tu leur met un film silencieux, ils font tout de suite la grise mine....je prenais le bus Paris-Agadir une fois, avec des retraites ichalhines....on a mis le classique Dda Hmad Boutfounaste, tout le monde rigolait, oh la la, c'est super le film berbere....Comme j'avais le DVD du film classique allemand silencieux "Metropolis" (de Fritz Lang), j'ai demande au chaufeur de le jouer. Chose faite. 15mn plutard, c'etait comme si j'etais devenu l'enemi public Numerto UNO. Tout le monde voulait ma peau:

Balak, heyed ghaynna, awazayd, lakhbar yadnin ayad...mayga ghayna, tarwa n'ghassad...wa chifoure: 3awd 3awd i Boutfounast....
]


Mort de rire!:D tu as eu dela chance d'être arrivé vivant à Agadir. Fritz Lang dans un bus des zimmigris? Quelle folie!
:rolleyes: Un film silencien ds un bus de zmigri, pas etonnant qu'ils s'ennuient :rolleyes:..
mais sinon tu ne peux nier que le cinéma et sitcom Marocaines ont beaucoup progressé depuis le temps, et là je pense au film "la symphonie Marocaine" qui a fait un tabac, amplement bien mérité, et à bien d'autres feuilleton comme "rendez vous avec l'inconnu"
 
nsummer said:
:rolleyes: Un film silencien ds un bus de zmigri, pas etonnant qu'ils s'ennuient :rolleyes:..
mais sinon tu ne peux nier que le cinéma et sitcom Marocaines ont beaucoup progressé depuis le temps, et là je pense au film "la symphonie Marocaine" qui a fait un tabac, amplement bien mérité, et à bien d'autres feuilleton comme "rendez vous avec l'inconnu"


Ce film est une bonne chose et un bon début...mais j'ai une petite remarque à faire :

ça sera intéressant pour Imazighen de rentrer dans la modernité au lieu de se cantonner dans les shéma classiques : tafunast, aghyul, adrar....il va falloir qu'on occupe la cité....idem pour la musique


Cordialement
 
aksel . Mort de rire[I said:
!:D[/I] tu as eu dela chance d'être arrivé vivant à Agadir. Fritz Lang dans un bus des zimmigris? Quelle folie!


Attends, il y'avait pire. Une fois, c'etait un chauffeur francais qui conduisait le bus. Zaama zaama il s'est trompe de cassette video, il nous a mis un film porno hard mais du vrai hard. Tu crois que nos zimigris ont proteste? Pas du tout. Il faisait nuit dehors, J'ai regarde derriere, je ne voyais que le momo blanc des yeux de nos retraites, tous glues colles au petit ecran, j'en ai meme vu un qui a sorti ses jumelles...:).....je me alors suis leve, j'ai demande au chauffeur d'arreter la KZ. C'est la qu'un retraite colereux, porte parole des autres, m'a aggresse, et m'a demande de rentrer dans le souk de ma tete...le film a continue juska sa fin...silence absolu dans le bus...concentration maximum....apres cet incident, je me rapelle, a chaque fois que le bus s'arretait, les retraites me regardaient avec un oeil mechant, sorte de tarwa n'ghassades lla ikhliha sel3a, ar kechemn gh kran tghawsiwine ourasn zdarn..............

Ah les anecdotes avec ces bus Paris-Tikiwine...c'etait du bon vieux temps...ca continue encore en fait...
 
Paru sur lematin.com d'aujourdhui...

faites vous confiance aux 3aroubias pour la production de films berberes?

Rien qu'a lire le mot "VCD", je sens l'exploitation de le culture berbere par les 3aroubias venus de Rabat, Casa. En masse, a la chaine, on va produire des films berberes comme on produit des poules blanches (tafoullouste taroumite) ou les oeufs. But: profiter et gagner facilement de l'argent en imposant des produits mediocres au peuple amazigh.

article:
--------------------------------------------------------------------------

La SNRT veut produire trente films par an

19.04.2006 | 14h53

Un premier pas dans la création d'une véritable industrie audiovisuelle

«Une véritable industrie de l'audiovisuel au Maroc!». C'est l'espoir du ministère de la Communication et de la Société nationale de radiodiffusion et de télévision (SNRT). L'ambition est grande. On aspire à avoir un secteur capable de créer des richesses. On vient, en effet, de lancer un vaste programme de production de 30 films en 2006-2007.



Ces 30 films seront le fruit d'un partenariat entre la SNRT et Ali N'Productions.

Il s'agit d'un partenariat entre la SNRT et Ali N'Productions qui vont coproduire ces films avec le soutien du ministère de la Communication. «Nous adoptons une nouvelle approche. On traitait auparavant avec des sociétés de production étrangères. Dorénavant, nos projets sont beaucoup plus profonds», estime Nabil Benabdellah, ministre de la Communication.

L'actuel projet apportera une grande valeur ajoutée. On réalisera, en un temps record, des dizaines de films basés sur des méthodes cinématographiques modernes s'appuyant sur la Haute définition (HD). Une technique qui permet de produire des films avec les moindres coûts mais en obtenant une meilleure qualité.

Les trente films sont tournés en tachelhit et en arabe. Tous seront doublés en arabe ou en tachelhit, tarifit et tamazight. «Certes c'est un projet audiovisuel, économique et culturel. Mais, il est surtout identitaire. Nous sommes partis de l'idée que notre patrimoine est riche et doit être mis en avant. Il est temps de valoriser notre richesse culturelle», annonce Nabil Ayouch, président d'Ali N'Production.

Les tournages s'effectueront essentiellement dans la région d'Agadir pendant toute l'année de 2006. Chaque film nécessitera entre douze et seize jours. C'est essentiellement des films de genre : comédie, comédie musicale, action/policier, historique/ religieux, horreur/ fantastique et drame social.

Ces longs-métrages seront exploités pendant douze mois sur le marché national et international avant qu'on les diffuse sur l'antenne de la SNRT. Dans un premier temps, on les commercialisera sur les VCD et les DVD avec un prix qui répond aux attentes et au pouvoir d'achat des Marocains et ce, dans l'objectif de combattre le piratage. «Nous allons mettre les citoyens face à un choix : acheter un DVD piraté à 10 dirhams ou un DVD original à 20 ou 25 dirhams.

Nous ne pouvons pas nous permettre, comme c'est le cas en Europe, de vendre des DVD à 200 ou 300 dirhams», signale Faïçal Laraïchi, directeur général de la SNRT qui affiche clairement son optimisme. On s'attend à vendre des centaines de milliers de copies.

Par la suite, viendra le tour des salles de cinéma de diffuser ces films. Faïçal Laraïchi déclare qu'on a la ferme volonté de faire retourner le public marocain aux salles de cinéma.

Des contacts ont déjà été pris avec des distributeurs en Europe (France, Belgique, Pays-Bas, Allemagne, Italie, Espagne) et en Algérie. C'est vers la fin du premier semestre 2006 que les films commenceront à être distribués dans ces pays.

On a mis en place une structure spéciale pour superviser la distribution, l'exploitation et le marketing de l'ensemble des films. La promotion se fera via des bandes d'annonces et de spots publicitaires pour que le public soit prêt à accueillir cette production.

Tout semble, à l'heure actuelle, mis en place pour faire réussir ce grand projet : les moyens financiers, les talents et la volonté. L'écriture qui constitue la première étape a été déjà franchie. Une cellule d'écriture a été mise sur pied depuis octobre 2004. Elle est composée d'une quinzaine d'auteurs.

Et depuis février 2005, on est en train de préparer les tournages et la fabrication des films en se basant sur des méthodes qui ont réussi dans bon nombre de pays comme l'Inde. On a organisé un vaste casting de comédiens qui servira de base pour chaque rôle à distribuer.

Les aspirations des responsables du secteur sont très grandes. Ils n'ont pas l'intention de s'arrêter là. Le ministre de la Communication est clair sur ce point : toute autre société de production qui a un projet semblable peut le proposer. Le chemin vers la prospérité du cinéma et de l'audiovisuel au Maroc est ouvert. «Notre main est tendue à tous ceux qui veulent présenter des projets similaires. Il faut donner l'élan au secteur.»

Le directeur général de la SNRT est lui aussi totalement convaincu de cette idée : «Nous devons au moins produire une vingtaine de longs-métrages par an. Notre objectif est d'accéder à une nouvelle ère dans le domaine du cinéma». Espérons que la qualité des films sera à la hauteur de cet optimisme !
 
<TABLE cellSpacing=0 cellPadding=0 width=570 border=0><TBODY><TR><TD class=titrematin colSpan=2>Boukssasse Boutfounaste», le premier film marocain en amazigh</TD></TR><TR><TD colSpan=2></TD></TR><TR><TD width=30>
bl.gif
</TD><TD width=540><TABLE cellSpacing=0 cellPadding=0 width=540 border=0><TBODY><TR><TD class=heure align=right></TD></TR><!-- Afficher le 1er Sous-Titre de l'article en cours --><!-- Afficher le Résumé de l'article en cours --><TR><TD height=10></TD></TR><TR><TD class=intro vAlign=top>«Boukssasse boutfounaste», c'est le titre du premier film marocain en amazigh. Une première dans l'histoire du cinéma marocain, grâce au financement de Bouchta Production. Son réalisateur, Badr Abdelilah, vit et travaille en Belgique où il anime une association du 7e art. Nous l'avons rencontré pour en savoir plus sur lui et sur son film dont la sortie nationale est prévue le 17 mai.</TD></TR><TR><TD></TD></TR><TR><TD height=15></TD></TR><!-- Afficher le 1er Texte de l'article en cours --><TR vAlign=top><TD class=textejust>Le Matin : C'est le premier film en amazigh, un grand événement cinématographique au Maroc. Est-il vraiment le premier ?

Il y en a d'autres en VCD et DVD, mais c'est le premier film fait pour le cinéma. Il se base sur un scénario, une histoire structurée qui justifie tout le film. Seconde différence, c'est qu'il s'appuie sur des comédiens marocains de renom dont certains sont connus internationalement. Ceci étant, il y a un autre film amazigh de Mzoda qui va sortir lui aussi incessamment.

Que signifie Boukssasse Boutfounaste?

Boukssasse c'est un nom, Boutfounaste c'est le «propriétaire de la vache». Le comédien, Mohamed Id Lkadi, a déjà incarné le rôle de Boukssasse dans d'autres films, je reprends donc le même nom comme s'il s'agissait d'une suite. Mais mon film, en plus d'être comique, est un film social où il y a de l'action.

Lequel des deux parlers est amazigh, le tachelhit, le tarifit ?

La langue du Souss est essentiellement mélangée avec de l'arabe. Mais il y a un sous-titrage en arabe et en français. Ceci étant, je considère que ce produit est d'abord un film marocain c'est-à-dire qu'il s'inspire de la culture marocaine, un patrimoine commun à toutes les composantes sociales et ethniques de ce pays..

Vous êtes un nouveau nom dans le cinéma marocain. Qui est Badr Abdelillah?

Je suis d'abord un sportif, un champion des arts martiaux, kung fu, karaté, etc. Mon premier contact avec le cinéma a eu lieu grâce à Mohamed Ousfour qui m'a proposé un rôle dans un petit film portant son nom : «Ousfour», c'était en 1983. Malheureusement, je n'ai pas pu réaliser mon rêve ici au Maroc, étant donné toutes les difficultés que l'on sait.

C'est en Belgique que j'ai suivi des études de cinéma, après quoi j'ai été assistant de réalisateur auprès de Mickey Ruhrk et avec d'autres. J'ai travaillé également avec des Marocains tels Saïd Naciri, avec qui j'ai assuré la direction des combats, et Hassan Benjelloun ; j'ai aussi travaillé avec la télévision. C'est grâce au producteur Bouchta Ibrahimi que j'ai pu faire ce premier film.

Le tournage s'est déroulé entièrement au Maroc?

Au Maroc essentiellement, avec une partie en Belgique.

De quoi s'agit-il dans ce film?

C'est un film comique à connotation sociale. C'est l'histoire de Boukssasse qui avait besoin d'argent et qui va essayer de vendre la vache de son voisin qui se trouve en Belgique.

Une fois au souk, il va se trouver mêlé à une aventure inimaginable.
Ceci étant, je me suis attaché à faire un film qui soit en mesure d'offrir du spectacle. J'ai également évité le piège de la folklorisation des campagnes marocaines. Le berbère n'est pas seulement un rural qui conduit un âne, il est également médecin, ministre, chercheur ou simple employé de bureau.

Comment s'est fixé votre choix sur les comédiens ?

Ce sont des comédiens de qualité, ils sont connus au Maroc, je suis particulièrement satisfait de leur travail.

C'est Najib Benkiran qui assure la distribution, il est connu pour son militantisme en faveur du cinéma marocain.
On peut le dire, effectivement ; grâce à lui, le film va passer au cinéma Rif, au Lynx et à Mégarama.

Casting
Mohamed Id Lkadi (Boukssasse)
Zahia Zahiri (Fadma )
Beguigui Zouf (L'épicier)
Fatima Talbanant (La cliente)
Mohamed Smina (Le voisin )
Abdelillah Badr (Badr)
Abdollah Ouzzad (Fkih)
Samir Ben Hammou (L'acheteur de tapis Abdelhak Modhak)
Oussama El Ayoubi ( Le bandit)
Ali Soultan ( Le bandit)
Azzdine Jabri ( Le bandit)

Les invités d'honneur
Abdelkarim Qissi (Qissi)
Miloud El Arbaoui (le boss de la bande)
Mohamed El Haouat (Le Kaïd).
</TD></TR><TR><TD height=15></TD></TR><!-- Afficher le 2ème Texte de l'article en cours --><!-- Afficher l'Auteur de l'article en cours --><TR><TD height=10></TD></TR><TR><TD class=auteur vAlign=top align=right>Propos recueillis par Abdelaziz Mouride | LE MATIN </TD></TR><TR><TD></TD></TR></TBODY></TABLE></TD></TR></TBODY></TABLE>
 
Lequel des deux parlers est amazigh, le tachelhit, le tarifit ?

La langue du Souss est essentiellement mélangée avec de l'arabe


:eek: c'est quoi ça pour une question...et une réponse ? :rolleyes:
 
agerzam said:
Lequel des deux parlers est amazigh, le tachelhit, le tarifit ?

La langue du Souss est essentiellement mélangée avec de l'arabe


:eek: c'est quoi ça pour une question...et une réponse ? :rolleyes:


je crois qu'il voulait dire que les dialogues sont en tachelhite (langue de souss) en grande partie et que certains sont en arabe
 
Que le journal le Matin du Makhzen s'intéresse à une production amazighe, me laisse plus que sceptique. Ce journal, à l'image de ceux qui l'ont fait, a une haine terrible, historique contre l'amazighité.

J'ai donc la nette impression que ce film, en espérant me tromper, sera un un gros navet de chez navet.

Si vous l'avez remarqué, les Makhzeniens trouvent toujours l'occasion de parler de leur arabité de merde lorsqu'il s'agit de l'amazighité.

C'est comme s'ils ont peur que la production culturelle amazighe soit totalement autonome. En tous les cas, qu'ils veuillent ou non, elle le sera n'en déplaise à eux.
 

Humeur : La vache qui rit
Hassan Hamdani
Dans les cinémas marocains, il n’y a du monde au balcon que pour deux raisons : Siham Assif joue dans le film ou la grande famille du 7ème art est de sortie. Najib Benkirane, producteur de son état, aurait voulu prouver la chose qu’il n’aurait pas trouvé plus explicite qu’une avant-première au cinéma Rif, celle de Bouksasse Boutfonaste, premier long métrage en berbère. À l’orchestre, la plèbe clairsemée : trois journalistes culturels et un cafard cinéphile. Au balcon, l’aristocratie : les acteurs, le réalisateur, le producteur, l’équipe technique et les cousins du cafard. Il y avait peu de monde alors que Bouksasse Boutfonaste, production d’un nouveau type, est censée relancer la fréquentation des salles obscures grâce au cinéma mahlaba. Réalisé et interprété par un champion en arts martiaux, le film, entrecoupé de combats de karaté, narre les aventures d’une vache amazighe. Le film commencé, les trois journalistes et le cafard ont commencé à se gratter la tête. Que fallait-il y voir ? Du Jean Rouch ? Du Jacky Chan ? Le bovidé, métaphore de la misère en pays berbère ? Aucun d’entre eux n’a osé poser toutes ces questions au principal inté-ressé, le réalisateur, car les médecins sont formels : il est dangereux de discuter démarche artistique avec un type capable d’assommer un bœuf à mains nues. Mais tous ont bien ri (en cachette) devant le paradoxe. Si on compte relancer la fréquentation des salles obscures en y projetant des VCD, nous ne sommes pas sortis de l’étable…


Tel Quel

 
Est-ce que vous avez compris quelque chose à ce texte ? Moi, je l'avoue je n'ai rien pigé. Ou voulait-il en venir ?
 
agerzam said:

Humeur : La vache qui rit
Hassan Hamdani
Dans les cinémas marocains, il n’y a du monde au balcon que pour deux raisons : Siham Assif joue dans le film ou la grande famille du 7ème art est de sortie. Najib Benkirane, producteur de son état, aurait voulu prouver la chose qu’il n’aurait pas trouvé plus explicite qu’une avant-première au cinéma Rif, celle de Bouksasse Boutfonaste, premier long métrage en berbère. À l’orchestre, la plèbe clairsemée : trois journalistes culturels et un cafard cinéphile. Au balcon, l’aristocratie : les acteurs, le réalisateur, le producteur, l’équipe technique et les cousins du cafard. Il y avait peu de monde alors que Bouksasse Boutfonaste, production d’un nouveau type, est censée relancer la fréquentation des salles obscures grâce au cinéma mahlaba. Réalisé et interprété par un champion en arts martiaux, le film, entrecoupé de combats de karaté, narre les aventures d’une vache amazighe. Le film commencé, les trois journalistes et le cafard ont commencé à se gratter la tête. Que fallait-il y voir ? Du Jean Rouch ? Du Jacky Chan ? Le bovidé, métaphore de la misère en pays berbère ? Aucun d’entre eux n’a osé poser toutes ces questions au principal inté-ressé, le réalisateur, car les médecins sont formels : il est dangereux de discuter démarche artistique avec un type capable d’assommer un bœuf à mains nues. Mais tous ont bien ri (en cachette) devant le paradoxe. Si on compte relancer la fréquentation des salles obscures en y projetant des VCD, nous ne sommes pas sortis de l’étable…


Tel Quel

Voilà ce que j'ai retenu
1/ Cinéma mahlaba (mahlaba c'est la laiterie vu qu'un soussi c'est tjrs assimilé à moul picerie)
2/Si on compte relancer la fréquentation des salles obscures en y projetant des VCD, nous ne sommes pas sortis de l’étable
bon ben ils critiquent méchament le film "boukssas"
 
Tu as compris donc Nsummer ! Comme quoi toi et le journaliste, vous avez les mêmes références culturelles. Je ne saurais jamais que "mahlaba" c'est un nouveau terme péjoratif pour désigner les Ayt Souss.

Je sais que ce journaleux de caca voulait faire de l'esprit, mais c'est vraiment raté. Car cela ne m'a pas fait rire. Au contraire, après ton explication de texte, je sais à quoi m'en tenir.

Avoue quand même que c'est à la limite du racisme carrément affiché, sans aucune honte, et clairement assumé. Il faut donc ne plus nous accuser d'être des racistes et des antiarabes.

Et c'est l'un des journaux les plus sérieux et soi disant le plus moderne au Maroc qui dit cela. On n'est pas prés de sortir de l'auberge raciste et colonialiste arabe.
 
nsummer said:
Voilà ce que j'ai retenu
1/ Cinéma mahlaba (mahlaba c'est la laiterie vu qu'un soussi c'est tjrs assimilé à moul picerie)
2/Si on compte relancer la fréquentation des salles obscures en y projetant des VCD, nous ne sommes pas sortis de l’étable
bon ben ils critiquent méchament le film "boukssas"


Tu vois ce que j'a i dit Mon cher Nsummer: tu vois un peu l'etat de notre cinoche?
au lieu d'investir cet argent pour produire un film serieux...voila, on veut faire rire et se fait rire ladessus...

ayemi henna....mahlaba..tahellabte...ihallabn....blahlibe oulla bla lahlibe...ils continuront toujours a se foutre des berberes....
 
Awddi le journaliste a raison c'est nul, archi nul
et puis celui qui a fait ce film reproduit image pour image tous les clichés les plus commun sur Ichelhin... tous les personnages sérieux, bien habillés (bon ils ont plus l'aire de mafiosi que de gars bien mais bon), avec de belle voitures, bien musclés, qui font du karaté comme Bruce Lee bref tout ce qui représente le modernisme et l'époque d'aujourd'hui parlent en darija et tout ceux qui parlent en tachelhit sont des clowns à faire des grimaces et des blagues à deux balles au fin fond de la campagne ...
Tout ceux qui voient ce film en ressortent avec tous les clichés les plus bas sur Ichelhin !!!
Navet à boycotter !!
 
waggag said:
Tu as compris donc Nsummer ! Comme quoi toi et le journaliste, vous avez les mêmes références culturelles. Je ne saurais jamais que "mahlaba" c'est un nouveau terme péjoratif pour désigner les Ayt Souss.

Et c'est l'un des journaux les plus sérieux et soi disant le plus moderne au Maroc qui dit cela. On n'est pas prés de sortir de l'auberge raciste et colonialiste arabe.

Le terme de "sa7ib mahlaba" est très connu chez soussis chez nous et ils ne s'en offusquent pas et meme en rigole!! surtt que dans les grandes villes arabophones,ils ont le monopole des épiceries!!

Telquel..Sérieux? fo pas tjrs le prendre au pied de la lettre..moi je ne crois en aucune presse!!
 
Écoutez mes chers amis, on ne discute pas la qualité du film. Personnellement, depuis que la matin en a parlé cela ne me donne aucune envie d'aller le voir. Mais on parle du racisme insidieux que quelques journaleux de merde, soi disant pour faire de l'esprit, distillent dans les esprits.

Nsummer, si cela te faire rire, cela ne me fait pas rire. Au contraire, cela me fait de la peine. Car les Ayt Souss qui ont des crémerie se comptent sur les bouts des doigts. Autrement dit, une minorité insignifiante.

Je suis sûr que le journaleux en question- et encore moins toi- ne serait pas content qu'on le traite de te terroriste benalediniste. D'ailleurs, c'est ce que vous êtes.

En plus franchement, est-ce que vous croyez que les Amazighs, conservateurs qu'ils sont iraient au cinéma pour voir un film amazigh ? Si les Arabistes veulent remplir leurs salles de cinéma, ce ne serait certainement pas par des Amazighs. Il ne faut qu'ils rêvent les yeux écarquillés.
 
Merci nsummer d'avoir expliqué le terme mahlaba.

Je trouve quand même limite l'emploi de ce genre de propos dans la presse, le cinéma amazigh du Souss est donc offciellment appelé par ce monsieur le cinéma mahlaba ?

Mais où va-t-on ? Les Amazighes sont continuellement sur la défensive tellement certaines gens sont prêts à les traiter de racistes à la moindre occasion, mais ce genre de propos est normal, rigolo et il nefaut pas s'en offusquer ?

C'est peut-être le cas dans une discussion de café, mais dans un article, c'est plus que limite !
 
Back
Top