Être Amazigh

Anchou

Member
Azul/Salam,

Voici, je sollicite votre aide pour trancher quant à une question que je considère des plus ardue. Souvent dans discussions avec des amis, je n’ai été satisfait de la réponse à une question à la fois simple et difficile :

Qu’est ce qu’être Amazigh ?

Personnellement, je n’ai pas de réponse nette. Les réponses qui m’ont été donné ne m’ont pas non plus fourni des explications satisfaisantes.

C’est quoi votre définition à vous?
 
Anchou a écrit :
Azul/Salam,

Voici, je sollicite votre aide pour trancher quant à une question que je considère des plus ardue. Souvent dans discussions avec des amis, je n’ai été satisfait de la réponse à une question à la fois simple et difficile :

Qu’est ce qu’être Amazigh ?

Personnellement, je n’ai pas de réponse nette. Les réponses qui m’ont été donné ne m’ont pas non plus fourni des explications satisfaisantes.

C’est quoi votre définition à vous?

Je comprend pas trés bien.............

Je pense pas qu'il existe une definition..........

Soit on l'est soit on l'est pas
 
Un Amazighe? C'est celui qui est consient de son identité et surtout qui ne nourrit aucun complexe vis-à-vis d'elle. C'est aussi qqn qui fait des actions pour sa sauvegarde et sa défense, par exemple venir sur Souss.com pour en débattre.
 
voila une question bien interressante et difficile.
Qu' y'a t-il d'irreductible dans la culture amazigh?
quel le denominateur commun à tous les amazighs et surtout qu'il est le descriminant de peuple amazigh vis a vis des autres peuples?

etre amazigh est -ce parler tamazight?
est-ce suffissant ?
est-ce necessaire?

il faut certainement avoir une connaissance historique et surtout une connaissance de la psycanalyse des peuples pour repondre à ces questions?
 
Anchou a écrit :
Azul/Salam,

Voici, je sollicite votre aide pour trancher quant à une question que je considère des plus ardue. Souvent dans discussions avec des amis, je n’ai été satisfait de la réponse à une question à la fois simple et difficile :

Qu’est ce qu’être Amazigh ?

Personnellement, je n’ai pas de réponse nette. Les réponses qui m’ont été donné ne m’ont pas non plus fourni des explications satisfaisantes.

C’est quoi votre définition à vous?
alors la definition amazighe, amazighe signifie(homme libre) il vit dans les montagnes car il refuse de soumettre a l'empire romain, pour defendre,sa liberte,son identite ,sa culture,sa langue, etc etc,mais c'etait amazighe d'autre fois!!!! pas comme ce lui d'aujourd-hui il vit dans les grandes villes avec l'identite d'autre,culture d'autre,la langue d'autre,etc etc,voila je m'arrete la car la liste est longue longue longue!!!!!! :-D :-D :-D
 
azul
Amazigh est le fils d une mere et d une terre il est porteure d une culture, une langue et une civilisation.
Un bon amazigh cherche toujour faire quelque chose de bien pour tamazighte et n attend rien de ce que tamazighte peut faire pour lui
staymate
 
Être amazigh , c'est vivre naturellement sa culture sans avoir le sentiment d'avoir à faire un quelconque effort pour s'affirmer.
 
mohammad a écrit :
Être amazigh , c'est vivre naturellement sa culture sans avoir le sentiment d'avoir à faire un quelconque effort pour s'affirmer.


...effort souvent solicité.
 
Ma définition s'applique à toutes les cultures ( même à la religion d'ailleurs) , si on a le sentiment de faire un effort pour vivre d'une certaine manière , c'est qu'on est étranger à cette manière de vivre.

Être amazigh sans y penser , c'est le challenge ;-).
 
PAs tout à fait d'accord, c'est cette manière de ne pas y penser qui endort l'esprit des gens.

Le VIVRE et le DIRE

:-az :-D

(Les muets amazighes tant pis pour eux :-D ) :p

[ Edité par agerzam le 14/5/2004 13:09 ]
 
ce que notre ami anchou demande c'est de savoir ce qui intrinsequement amazigh?
ce qui fait sa specificité vis à vis des autres.
Quel traits culturels,psychologiques suivent l'amazigh partout où il se trouve.
Bref qu'est qui ne peut pas etre reduit chez l'amazigh.

en tout cas c'est comme ça que j'ai compris sa question.

[ Edité par agoram le 14/5/2004 13:35 ]
 
agerzam a écrit :
PAs tout à fait d'accord, c'est cette manière de ne pas y penser qui endort l'esprit des gens.

Le VIVRE et le DIRE

:-az :-D

(Les muets amazighes tant pis pour eux :-D ) :p

[ Edité par agerzam le 14/5/2004 13:09 ]

Tu as le droit ne pas être d'accord :).

Pour ma part, je pense que c'est le dire sans le vivre qui endort les gens ;-), à force d'intellectualiser la culture au lieu d'accepter humblement le relais transmis par nos ancêtres , on finira par être juste bon à faire des réunions autour d'un livre que nos descendants ne liront même plus.

Avec une définition comme la mienne, même les arabes n'ont plus vraiment de culture.

J'ajoute que je ne suis pas un animal , je n'attend pas la reconnaissance d'autrui, Je suis amazigh , et si ça ne plait pas à autrui , le autrui n'a qu'a se taper la tête contre un mur.

Même sous un régime d'interdit , on continu à être amzigh ne serait ce que dans la manière d'agir.
Regarde les brésiliens, quant on leur a interdit tout sport de combat , ils ne se sont pas laissés démontés , ils ont inventé la capouera(fallait y penser tout de même).
 
agoram a écrit :
ce que notre ami anchou demande c'est de savoir ce qui intrinsequement amazigh?
ce qui fait sa specificité vis à vis des autres.
Quel traits culturels,psychologiques suivent l'amazigh partout où il se trouve.
Bref qu'est qui ne peut pas etre reduit chez l'amazigh.

en tout cas c'est comme ça que j'ai compris sa question.

[ Edité par agoram le 14/5/2004 13:35 ]

Histoire des berberes par Ibn Khaldoun

Citons ensuite les vertus qui font honneur à l'homme et qui étaient devenues pour les Berbères une seconde nature ; leur empressement à s'acquérir des qualités louables, la noblesse d'âme qui les porta au premier rang parmi les nations, les actions par lesquelles ils méritèrent les louanges de l'univers, bravoure et promptitude à défendre leurs hôtes et clients, fidélité aux promesses, aux engagements et aux trairés, patience dans l'adversité, fermeté dans les grandes afflictions, douceur de caractère, indulgence pour les défauts d’autrui, éloignement pour la vengeance, bonté pour les malheureux, respect pour les vieillards et les hommes dévots, empressement à soulager les infortunés; industrie, hospitalité, charité, magnanimité, haine de l'oppression , valeur déployée contre les empires qui les menaçaient, victoires remportées sur les princes de la terre,dévouement à la cause de Dieu et de la religion; voilà, pour les Berbères; une foule de titres à une haute illustration, titres hérités de leurs pères et dont l'exposition; mise par écrit, aurait pu servir d'exemple aux nations à venir,

Que l’on se rappelle seulement les belles qualités qui les portèrent au faîte de la gloire et les élevèrent jusqu'aux hauteurs de la domination, de sorte que le pays entier leur fut soumis et que leurs ordres rencontrèrent partout une prompte Obéissance.

Parmi les plus illustres Berbères de la première race, citons d'abord Bologguin-Ibn-Ziri le Sanhadjien qui gouverna l'Ifrikïa au nom des Ftémides : nommons ensuite Mohamed-Ibn-Khazer et son fils EI- Kheir, Youçof-Ibn Tachefin, rot des Lemtouna du Maghreb, et Abd el Moumen Ibn Ali, grand cheikh des Almohades et disciple de L’imam ةI-Mehdi.

Parmi les Berbères de la seconde race on voit figurer plusieurs chefs éminents qui, emportés par une noble ambition, réussirent à fonder des empires et à conquérir le Maghreb central et le Maghreb-el-Acsa. D'abord Yacoub lbn-Abd EI-HACK, sultan des Beni-Merin ; puis, Yaghmoracen-Ibn-Zîan, sultan des Béni Abd-el-Ouad ; ensuite, Mohammed-Ibn.Abd-el-Caouï-Ibn-Ouzmar , chef des Béni-Toudjîn. Ajoutons à cette liste le nom deThabet-Ibn-Mendïl, émir des Maghraoua, établis sur le Chélif, et celui d'Ouzmar-Ibn-Ibrahim, chef des Beni-Rached; tous princes contemporains, tous ayant travaillé, selon leurs moyens pour la prospérité de leur peuple et pour leur propre gloire.

Parmi les chefs berbères voilà qui possédèrent au plus haut degré les brillantes qualités que nous avons énumérées, et qui, tant avant qu'après l'établissement de Ieur domination, jouirent d'une réputation étendue, réputation qui a été transmise à la postérité par les meilleures autorités d'entre les Berbères et les autres nations, de sorte que le récit de leurs exploits porte tous les caractères d'une autheticité parfaite.

Quant au Zèle qu' ils déployèrent à faire respecter le présriptions de l'islamisme, à se guider par les maxims de la loi et à soutenir la religion de Dieu; on rapporte, à ce sujet, des faits qui démontrent la sincérité de leur foi, leur orthodoxie et leur ferme attachement aux croyances par lequelles ils s’étaient assurés la puissance et l’empire. Ils choisissaient d’habiles précepteurs pour enseigner à leurs enfants le livre de Dieu, ils consultaient les casuistes pour mieux connaître les devoirs de l’homme envers son céateur .

Ils cherchaient des Imams pour leur confier le soin de célébrer la prière chez les nomades et d'enseigner le Coran aux tribus; ils établissaient dans leurs résidences de savants jurisconsultes, chargés de remplir les fonctions de cadi; ils favorisaient les gens de piété et de vertu, dans l'espoir de s'attirer la bénédiction divine en suivant leur exemple; ilS demandaient aux saints personnages le secours de leurs prières; Ils affrontaient les périls de la mer pour acquérir jes mérites de la guerre sainte; ils risquaient leur vie dans le service de Dieu, et ils combattaient avec ardeur contre ses ennemis.

Au nombre de ces princes on remarque au premier rang Youçof-Ibn-Tachfin et Abdelmoumen-Ibn-Ali ; puis viennent leurs descendant et ensuite Yacoub-Ibn-Abd-el-Hack et ses enfants. Les traces qu'ils on laissées de leur administration attestent le soin qu'ils avaient mis à fair fleurir les sciences, à maintenir la guerre sainte, à fonder des écoles, à élever des Zàouïa et des Ribat, à fortifier les frontières de l'empire, à risquer leur vie pour soutenir la cause de Dieu, à dépenser leurs trésors dans les voies de la charité, à s'entretenir avec les savants, à leur assigner la place d'honneur aux jours d'audience publique, à les consulter sur les obligations de la religion, à suivre leurs conseils dans les événements politiques et dans les affaires de la justice, à étudier l'histoire des prophètes et des saints, à faire lire ces ouvrages devant eux dans leurs salons de réception, dans leurs salles d'audience et dans leurs palais, à consacrer des séances spéciales au devoir d'entendre les plaintes des opprimés, à protéger leurs sujets contre la tyrannie des agents du gouvernement, à punir les oppresseurs, à établir au siège du khalifat et du royaume, dans l'enceinte même de leurs demeures, des oratoires où l'on faisait sans cesse des invocations et des prières, et où des lecteurs stipendiés récitaient une certaine portion du Coran tous les jours, matin et soir. Ajoutons à cela qu'ils avaient couvert les frontières musulmanes de forteresses et de garnisons, et qu'ils avaient dépensé des sommes énormes pour le bien public, ainsi qu'il est facile de le reconnaitre à l'aspect des monuments qu'ils nous ont laissés.

Faut-il parler des hommes extraordinaires, des personnages accomplis qui ont paru chez le peuple berbère ? alors, on peut citer des saints traditionnistes à l'à.me pure et à l'esprit cultivé; des hommes qui connaissaient par coeur les doctrines que les Tabês et les Imams suivants lavaient transmises à leurs disciples; des devins formés par la nature pour la découverte des secrets les plus cachés. On a vu chez les Berbères des choses tellement hors du commun, des faits tellement admirables, qu'il est impossible de méconnaître le grand soin que Dieu a eu de cette race. .." .
 
texte tres interressant mohammad.
parfois devant la difficulté de certaines questions vaut mieux laisser parler les grands hommes.
 
imal a écrit :
azul,
d isusm gh ul zud kmin beda

j ai pas compris imal, je suis pas soussia et je ne parle pas le tacheulhite ...je parle le tamazight du sud-est... désolée je ne peux répondre :)
 
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