Être Amazigh

no a tarbate je suis pas de se genre l'argent lan dari c'est pas ça la question ,moi je suis genre Omar Tawoss de chez toi qui a refuser la prime qu'a voulez donner l institue droits hommes au Maroc , sa reponse si vous devez me payer , vous devez payer tout les amazighes qui ont eu du mal au passé !!! je suis pas le seul ... mais Tanemerte nem ;-)
 
omar Taws je connais ... :) c'est un instituteur/poète de goulmima il a publié un livre que j' ai : "Ildjigen n yigenna" qui signifit les fleurs du ciel... c'est un recueil de poésies amazighes...
en voici un extrait :

TAMAZIRT

tamazirt-inw a tamazirt'inw
tellid g wul-inw, tellid-i g tassa-inw
max allig tehlid a tamazirt-inw?
max allig tejjid a tamazirt-inw ?

a tazra n ufrah a tamazirt-inw
a tirect n teghwratin a tamazirt-inw
a tudert d'isemdal a tamazirt-inw
a tatssa d imettawen a tamazirt-inw

a-k-ssudemgh a yakal n tmazirt-inw
a-ki-kerzegh a yakal n tmazirt-inw
righ-k righ-k yakal n tmazirt-inw
irigh tudert izilen i wmezdugh n tmazirt-inw

tamazirt-inw a tamazirt'inw
tellid g wul-inw, tellid-i g tassa-inw
max allig tehlid a tamazirt-inw!
max allig tejjid a tamazirt-inw !
 
azul,
hassan aourid comme tant d'autres , ahmed aasid, koukhouss.. sont des oportuniste( ait imrghane). omar et mbarek taouss ainsi tt les militants de tillili mérite notre reppect et celui de tt les imazighens. touderte itmazighte
dada atta
 
Être ou ne pas être, telle est la solution. La solution pour une crise identitaire dont tous les Nord-Africains souffrent. Être ce que nous sommes, quoi de plus logique ? Et pourtant, dans notre pays, notre grand pays le Maghreb, être ne peut être qu'arabe ou disparaître. Dans notre grand pays, le Tamazgha, être amazigh est équivalent à ne pas être : Je suis amazigh donc je ne suis pas. Aujourd'hui, tout le monde ou presque ignore que la population de Tamazgha est presque exclusivement formée d'Imazighen. Ceux qu'on qualifie, à tort d'Arabes, sont en réalité (historique, culturelle et linguistique) des Imazighen plus ou moins arabisés. Gabriel Camps, une des figures scientifiques spécialisées sur notre région, affirme qu'« il n'y a pas, pas plus dans le Tell que dans le Sahara, des Arabes et des Berbères, mais des Berbères berbérophones et des Berbères arabophones et arabisés ». Je n'existe pas officiellement, je n'existe qu'officieusement. Je n'existe qu'entre moi et moi-même. Je suis Log1 par la volonté de mes dirigeants : mon existence ne figure dans aucun texte fondamental de mon pays. Je ne suis pas à cause d'un mythe créé par des panarabistes qui veulent que tout le monde soit arabe, alors que tout le monde n'est pas et ne peut pas être arabe. Ce n'est qu'après avoir pris conscience de cette réalité, de ma dignité et de mon existence que je trouve la force de dire NON à une idéologie panarabiste ou occidentale, peu importe, qui veut me déraciner. Je ne suis pas arabe. Je ne suis pas français, non plus. Je suis ce que je suis : amazigh. Amazigh par la goutte du sperme, par le destin. Amazigh par la terre de mes ancêtres, cinq fois millénaire. Amazigh par la langue que j'ai soigneusement tétée de ma mère, elle aussi tamazight par la décision de l'histoire. Et, c'est tout naturellement qu'un panarabiste nommé Abid El Jabiri ordonna « l'assassinat » pur et simple de cette langue : « Il faut extirper ces dialectes berbères... » disait-il. Et que M. Abdelhamid Hadjar alerte que « tout Algérien qui refuse de s'arabiser se sentira seul dans son propre pays ». Plus drôle encore, M. Ottoman Saadi, de l'ex-parti panarabiste algérien. Pour lui, tamazight est un dialecte arabe, le lexique amazigh n'est qu'une variation métamorphosique de cette langue sacrée, la langue de Dieu ! Pour résoudre cette énigme, M. Ottoman se métamorphose en linguiste. D'un coup de baguette magique, il nous fait comprendre que Yan (un en Tamazight) n'est qu'une variation, phonétique ou phonologique ? on n'en sait rien, de Wahid (un en arabe). Lisons son analyse : Le w est devenu y/Le h est devenu n/Le i est tombé/Le d est tombé, aussi ! Sorry Chomsky ! Pour ces gens, il fallait éduquer ces Berbères/barbares et leur apprendre la poésie, l'histoire et l'art, tels qu'ils devraient être appris, chacun devant savoir que ses ancêtres buvaient du lait avec des dattes, enterraient les filles... Aujourd'hui, techniques et moyens de communication de masse ont accéléré avantageusement les procédés de déculturation de notre peuple. Aujourd'hui, c'est l'école qui déracine les Imazighen, une école qui incite l'enfant, inconscient et innocent, à jeter, à marginaliser et surtout à mépriser sa langue maternelle. Ce n'est pas étonnant, puisqu'il se rend compte que « tafounast » ne sert plus à rien et que « baqaratun » est le seul terme correct pour désigner une « vache ». C'est aussi les médias. Tout ce qui bouge et informe officiellement « savate » l'identité amazighe.
« La langue en tant qu'outil, en dehors de tout jugement, reste ce que la communauté décide d'en faire ». Aujourd'hui la communauté Amazigh doit décider. Mais cette communauté, malheureusement, est loin d'être consciente du danger que court son existence même. Un Amazigh qui répète, conscient (!?) à son frère Amazigh : Nkni Aarabn ! (Nous les Arabes, en berbère) qu'attendre de ces gens qui ne savent même pas qu'ils existent ? Comment ne pas nier « les Berbères qui auront pour du fric ou des espoirs inutiles trahi la fonction de ce monde » ? Comment ne pas « ...faire le procès de mon propre sang car il n'arrive pas à se dépêtrer de lui-même et à se transformer » ? Mais, surtout, comment expliquer une telle auto-négation ? Quel a été ce processus machiavélique qui a fait de nous ce que nous ne sommes pas, ce que nous n'avons jamais été ? Les pouvoirs politiques, l'idéologie panarabiste, les médias, la naïveté, la religion... ? La religion, est-elle vraiment ce qui a fait de nous des Arabes ? Être musulman, est-il synonyme d'être arabe ? NON. Prenant l'exemple des Perses, ces exportateurs de la « révolution islamique », les Perses ne peuvent entendre le mot arabe sans que la rage les envahisse. Pour eux, le Golf est perse et non pas arabe. Les Turques, les Pakistanais, les Kurdes, les Talibans, les Tchétchènes...sont tous des musulmans ils ne sont pas arabes. Pour ces peuples, il leur paraît fondamental pour le maintien de leur identité culturelle qu'ils puissent, en toute liberté, développer leurs modes d'expression sans subir d'entraves. Pour imazighen, ils ne seront eux-mêmes que lorsqu'ils disposeront des moyens d'exprimer totalement et sans contrainte leur identité culturelle et assurer la maîtrise de la diffusion de cette culture. Pourquoi devrons-nous défendre l'usage de Tamazight ? La raison est simple : Parce que « les mots sont aussi des idées » (J. Polhan) et parce que toute langue est à la fois moyen de communication et symbole d'identité. Pour Jacques Berque, la langue ne sert pas à communiquer mais à être. Être amazigh, c'est écrire et parler tamazight. C'est aussi et à la fois préserver et enrichir la culture nord-africaine. Tamazight est le pivot de cette identité culturelle, et en tant que telle, elle doit bénéficier des aides des états concernés, des gouvernements et des institutions. Imazighen, on ne le répétera jamais assez, payent des impôts. L'argent de ces contribuables, Tamazight en a tellement besoin. Comment montrer à ces pouvoirs politiques que nous adorons notre langue, notre identité, que nous ne sommes pas prêts à laisser tomber une partie de nous ? Comment attirer l'attention du voleur et du volé, du crocodile et de la victime, des nouveaux sorciers de l'Afrique et des hypnotisés ? Ce Berbère hypnotisé, volé, trahi, comment le faire bouger ? Comment casser ce complexe d'infériorité ? Comment faire de ce Berbère un Amazigh ? Il nous semble cependant qu'il n'y a pas lieu de se désespérer. Les conditions favorables pour le développement de Tamazight sont entre nos mains. Il n'est pas question de les lâcher. C'est donc en tant qu'Imazighen que nous devons agir et réagir : créer des associations, publier des revues, organiser des conférences, crier notre existence... pour le bien-être de Tamazgha. Le chemin est long, mais comme disait H. Id Belkacem : Imazighen avancent tandis que les autres reculent. On avance, c'est évident. La preuve : la question tamazight n'a pratiquement jamais été posée d'une telle façon, aussi forte et aussi revendicative. À nous de continuer dans ce chemin, fiers, égoïstes et acharnés. Le jour viendra sûrement où Tamazight regagnera la place qui est la sienne, tant qu'il y aura des AMAZIGHS !

Par Rachid RIDOUANE ZIRI
 
Avant de commencer, je tiens à rétablir quelques vérités sur l’état linguistique de ce pays qu’est le Maroc. La famille linguistique amazigh se divise ici en trois langues dénommés tarifit, tamazight et tachelhit. De même que pour les zones arabophones du Maroc où se répartissent grosso modo 3 variétés d’arabes, le darija (le plus répandu, en pleine expansion), le jebli et le hassanya. Il ne faut pas non plus oublier le français, héritage de la période coloniale (1912-1956), qui perdure dans le cercle administratif du pays et dans la haute bourgeoisie. Aujourd’hui, la maîtrise de cette langue est vue comme une marque de réussite sociale, un positionnement élevé dans l’échelle sociale.

Cette mise au point, quant au paysage linguistique, accomplie, intéressons nous au développement récent, et à leurs stratégies d’évolutions adoptées, des associations culturelles berbères.

Sentiment d’infériorité.

Je me suis longtemps demandé quelle était la raison de cette situation minorée des Imazighen dans leur propre pays face aux langues dominantes, l’arabe et le français. Et paradoxalement aussi, pour les Ichelhiyen, cette position à l’extérieur face aux militants kabyles (avant-gardistes dans le combat revendicatif dans le monde amazigh) et leur taqbaylit.

Tout cela est le résultat d’une longue (plusieurs siècles) intériorisation d’une piètre image de soi, de la ruralité-berbérité renvoyée par la bourgeoisie citadines des grandes villes, les clercs orthodoxes bien pensant et le Makhzen centralisateur.

A l'origine des complexes, ce monde urbain, où sont apparues les premières associations, est une énorme machine à arabiser par l'Ecole (arabe littéraire) mais aussi par le monde du travail, par la place de la darija dans les liens sociaux, dans la vie de tous les jours. En effet cette dernière remplit le rôle d’une sorte de « lingua franca », langue de communication commune, adoptée par les différentes communauté linguistique qui se retrouvent dans ce melting-pot urbain. Pour survivre, pour être accepté, le rural amazighophone se doit de s’arabiser. Les langues amazighs se voient acculées, repoussées dans l'intimité des maisons, des familles, car marquées du sceau honteux de la ruralité, de toutes les tares du passéisme et de l’archaïsme par les élites citadines. Elles sont rejetées des lieux de sociabilités de la Cité, siège de tous les pouvoirs, tenus par les vieilles familles urbaines et bourgeoises.

Pour ce qui est du Makhzen et à sa tête le Sultan, aujourd’hui le Roi-imam, l’uniformisation est une manière de gouverner. En aliénant les diverses populations qui constituent ses « sujets », en les arabisant il les attache à une soumission définitive. Il est « commandeur des croyants » auquel chacun doit obéissance, défenseur et propagateur de la langue sacrée » du paradis », l’arabe. Les tribus amazighs de par leur langue non-arabe et de par leur mode de vie tribale s’opposaient à l’uniformisation-arabisation du sultan-jihadiste. C’est aussi en son nom qu’est prononcé la khotba de la grande prière du vendredi, derrière lequel chaque musulman doit se ranger pour prier. Quiconque s’y refuse est jugé, par la communauté des bons croyants, de jahiliste voué aux enfers. Le Sultan se veut le chef suprême des vrais musulmans, les clercs n’étant que ses relais à travers le pays, au travers de leur discours religieux.

Les clercs, tenants de l’Islam du droit chemin, condamnent régulièrement au long de l’Histoire ces hérétiques berbères tenant d’un islam « hors du chemin » à leurs yeux. Ils ont, en effet, la particularité, hautement condamnable à leurs yeux, d’appartenir à des société où le droit civil, azrerf ou orf, fait peu de place à la religion et à ses serviteurs zélés, les tolbas et autres fqihs. Face à eux les Berbères se trouvent dans une inconfortable position d’attraction-répulsion. Si ils rejettent toute interférence des religieux dans la gestion de la communauté tribale, ils sont subjugués par ses tenants de l’Ecrit et de la langue du prophète impeccable. Une langue étrangère à la vie courante, par là mystérieuse et porteuse de récompenses bénéfiques (pour l’au-delà rien moins que le Paradis, et pour le bas-monde un poste dans la fonction publique ou tout du moins dans un « bureau »), monde plus ou moins inaccessible, surtout à la campagne, à la majorité.

Le paradoxe des Amazigh.

C’est à partir de là que le travail des « associations » devient contradictoire.
Contradiction dans la défense même de la "part" amazigh de la société. Elles parlent de pluralité dans son discours mais milite pour l'uniformisation des langues berbères, et ce faisant, renient et jettent aux oubliettes, comme l’héritage d’un passé honteux, ces langues maternelles (tachelhit, tamazight, tarifit) qui reflètent trop la ruralité, l'archaïsme, la « honte ».
Ce faisant, ils tombent dans les excès qu’ils se disaient combattre. Ils défendent alors une identité "sublimé" de l’amazighité, qu'ils ne voient qu'en opposition à l’arabité officielle des panarabistes et autres baassistes de bas étage ; à tel point qu'ils reprennent les même chemins tortueux de ces derniers qui conduiront immanquablement à un ultime échec, ultime mais définitif cette fois-ci car l'alphabétisation-arabisation poursuit toujours son triste labeur de destruction. Tristes singes tentant d’imiter son maître en croyant se révolter.

Sous prétexte de pragmatisme et de "réalisme" politique, on n’ose s’appuyer sur les forces régionales des pays amazighs, on n’ose défier la « symbiose du peuple pour le glorieux trône alaouites » et l’unité sacralisé d’une « nation unie et indivisible ». En clair un manque de courage politique flagrant face à un autoritarisme qui utilise le nationalisme et le chauvinisme teinté d'une vision religieuse sectaire et puritaine.

Cooptation des élites amazighs.

Face à ces quémandeurs de reconnaissance sociale, l’Etat met en marche sa machine de récupération systématique des "élites", universitaires, dirigeants d'association importante (Tamaynut, AMREC). On promet à droite (promesse non tenue du discours télévisuel d’Hassan II de juillet 1994 de l'enseignement des "dialectes") on donne à gauche (journal télévisé quotidien en langues amazighe de 5 minutes à peine).

A la suite du Manifeste de Chafiq, soufflé par les hommes du Palais, on annonce en grande pompe la création de l’IRCAM et par là la réhabilitation de la part amazigh de l’identité du Maroc. Les pontes de l'IRCAM (nommé par le Prince) se comportent dignement au départ, refus pour certain de la pratique du baise main royal, menace de démission si l'alphabet latin n'est pas utilisé dans l'"optique" de l'enseignement des langues amazighs ; mais déjà happés par le monstre makhzénien, ils sont lentement digérés par la bête. Ajouté à cela un manque de courage évident du Palais face aux intégristes (parti, dit modéré, du PJD mais qui n'a dans son discours de modéré que son allégeance aux Alaouites) suivi d'une politique de fort lobbying et de promesses de postes et d'autres privilèges aux membres coopté de l'Ircam, ont amené à la compromission du choix des tifinagh. Alphabet pour le moins archaïque et qui a pour grand défaut d’ajouter pour les futurs élèves l'apprentissage d'un troisième alphabet, en plus de l’alphabet arabe pour l'enseignement de la sacro-sainte-paradisiaque-indéboulonable et inattaquable langue du Coran; et de l'alphabet latin pour l'enseignement du français essentiellement, mais aussi de l'anglais de plus en plus et de l'espagnol dans le Nord du pays.

Singer, imiter, ne pas tenir compte des erreurs, pourtant flagrante, de la politique linguistique menée par le Maroc depuis son « indépendance », tout ces "faux départ"; tifinagh, la négation du pluralisme linguistique amazigh par le projet de mettre en place, à très long terme il est vrai (plus on gagne du temps...), d'un Esperanto berbère artificielle et déconnecté de la société, nous amène à conclure que la place qu'occupe aujourd’hui la culture amazigh au Maroc est à son maximum. Si elle est enseigné ce sera sous la forme d'un corps étranger, d'une langue étrangère doté d'un alphabet utilisé seulement au Maroc et nul part ailleurs.... tout celà n'augure rien de bon quant à l'avenir.

L'affaire des panneaux "tifinagh" à Nador, les violentes et successives répressions des militants estudiantins (Imtghern, Agadir et Marrakeh), sans parler du népotisme et du clientélisme qui ronge le tout neuf IRCAM et de son attitude obséquieuse à l'égard du Palais, ne font hélas que confirmer cette vision pessimiste pour les Imazighen.

Un ultime sursaut ?

Mais rien n’est perdu, il suffirait que nous nous reprenions en main. Les associations amazighes se trompent de stratégie. Ils combattaient le Jacobinisme de l'Etat et la défense de la pluralité linguistique. Ce n'est pas maintenant en reprenant les valeurs de l'Etat, logique d'uniformisation qui veut que plusieurs langues ne peuvent cohabiter dans les frontière du pays, qu’ils vont réussir. Elles se trouvent aujourd’hui effrayés à l’idée de se voir accusé de remettre en question « l'Unité » sacralisée du pays (il faut savoir qu'on sacralise aussi les pierres des Palais royaux dans ce pays) et n’osent avancer que des revendication minimalistes d'une sorte de bilinguisme simpliste arabe-berbère. Bien entendu par berbère il faut comprendre l’Esperanto qui doit être façonné de toute pièces par les laboratoires des savants fous de l'Ircam.

Alors qu’en allant au bout de la logique de la défense des peuples autochtones défendue à l’Onu, de celle des langues régionales défendue aujourd’hui par toutes les nations éclairées, l’on pourrait mettre en place l’enseignement des langues maternelles qui ont une véritable assises sociales et non ce stupide équivalent amazigh de l'arabe classique qui a conduit à la « production » de générations « d'analphabètes polyglottes ».

Un enseignement et une régionalisation radicale et générale sur toute l'étendue du territoire, à l'instar de l'Espagne voisine, avec l'enseignement de Tachelhit dans son aire d'extension (Haut-Atlas occidental, Plaine du Sous, Anti-Atlas et Bani), le Tamazight (dans le Moyen-Atlas et le Haut-Atlas oriental) et le Tarifit dans le Rif et chez les Aït Iznasen. Et de même avec la Darija, le Jebli et le Hassania dans les autres parties du pays. Pour enfin jeter aux oubliettes cette langue des Clercs et autres Marabouts ou plutôt pour la reléguer dans les timzgadiwin et autres Masjid d’où elle n’aurait jamais dû sortir.

Il faut aussi faire de la sphère urbaine un monde où les langues amazighs ne seront plus synonymes de cul terreux , de paysans et autres gentillesses. Celà peut se réaliser par un travail régulier et encadré par ces mêmes associations qui ne manifestent trop souvent qu’entre 4 murs. Multiplier les discussions en langue amazighs dans les lieux de sociabilités de la ville, les cafés, les bus, rendre la rue aux Imazighen. Décomplexer les générations qui nous ont précédés par l’exemple… le combat ne fait que commencer pour que reverdisse l’Amazighité.

(source: forum mondeberbere.com)
 
Code:
trois langues dénommés tarifit, tamazight et tachelhit

D2nommés officiellement.

LE terme "Tarifit" a été introduit artificiellement au moment des fameux journaux parlés en Tamazight.

Les Rifains ont toujours employé le terme TAMAZIGHT.

Dénominations volontaires pour établir la division.
 
Pas sûr de plus "dès lors qu’il n’y a pas d’intercompréhension entre êtres humains utilisant deux codes linguistiques différents, on parle de langues différentes". C'est les cas pour ces 3 langues: 'tarifit', 'tamazight' et 'tachelhit'

[ Edité par Talalit le 28/8/2004 21:16 ]

[ Edité par Talalit le 28/8/2004 21:17 ]
 
Azul felam
à savoir dans tout le nors afrique les noms commence par T (feminin) A (masculin ) maman est de la kabylie et je cemprends tout ses parlers meme je chate avec un ami en libye et c'est meme chose , le rif il faut etre vigilant avec le K qui deviens CH Tafukte = Tafuchte , Kem = Chem... et le Y et L qui deviens DJ Ayiss = Adjiss , Afolouss = Afdjouss... c'est des simple differences dans la prononciation que j'ai remarquer moi meme quand je visite les regions amazighes comme khnifra et tinghir , boumaln dades...et comme dis Gabriel Camps (ati rhem akouch amkran) : Il suffit pour une ou un amazighe de passer une semaine dans une autre region amazighe n'importe ou dans le nord afrique pour qu'il s'adapte aux coutumes et le parler regional de la region ... je ne suis pas un linguistique mais peux etre shtromph auras son mot à dire ;-) sinon je vais te chercher trop d'exemples et des ouvrages qui montre que la langue amazighe existe dans tout le nord afrique malgres que jamais les amazighes ont ete reunis à la fois , vu la big distance de cette Tamazgha

NB : sans les medias des vocabulaires que en dis à SIWA en egypte sont les meme chez nous , tel que COUSCOUS et AGHROUM... meme langue entre deux peuples des deux regions qui ne sont jamais rencontrer au moin pour 11 siecles !!:-?
ça c'est un grand enigme chez les berberes .
 
Je n'arrive pas à comprendre cette tendance maladive à l'unicité... à croire que le Jacobinisme du makhzen a fait des dégats irréversibles dans la tête de nombre de petits militants. L'espagnol et le Portugais sont deux langues très proche l'une de l'autre... et pour reprendre votre argument, un espagnol qui reste 2 semaines au Portugal pourra sans aucun problème se faire comprendre ...
Et pourtant Portugais et Espagnol sont farouchement attaché à leur langue respectif :-o
Pourquoi les Imazighen s'entêtent-ils dans cette voie stupide d'une unique langue? Ce qui conduit à inventer une langue qui n'existe pas ! Sans oublier les querelles de chapelles autour de chaque mot chacun voulant que ce soit sa prononciation ou son mot spécifique à sa langue (Tachelhit, Tamazight ou Tarifit) soit adopté au détriment des autres ...
Bref pourquoi faire simple quand on peut faire compliquer.. vraiment n'importe quoi... c'est triste.
 
Talalit a écrit :
Je n'arrive pas à comprendre cette tendance maladive à l'unicité... à croire que le Jacobinisme du makhzen a fait des dégats irréversibles dans la tête de nombre de petits militants. L'espagnol et le Portugais sont deux langues très proche l'une de l'autre... et pour reprendre votre argument, un espagnol qui reste 2 semaines au Portugal pourra sans aucun problème se faire comprendre ...
Et pourtant Portugais et Espagnol sont farouchement attaché à leur langue respectif :-o
Pourquoi les Imazighen s'entêtent-ils dans cette voie stupide d'une unique langue? Ce qui conduit à inventer une langue qui n'existe pas ! Sans oublier les querelles de chapelles autour de chaque mot chacun voulant que ce soit sa prononciation ou son mot spécifique à sa langue (Tachelhit, Tamazight ou Tarifit) soit adopté au détriment des autres ...
Bref pourquoi faire simple quand on peut faire compliquer.. vraiment n'importe quoi... c'est triste.
Talalit, il y a beaucoup de véeité dans ce que tu dis.Merci
Par contre oultma, tu te donne de la peine pour produire des idées, mais sache qu'il a beaucoup de gens qui sont ici pour s'amuser. Quand il ne peuvent pas s"exprimer ils passent à la violence verbale. Continue de t'exprimer ainsi, si on est pas content de ce que tu dis c'est que tu as réussi à toucher, Bravo Oultma
 
TOUFITRI a écrit :
tu te donne de la peine pour produire des idées, mais sache qu'il a beaucoup de gens qui sont ici pour s'amuser. Quand il ne peuvent pas s"exprimer ils passent à la violence verbale. Continue de t'exprimer ainsi, si on est pas content de ce que tu dis c'est que tu as réussi à toucher, Bravo Oultma

azul Toufitri , je n'ai aucune peine à exprimer ce que je ressens pour tamazight c'est naturel et spontané... c'est une déclaration d'amour pour une culture qui a fait de moi ce que je suis aujourd'hui... plus j'en apprends sur elle et plus je découvre que c'est une merveille :)

si certains ne partagent pas mon avis peu importe car moi je suis épanouie :)


merci a outma
 
un proverbe amazigh que j'entends souvent dans ma région :

" Yan urissen mani ghd yuchka, ur issen mani ira. "

traduction :

" celui qui ne sait pas d’où il vient, ne sait pas où il va. "

à méditer...


[ Edité par beda le 29/8/2004 17:21 ]
 
" nier le passé, c'est par une continuité nier le présent"

"un peuple se mobilise , répond quand on s'adresse à une chose qui est dans son profond"

Aziz CHELLAF
 
Toufitri dit : Continue de t'exprimer ainsi, si on est pas content de ce que tu dis c'est que tu as réussi à toucher

c'est quoi se language ?? si vous etes avec la reginalité dites le moi pour que je sache ?? je sais pas mais vous etes contre tout le mouvement amazighe au MAroc ! à savoir l'espagne et le portugal se n'est pas la meme chose !!! imazighens sont tous contre l'idiologie araboislamsite ... un slogan qui dit :
OHOUY OHOUY WAYD AHOUY I NCHARTES LAHAJATES TAMAZIGHTE YATE ATGA LAHAJATES URAH BDINTES

c'est difficile quand en n'as pas contacte avec tout les amazighes du nord afrique de dire ça !! tu es tres en retard talalite !! autre chose tu as le probleme de ne pas sortire de ta peau comme soussi et tu ne connais pas trop des autres composants berberes ... tu crois que ait souss peuvent militer tout seuls ??? si la cause amazighe attends souss qu'il fait quelque chose crois moi tu te trompe !!! en ai meme pas en cors arriver à 5% de chez nous freres kabyles ... amazighes !! je ne sais pas peux etre selon toi les seuls amazighes c'est le souss .
 
Tamazirt, terre des libertés, j'aime me promener dans tes jardins de palmiers et d'oliviers,
respirer ton odeur d'anis et de figuiers.

Tamazirt, je te promet qu'un jour je reviendrais,
me réfugier définitivement dans la chaleur humaine de tes contrées.

[ Edité par beda le 30/8/2004 20:48 ]
 
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