ART et PEINTURE

D' aksel
Je croyais que toutes ces fresques étaient l'oeuvre d'artisans- artistes latins, installés en Afriquedu Nord...

Oui on pourrait s’imaginer la chose ainsi au début, mais si c’était vrai on devrait pouvoir trouver trace des mêmes oeuvres de l’autre coté de la méditerrané avant le 2èmme siècle ou du moins simultanément. N’est ce pas ?
Mais si vous faites des recherches sur l’art ornemental des premières églises grecques ou byzantines, vous serez déçu par la vétusté des icônes qu'on y trouve.
Notons au passage que la religion chrétienne ne sera établie en orthodoxie qu’à partir du 3 ème siècle.
 
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Posté par Aksel
Marc Aurèle était d'origine amazigh? tu en es sûr? j'ai beaucoup d'admiration pour ce roi- philosophe, d'une grande sagesse. Si tu as plus d'informations... Pour Septime Sévère je le savais. Merci pour la photo de sa belle statue à Leptis Magna; c'est formidable qu'elle soit si bien conservée dans sa terre natale.
"Azul" ce n'est pas " bleu" en espagnol plutôt?


D’ou l’utilité du dialogue, Tu fait bien d’insister sur la question en révisant mes notes, je m’aperçois qu’il y a bien du floue au tour des origines d’Aurèle, ayant perdu son père à neuf ans il est adopté par son grand père maternel Ennius Verus à qui certain historien font remonté les origines aux sabins.
A son père présumé on donne une origine famille Amazigh séjournant en Espagne.
Une autre de famille italienne installée en Espagne
L’encyclopédie encarta le cite comme empereur d’origine amazigh, au chapitre des berbères avec Hannibal et saint augustin.
Toujours est il qu’il fut adopté par deux fois une fois par son grand père maternel est une autre selon la coutume des empereur romain qui se choisissent un successeur qu’ils adoptent comme fils, il fut donc adopté par l’empereur Antonin le Pieux
Avec tout le respect que j’ai donc pour cet empereur philosophe, face à cette incertitude que tu me fais remarquer je préfère le retirer en attente de plus de précision.


Par contre Azul est bien amazigh. Ce sont les espagnole qui l’ont hérité de nous avec les azulejos bleu. Les arabisés aussi l'ont trasformer par le mot dialectal : zelliges.
Qui sont au fait les magnifique Tuiles et carreaux de céramique bleu, qu'exportait nos ancêtres, puis produisaient en Espagne suite à la conquête islamique.

Si non vous ne voudriez pas arrêter les termes Amazigh designants les couleurs, au seul Azegzaou pour le vert et le bleu reunis !




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Posté par Aksel
En effet, c'est sublime et ces mosaïques égalent les peintures de la Renaissance en beauté et finesse. Je croyais que toutes ces fresques étaient l'oeuvre d'artisans- artistes latins, installés en Afriquedu Nord...

Et pendant les premiers siècles du christianisme en Afrique du nord? pendant les invasions des Vandales? Je suppose que les conquêtes arabo- musulmanes allaient mettre un coup final à toute cette créativité d'inspiration méditerranéenne? la fin de la représentation figurative?

Evidement comme tout le monde peu s'en douter :



Mèsinfluence sur les Arts Amazighs



A la question que posa Achabar dans un poste sur arrif. com : _comment appel ton Art en tamazight ?
Je répondis : _Voila on en est tous là, jusqu’au fond de la mémoire de notre langue le mots Art à été effacé.
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C'est ce qui arrive lorsque une idiologie sort du cadre de la proposition pour accaparer arbitrairement toutes les sphères de la pensée, prétendant remplacer et couvrir de son savoir toutes les connaissances des activités intellectuelles humaines.
Au fait avant l'islamisation forcé du nord de l'Afrique, dans une multiplicité libre de culte, les amazighs s'adonnaient à tout type d'art et leur culture était riche des foisonnements stylistiques diversifiés, spécifique à chaque zone tribale ou groupe d'influence.

Cela remonte dans le passé jusqu’au néolithique que nous avons visité

Les peintres et les sculpteurs pullulaient autant que les architectes et les artisans en tout genre au même titre que les poètes et chorégraphes.
Les peintres en dehors de créer des œuvres sacré et publique, décorait les édifices aussi bien de l'intérieur que de l'extérieur, participaient à maintenir vivant l'imaginaire et visions de leurs propres groupes, des quels ils développaient les finesses stylistiques.

Les sculpteurs taillaient des statues et statuettes où confectionnaient les bas reliefs et décorations qui couvraient les façades des grandes battisses comme les citadelles de pisé. Et comme c'était un travail qui nécessitait un entretient annuelle, ils étaient très recherchés au même plan que les peintres, d'ailleurs souvent ils cumulaient les deux activités au même temps.
Ils étaient les fidèles alliés des architectes qu'ils secondaient dans les recherche des nouvelles formes, lorsqu"il n'étaient pas eux même aussi architecte. Car il faut dire que la fréquence des constructions ne devait pas être aussi soutenue que de nos jours, raison pour la quel il fallait être polyvalent pour remplir son temps d'activité.

Les peintres dessinateurs guidaient les tisserands dans la composition du tramage des motifs qu'ils ont souvent participé à créer ou ré stylisé selon les modes ou époques.
Il ne faut plus voir nos aïeux d’antan comme les incultes que certains tentent de nous faire croire, mais tous les secteurs d'activité étaient remplie au même titre qu'aujourd'hui, avec les moyens technologique de l'époque.



Une culture n'est pas uniquement la littérature ou une langue, elle est l'ensemble des activités ou se manifeste la créativité de l"esprit humain pour marquer les traits de la culture à la que il se réfère, et en cela nous n'avons attendu personne pour manifester la notre.

Sous l'invasion arabe, les promoteurs de la nouvelle religion dépêchaient sciemment tout azimuts leurs opportunistes prédicateurs pour répandre par la ruse et l'astuce les germe de l'arabisation sous le couvert d'enseignement religieux.
Avec la prolifération des zaouïas dirigés par des hommes qui se souciaient peu de leurs totale ignorance de la culture amazighe ou de toute culture tout court, puisque le but qu'ils poursuivaient pernicieusement était celui de rabaisser notre civilisation en effaçant de nos mémoire toutes traces de lien avec les symboles la représentant.

Les interdictions de toutes représentations, figuratives, dessins, peintures, sculptures ou toutes allusions qui pouvaient rappeler symboliquement notre culture, n'ont eut de cesse de pleuvoir.

En réalité s'était l'éradication totale de notre culture qui était visé au travers d’une véritable guerre souterraine et inavoué qui lui était livré à fin de réussir par la ruse se qu'ils ne leurs était pas donner par les armes, à savoir assoire la suprématie des arabes sur les amazighes et leurs territoire en détruisant leurs foie en leurs valeurs et en rabaissant à leurs yeux l'image de leurs culture.
Les rattachant à la considération de la sacralité de la langue et au caractère vénérable de tout ce qui est descendant de souche arabe.


L'ennuie est qu'au fil des siècles précédant nous avons vécu la dislocations précipité de notre tissu artisanale créatif et la totale disparitions des artistes qui l'animaient, sous l'influence dissuasives des interdictions prodigué par les enseignement des zaouïas qui proliféraient étendant leur sphère d'influence au delà du cadre religieux.
Au point que de nos jours l'art est devenu objet superflu de déconsidération et les artistes contemplés en bohémiens, conduits à vivre d'expédiant, alors qu'hier, sculpteur, peintres, et dessinateurs étaient les preux protecteurs de notre civilisation.
Ne nous étonnons plus de voir notre architecture péricliter, l'esprit de l'esthétique disparaître, et l'âme de toutes créativité geler.


Qui fait avancer les motifs et la technologie de nos célèbre tissu et tapis, les artistes ou les simples artisans qui répètent laconiquement les mêmes gestes hérité d'une époque revoulu au point d'avoir même oublier la signification des symboles qu'ils exécutent pourtant inlassablement comme pour s'accrocher aux derniers vestige de notre culture ?

Qui fait évoluer les formes du cachet spécifique de nos urbanismes, sculpte le dessin de nos places, affine le design de nos ustensiles en poterie et métaux, l'artiste ou l'ouvrier qui galvaude vulgairement les mêmes modèles depuis la nuit des temps ?

Par quoi une culture séduit et gagne la convoitise de ses produits, si non par la finesse et la qualité des articles que produisent ses artistes ?

Comment se maintient à jour une civilisation, sans la réactualisation permanente de son image ?


Ici les arabes nous imposent la sclérose de l'image de la défunte culture andalouse, parce qu'ils sont incapables de proposer autre chose.
Ils n'en bougerons pas de crainte de ne plus représenter grand-chose, par ce qu'au départ ils se sont précipité d'emprunter aux modèles, indous, perses et byzantins pour se constituer une culture de synthèse, mais le maximum que l'on pouvait atteindre de cette manière à déjà buté sur les limites des formes autorisés par les matériaux utiliser et dont les techniques aussi étaient empruntées à l'époque.

Nul n’ignore qu'en Arabie en dehors des tentes les battisses rudimentaires en pisé et les dromadaires, il n'y avait nul autre forme d'art notable.
Des matières première de transformations nouvellement créer aucune innovation ressente n'est venu appuyer ou bouleverser cette façon de faire pour amorcer une suite évolutive.



Cette culture ne nous représente pas et on ne vois vraiment pas pourquoi lui vouer cette vénération indue et continuer aveuglément à faire du sur place en la ré éditant, particulièrement lorsqu'on sait que ses initiateurs furent les artisans de la destruction de la notre par le pillage et le saccage de notre patrimoine qu'ils se sont évertuer a marginalisé par tous les moyens y compris la destruction pur et simple.
Les pierres de nos villes et citées détruites, continuent de constituer les fondations des villes arabisées construites à leurs proximités.


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Ces villes Amazighs, il y a à peine moins de 1000 ans étaient encore debout et débordantes de vie !...







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Issiwane.



A suivre...
 

( Imzwaren, Hommage aux Ancêtres, de Atanane, 2004 )


Excellent article, Issiwane et dont chaque idée est vraie! Je partage absolument ton analyse ainsi que ton ressetiment. En effet un coup mortel a été apporté à notre civilisation, du moment que notre propre génie a été considéré comme antinomique aux valeurs arabo- musulmanes. Et depuis notre esprit a été avili et étouffé, pour produire le résultat lamentable que nous observons de nos jours: sous- culture, superstitions, médiocrité, copiage et recopiage des lambeaux d'une civilisation antique qui tend à disparaître...​

Si Imazighens ont succombé c'est parce que leur génie propre a été écrasé et condamné... par des ignares despotes et criminels, les vrais barbares.
 
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De ce fait nous ignorons ce qu"aurait pu donner l'avancé des artistes amazighs ni l'influence qu'il aurait aujourd'hui sur l'art en générale s'ils n'avaient été combattus et marginalisé par l'islam qui les à vulgairement réduit et péjorativement logé au titre des (Mouzaouwiqhines).
Etant moi même peintre actif au sein de la création actuelle, je déplore ne pas disposé de temps pour entreprendre des recherches approfondi dépistant l'influence des maîtres amazighs expatrié tôt, avant le moyen age pour échappée aux interdits et donner libre cours à leurs savoir faire participant à l"essor des arts en europe.
D'autre viendrons et suivrons cette voie et je ne serais pas étonné de voir le fruit de leurs recherches nous révéler des surprises.
Positivement, nous n'allons pas récriminer ce qui aurait pu être fait et ne l'a pas été. Nous allons simplement reprendre les choses là où elles en sont et entamer la réadaptation du présent et la construction du futur.
Avant de nous projeter dans cette entreprise, jetons un oeil circonspect à ce qui se fait et s'est fait depuis que le nord de l’Africains s’est ré ouvert à la modernité venu le bousculer malgré lui.

Cette fois nous somme conscient que l'art est aussi un domaine de recherche à part entière.


Iss.


...
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La peinture au Maroc







Depuis le XIX siècle l’affluence des peintres sur le Maroc ne cessera plus, les premiers étaient arrivés pour illustré les relevés de terrain en compagnie des expéditions géologique ou topographique, suivis en suite par d’autres autonome à la recherche de la clarté lumineuse ensoleillé tel Delacroix, Matisse et tant d’autre.
Ce flux s’intensifiera d’avantage avec le déferlement des communautés européennes. Venus à la suite du protectorat s’établir directement sur le sol du pays, amenant avec eux d’autre mœurs et us.

De cet promiscuité direct, les marocains emmuré depuis longue date dans les dogmes de l’idiologie islamiste interdisant toutes représentations figuratives du naturel, durent constater chez leurs voisin forcé, leurs goûts prononcés pour les arts et la peinture en particulier, qu’exerçaient professionnels et amateurs.

Souvent ils rencontraient des artistes talentueux et d’autre moins, ayants planter leurs chevalet en pleine rue ou au dans les Soucs à coté des échoppes ou tentes improvisés des marchands, pour croquer l’exotisme d’alentour, insouciants du brouhaha, de la poussière et des foules.

Les enfants dont la curiosité devait être attisée au paroxysme, durent sans doute être les premiers à digresser les protestations dissuasives des plus âgés pour aller voir ce que faisaient ces artistes imperturbables, en s’attroupant à coté et derniers eux.
Les peintres n’étaient pas sans savoir les conditions des marocains et faisaient montre d’une grande joie et bonne humeurs des allées et venues incessantes de ses enfants turbulents. Attitude qui leurs value l’acceptation des grande séances d’esquisses qui se prolongeaient en longuement dans le temps, les fondants pratiquement en élément de l’espace qui finissait par dénoté lorsqu’il venait à s’absenter.

Les passantes et passants qui au début détournaient leurs têtes ou les dissimulaient, les unes dans leurs couvertures, et les autres dans leurs capuches à la hauteur des peintres, s’habituèrent à les voir accaparer les coins de rue tel les marchands des trottoirs, et d’agacé ils advinrent transportés de se savoir devenir les sujets d’intérêt d’artistes venus de si loin pour les peindre.
Cèdent à la magie des couleurs finissent par accepter d’en devenir les modèles consentants et se voir immortaliser sur les toiles.



Les artistes qui vivaient du métier de la peinture logeaient souvent à même les médinas et entretenaient d’excellentes relations de bon voisinage avec les habitants du quartier et ces commerçants.
A l’exemple des artisans qu’ils côtoient, il finirent aussi par avoir leurs apprentis en ces adolescents qui les accompagnaient faire leurs courses, leurs servant d’interprète avec les vendeuses du marchés, les aidaient à préparer les toiles, les enchâsser sur les châssis, transporter leurs ustensiles sur les lieux du travail ou les surveiller en leurs absence.
Ben Ali R’bati était l’un de ces garçons, vif, curieux et suffisamment doué pour réussir en cet implication d’apprentis peintre.
Car peintre on n’apprend pas à le devenir. On naît avec ce dont ou pas.





Les peintres Marocains



(Ce chapitre ne traitera pas de dresser un inventaire des peintres marocains ayant pratiquer ou pratique l’art de peinture sous une forme ou une autre, mais tentera de faire une lecture des principales tendances qui ont retenue la préoccupation des divers générations de nos peintres tout au long du siècle précèdent)


Ben Ali R’bati (qui n’a de r’bati que le nom, puisqu’il vécu et grandit à Tanger dans l’entourage des peintres étranger qui y séjournaient)
De notoriété il est considéré comme le premier Marocain qui exerçât l’art de la peinture sur toile. Les historiens marocains de l’art le classifient injustement par mis les peintres naïfs, pourtant il n’en est rien.

R’bati avait une certaine grande aisance avec la perspective, dessinait assez bien, reproduisait facilement la notion de la profondeur et utilisait déjà la palette chromatique des fauvistes, ce qui est normale vue son époque et les artiste qu’il était amené à côtoyer et de qui d’ailleurs il du d’avantage grappiller les techniques plus qu’ils ne les lui ont apprises.

De ce fait, il est l’unique artiste Marocain qui accompagna un mouvement stylistique en son temps. Il le fit brillamment, d’ailleurs et brossait des oeuvres retentissante d’authenticité prisent au quotidien de la vie marocaine. Ses toiles se vendaient assez bien dès 1920.
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Aujourd’hui encore son itinéraire comme son œuvre restent énigmatiquement entouré du mystère de la rareté de ses tableaux mis en circulation.
Ceux qui ont la chance d’en posséder, et ils sont nombreux, les gardent jalousement protégé par le secret de leurs anonymat.



Iss.


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Les Naïfs








Cette méthode regroupe un ensemble d’artistes reparties entre les débuts du XX ième et sa seconde moitié, il en est même qui continue à l’utiliser der nos jours.
L’art naïf comme son non l’indique n’est ni une école proprement dite ni un courant. C’est le style dont le quel s’expriment instinctivement tout ceux qui sont plus au moins douer pour le dessin ou la peinture sans en avoir reçu une éducation préalable des notions des proportions du dessin, de l’anatomie, des bases de la géométrie, de la perspective, des couleurs, et des divers techniques de la peinture en générale.




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Les pionniers



Ceux qui eurent l’opportunité de suivre les cours des écoles de peinture qui ne ferons leurs apparitions qu’à partir de 1933 pour celle Tétouan et 1944 pour celle de Casablanca, formeront le premier noyau des peintres instruits dans les règles de l’art.

Ils se pencheront sur la question de la peinture avec sérieux, conscient que l'art est aussi un domaine de recherche à part entière, qui participe au développement et l’assise des sens de l’esthétique, progressant sur les sentiers des concepts de l’imaginaires.


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Iss.



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<TABLE id=HB_Mail_Container height="100%" cellSpacing=0 cellPadding=0 width="100%" border=0 UNSELECTABLE="on"><TBODY><TR height="100%" UNSELECTABLE="on" width="100%"><TD id=HB_Focus_Element vAlign=top width="100%" background="" height=250 UNSELECTABLE="off">Les peintres Marocains suite



On ne cesse de tourner en rond pour revenir au même point


Les créateurs lucides des années soixante savait très bien que de peindre en surréaliste, en cubiste ou en abstrait n’apporterait en soi rien à l’art, si non que d’imiter ce qui se faisait déjà et que cela ne les mènerait nul part.
Pour recréer, il leurs était nécessaire en un premier lieu de réapprendre à correctement repenser en fonction de sources et d’histoire authentiques, renouer avec l’essence même de leur culture, se ré approprier leur identité pour ré asseoir leur réflexion sur l’assiette de ses bases originelles.
Le sens esthétique d’une culture ne s’improvisant pas de fausses allégations ou d’imbrications rapportés.
Tout comme sa philosophie ne peut être constituée que par l’enchaînement cohérent des suites de cheminements de pensés des esthètes qui se sont relayés au travers de l’histoire pour forger la matrice identitaire et culturelle.

L’hostilité de la classe dirigeante, conformiste et soucieuse de défendre les fondements idéologiques de sa domination politique, économique et sociale, haïssait profondément les tendances novatrices qui agitaient les milieux artistiques.
Elle leurs imposa le déni et le non sens habituel, ses intellectuels révérencieux de service, ne firent aucune éloge à leur œuvre de recherche.
Toutes les tribunes culturelles se donnèrent le mot pour ne point faire écho de leurs travail, même les salle d’exposition ouvertes par certains centre culturelle étranger leurs furent inaccessible, contrecarrant la promotion de leurs art, ces salles multipliaient exposition sur exposition des peintres naïfs !
Comme si en ce pays il n’y avait que les naïfs pour représenter notre art.

Par ces blocages prémédités (qui ne peuvent fonctionner qu’en un milieux évidemment maintenue inculte) la fleur de nos artistes furent marginalisés et à défaut de la reconnaissance attendu, vécurent dans la misère la plus sordide, honteusement imposée par le rejet don’ ils font l’objet.
Sauf quelque exception, grand nombre découragé fut contraint d’abandonner la profession et se recycler en autre chose.





Le contournement



La tentative de contournement qui a réussi à percer les barrages et planter les germes du questionnement chez les avisé du langage picturale, réside en l’œuvre des peintres des années 80 qui se sont mis à la mode peindre des lettres alphabétiques éparpillées morcelées sur la surface des la toiles. Et où les vaillants sentinelles de l’inculture étatique pour les avoir laisser passer, ont cru avoir affaire à une nouvelle forme de glorification de la lettre et calligraphie arabe à tournure artistique, alors qu’il s’agissait au fait de crier tout haut leurs dégoût et refus de se soumettre au conditionnement figé, des pavés de textes sacralisé soumis à la contemplation générale à longueur du temps en guise de modèle in détrônable du concept esthétique.

Qu’en éclatant cet imbrication de signes, les sortant du carcan qui les engluaient et pulvérisant du même coup sa géométrie étriquée lassante de répétition immobile, ils ré libéreraient la ligne qui les constituaient pour désencombré les esprits et les inciter à recomposer avec ses lignes dépêtrés, les créations futur.


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Les irréductibles érudits




Les quelques exceptions qui n’ont jamais lâché la rampe pour avoir entamer leurs premières recherches depuis 1960 et choisi de continuer sur la même lancé sans en en bouger, restent les rares peintres marocain à avoir raison d’être sur la meilleurs voie.


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Farid BELKAHIA de Marrakech
Mohamed MELEHI d’Asilah
Mohamed KASSIMI
EL H’BOULI de Méknes.
Mohamed CHEBAA de Tanger.
Abderrahman RAHOUL
Mohamed HAMADI
Mustapha HAFID de Casablanca.
Saad SEFFAJ de Tétouan.
Abdelkebir RABII de Boulmane
Fouad BELAMINE,
Abdellah FAKHAR,
Aziz ESSAYED d’Oujda
Abdellah HARIRI de Fes


Tous puisent du répertoire Amazigh l’authenticité de leurs recherches créatives.
Leurs noms sonnent fort du poids de la longue histoire de leurs déterminations, malgré leur mise à l’écart par notre prétendue intelligentsia redondante de futilité.





Issiwane.



A suivre…
 
Merci Issiwane, pour cet exposé que j’ai plaisir à suivre.
Est-ce que l’on peut on dire qu’aujourd’hui, au Maroc, la peinture s’est libérée d’un certain nombre de carcans qui l’étouffait en l’empêchant d’évoluer ? L’expression artistique est elle libre à défaut d'être comprise par "l'intelligensia"?
N’y a-t-il pas davantage de galeries d’art ( notamment celles ouvertes par des étrangers) prêtes à parier sur de jeunes artistes ?
Si je comprends bien, la renaissance des arts au Maroc, passe nécessairement par une réappropriation du patrimoine culturel amazigh ? Pourra t’on parler de ce fait d’un art ( au sens large) amazigh ?
 
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Posté par tazerzte :
Est-ce que l’on peut on dire qu’aujourd’hui, au Maroc, la peinture s’est libérée d’un certain nombre de carcans qui l’étouffait en l’empêchant d’évoluer ? L’expression artistique est elle libre à défaut d'être comprise par "l'intelligensia"?




Dans les esprits de certains peintres lucides et conscients du rôle que l’art est la peinture ont à jouer, oui.
Par contre dans la société comme au près de notre In-intelligentsia elle reste objet de curiosité, pas qu’ils aient une culture des arts et de l’esthétique et qu’ils n’entendent pas une expression en particulier, mais tous demeurent interdit devant une manifestation si étrangère à leurs sous culture, qu’ils ne savent réellement comment l’aborder ou réagir vis-à-vis du phénomène.
Les soit disant critiques d’art, sont complètement largués, et lorsqu’ils s’avisent de balbutier quelques ânonnements, s’attachent à la beauté de la salle d’exposition ou aux gens qui y ont assister au vernissage d’un peintre nommé.
Quand à la critique objective du peintre et du contenu de son art, ils sont renvoyés aux calendres grec.


N’y a-t-il pas davantage de galeries d’art ( notamment celles ouvertes par des étrangers) prêtes à parier sur de jeunes artistes ?



Nous n’avons hélas pas de Galeries au sens concret du terme, mais des marchands de tableau qui tentent de se mettre au goût des arts pour se gargariser de snobisme dans les soirée parvenues de tous ceux qui se targuent d’apprécier la peinture sous forme de croûtes folkloriques placardés aux mures de leurs salons ( je ne mâcherais pas mes mots et compte justement consacrer un petit passage au Galeries et ces marchands de tableaux).
Alors que les marchands de tableau étrangers installer ici profitent justement de la manne que pressente les curieux de leurs ressortissant de passages ou installés, avides d’exotisme et de folklore très, très bon marché.


Si je comprends bien, la renaissance des arts au Maroc, passe nécessairement par une réappropriation du patrimoine culturel amazigh ?




Lorsque qu’on répond à cette question on répond du même coup en large part à celle qui suit.

Pourquoi la peinture que produisent les centaines de peintres ayant élu domicile au Maroc n'est pas considérée comme peinture marocaine ?

Pour la simple raison que leur penture puise ses bases dans l'enseignement de courant nés en occident et par la même reste représentative de son esprit.


Lorsque nos essayistes tentent l'expression dans ces courants, ils se révèlent ne faire que de l'imitation pur et simple
Par contre des qu'ils sortent des sentier battue pour proposer une nouvelle tendance et cherchent à les exprimer sur la scène internationale pour susciter son encouragement et la reconnaissance qui leur fait défaut. Ils se trouvent ranger automatiquement dans la case de la peinture tiers mondialiste.

Et pourquoi la critique qui daigne darder sur leurs recherches ce regard faussement emprunt de la compassion qu’en aurait pour un adolescent encore immature, ne se laisse t- elle pas séduire par leurs tentatives ? Et que pour finir ils rentrent bredouilles d'avoir exposer en plein anonymat dans une salle obscure des bans lieux, lorsqu'ils n'ont pas été catapultés par relations à des expositions arrangés dans les embrassades ou lors de foire marocaine organiser à l'extérieur.

C’est que nul n'est dupe (et contrairement au dicton qui dit nul n'est prophète chez lui) la peinture elle, se doit de faire ses preuve chez elle, avant de prétendre chercher la reconnaissance et la renommé externe.



La Peinture n'est pas le fait de peindre, ou de remplir la surface d'une toile du chatoiement de jolies couleurs harmonieuses qui captivent le regard uniquement par la beauté de leurs composition, elle est d'abord l'expression d'un état d'esprit esthétique bien assis dans l'analyse de la thèse qu'il est supposé défendre au delà des formes.

La proposition d'une novelle philosophie du beau et du regard, issue et se rattachant à une suite de concepts cohérents établis par une culture donné et participant par sa nouveauté à apporter un renouvellement ou une mutation fondé.

Pas un saut d'humeur subitement jaillissant du néant, faisant du tapage dans le seul but du vouloir paraître.

Voila pour quoi une certaine peinture n'arrive pas à percer au delà de sa bulle protectrice.


Il est tous a fait exact que l'art est internationale dans la mesure ou il est patrimoine de l'humanité.
Mais avant il a à donner la preuve de son identité en édifiant ces nouvelles perceptions, reconnues à l'esthétique de la culture qu'il est sensé évoquer et qui contribue ainsi au patrimoine humain en tant qu'art bien établit chez lui d’abord.
En suite fort de cette reconnaissance nationale, l’internationale ne tardant jamais, il peut ce frotter à la concurrence de l'art universel en proposant sa nouvelle affirmation s'ajoutant ou imposant une nouvelle vision.


Chez nous les prémisses d'un courant existe bien, dispersé sur les toiles de peintres différents qui se sont exprimer tout au long des dernières décades sans avoir mis le doit sur leurs trouvaille, par fausse modestie expressive, par timidité et manque d'audace, et particulièrement par ce surplus de narcissisme survenue trop tôt et qui les fait oeuvrer chacun de son coté, alors que l'esthétique l'art est la peinture est question de consensus puisque il représente un courant d'idées qu'ils illustrent.
Dans toute l'histoire de l'art, les peintres ont réussit à percer en groupe crédible, jamais séparément.


Ici aussi c’est une faute tactique que de chercher à se hisser individuelement en se faisant messager de soit même, ce qui n'a aucun sens et ne peut conduire à une acceptation ou reconnaissance ni interne et encore moins externe.
Les occidentaux en toujours basé leurs art sur la construction des leurs prédécesseur dont il ont tour à tour défié les théorie pour en planter de nouvelles. Ils défendent une vision particulière à leurs esprit et philosophie à la quelle au font nous n’adhérons pas, particulièrement avec notre philosophie qui insert le volet religieux amalgamant le philosophique et la gnose théologique.


Tout les courants actuel de la pensée esthétique de l’art et de la peinture se sont libérer depuis l’avènement de l’art nouveau, de l’idée du beau émanant du model issu du concept immuable d’essence divine, pour la replacer en la responsabilité de l’homme qui considère l’approfondissement de sa recherche à l’infinie.
Nos valeurs en générale confuses, donnent une allure bien différente, pourquoi dans ce cas s'entêter a vouloir en toutes choses être admis dans leurs sphères de pensés avant d'avoir décanté la notre.


Voilà pourquoi sans l'assise correcte de l'assiette de notre culture, qui pour en être une ne supportera aucune imbrication exogène, nous ne pouvons prétendre figuré une esthétique fractale, cet espèce de monstre hybride tentant de représenter un mirage né uniquement dans des esprits sans rapport avec la culture ou les arts.

Il est question de probité morale vis avis de l'art et vis à vis de nous même et vis a vis de la poussier ou s’étendent nos racines pour puiser la métier qui nous fait.


Pourra t’on parler de ce fait d’un art ( au sens large) amazigh ?



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Donc votre quatrième question est très pointu, et émane de cette large vision qui entend l'art au sens universel. Ce pendant on voit bien l'étendu que sou tend l'équivoque de la dualité contraire de l’épreuve de l'art, d'une part il se veux distinctif et marqueur culturel et d'un autre il tend à séduire l'ensemble des cultures par ces concepts.
Tant mieux si par cette dernière il se trouve dans l'obligation de soumettre les valeurs qu'il porte à la confrontations générale dans la concertation multiculturele internationale, pour accéder au rang de Grand Art, ou pas.




Issiwane.
 
Je tiens à vous remercier pour les réponses approfondies que vous avez eu la patience d'apporter à mes interrogations.
J'espère que ces peintres lucides et conscients comme vous dites ne se décourageront pas et qu'au contraire, ils feront des émules.
L'art, a , il est vrai , une vocation universelle, cependant je souhaite que ces artistes soient reconnus et appréciés en terre amazighe: cela ne signifierait qu'une chose: que la société amorcerait un nivellement... par le haut ( démocratie-éducation- essor économique- redistribution équitable des richesses-ouverture d'esprit).
 
tazerzte said:
tazerzte said:
L'art, a , il est vrai , une vocation universelle, cependant je souhaite que ces artistes soient reconnus et appréciés en terre amazighe: cela ne signifierait qu'une chose: que la société amorcerait un nivellement... par le haut ( démocratie-éducation- essor économique- redistribution équitable des richesses-ouverture d'esprit).


Merci Issiwane pour ton analyse originale et lucide de la situation des arts plastiques au Maroc en particulier, mais je pense que cela concerne aussi les autres pays de l'Afrique du Nord avec lesquels nous partageons la même Histoire et le même destin. C'est une esquisse critique de la plus grande importance car les arts plastiques sont un indicateur fiable et bien visible de l'état de du développement culturel ou de la stagnation d'un pays, d'un peuple.

Comme tu l'as bien souligné la décadence des arts _ donc de l'état de santé de notre pays_ fut un long processus de décomposition de notre culture et de l'étouffement de notre esprit créateur.

L'art est la manifestation la plus élevée, la plus libre de l'esprit humain, de son génie: un peuple ne peut grandir ni s'épanouir si l'expression artistique est muselée, méprisée, pire si elle se trouve combattue et interdite ou mise au service d'un pouvoir politique ou d'une idéologie.. Si l'on constate l'état de médiocrité, pour ne pas dire de nullité dans lequel se trouve notre " vie culturelle" depuis des siècles, les causes d'une telle déchéance, on ne peut que se rendre compte que c'est dû justement à la mainmise d'une idéologie totalitaire iconophobe et iconoclaste sur notre identité et l'expression de notre génie spécifiquement nord africain et méditerranéen.

Cela fait des siècles en effet, depuis l'Antiquité, que nous ne sommes plus libres ni épanouis, que nous ne rêvons plus, que nous n'imaginons plus, que nous ne créons plus et que nous nous sommes laissés dépouiller de toute préoccupation esthétique, que nous n' inter- agissons plus avec notre environnement dans des rapports de questionnement: la religion, puisqu' il faut la désigner, a pris des proportions énormes chez nous, empiétant sur toutes les formes de créativité et de pensée. La religion s'est chargé de toutes les dimensions de notre pensée, prétendant résoudre toutes problématiques et a mis au ban tous ceux qui essayent de créer, d'inventer et de parfaire de nouvelles formes d'expression: la création, l'art, la poésie furent soit sacralisés et mis au service uniquemet du sacré, soit diabolisés quand elles cherchent à s'exprimer en dehors du cadre religieux.

Pourtant l'art occidental de la Renaissance s'est développé grâce à la contribution directe de l'Eglise catholique, en Italie en particulier et en Europe en général. Pourquoi? L'Eglise caholique a soutenu les artistes, permettant l'éclosion et l'affirmation de grands génies: c'est que l'Eglise considérait l'art comme une expression humaine à la gloire du divin: Michel Ange, Raphaël, Fra Angelico, Titien et bien d'autres illustres artistes plasticiens et musiciens, poètes se sont épanouis grâce au mécénat de l'Eglise.

L'Islam par contre n'a pas favorisé les artistes quand ils cherchaient à s'exprimer en dehors de son cadre rigoureux. Par contre il soutenu des artisans (mâalems ) qui ont exprimé tout leur savoir faire codifié dans un cadre strictement religieux: architecture, calligraphie, enluminures de livres sacrés, objets de la vie quotidienne.

( à suivre... )
 
C’est beaucoup plus que des prières d’espérance qu’il faut faire pour vivre son amazighité au quotidien.

Il faut évacuer de son environnement immédiat tout ce qui n’est pas identitaire. Son mobilier, sa décoration et ses ustensiles, de façon que les générations montantes s’érigent dans la fierté et l’admiration de leur culture.

Il faut encourager nos artisans par la consommation de leurs productions, leurs acheter leurs articles, afin qu’ils puissent se maintenir permanent.
Découvrir et faire connaître nos artistes, à commencer par les plus humbles.

Promotionner nos arts en générale. Nous avons une foule innombrable d’association prétendu culturelle, pourquoi n’organisent elles pas des exposition pour les artisans tisseurs, les femmes qui produisent nos magnifique tapis, ces merveilleux artisans de la bijouterie traditionnelles.

Dans le temps il y avait de sublime ceinture en tissu ouvragé de motifs et broderie incrusté, que les femmes se passait au tour de leurs tailles, et qui sont de véritable œuvre d’art confectionner avec tous le savoir faire de l’époque et l’amour de bien faire.
On serait curieux de savoir combien ces travaux pourraient nous inspirer.
Et en retrouvant cet art oublier, on y ré discernerait tout les trésors qu’il renferme.
 
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Pendant 14 siècles les artistes et artisans Imazighens se sont contentés de recopier et de répéter les mêmes motifs, les mêmes figures que celles inventées par leurs prédecesseurs du Néolithique et de l'Antiquité, sans modification, sans inovation. L'état de notre peuple est resté identique en mentalité à celui de nos ancêtres; certaines gravures rupestres témoignent même de plus de créativité, de beauté, de génie libre et inventif, comparées au travail médiocre et répétitif de nos artisans contemporains.

Comment faire naître alors un art amazigh du chaos " culturel" que nous subissons depuis des siècles?

L'art dans le sens noble du terme, l'art qui invente, qui crée, qui produit des révolutions culturelles et esthétiques, qui ouvre des voies au progrès humain, s'inscrit lui même dans une vie intellectuelle riche et en perpétuel mouvement, porté par une pensée qui s'interroge,qui se cherche et se lance des défis pour avancer toujours, l'art pictural dépend de la qualité de la pensée spirituelle, philosophique,littéraire, libérée de toute dictature théologique ou idéologique.

On ne peut produire un art amazigh digne de ce nom, ni voir des artistes Imazighens féconds, si on reste détachés de notre identité profonde, vraie, notre propre culture et génie personel, fruit de notre terroir et de notre langue. On a été empêchés de grandir, de nous épanouir, comme atteints d'une maladie génétique qui a bloqué le processus naturel de notre croissance. On est à l'état d'un enfant atteint de rachitisme, condamné à rester toute sa vie inachevé, malade et immature, mourant à petit feu. Tel est l'état de notre peuple et de notre culture.

Nous sommes démunis, soumis, incultes et superstitieux, notre civilisation est exclue et méprisée par les "élites", alors que l'art est par essence révolutionnaire, libre, rebelle, insolent, intelligent et ambitieux. L'art exprime un idéal, alors que nous n'en n'avons pas, il ouvre les portes interdites alors que nous sommes emmurés, l'art ne craint rien d'autre que la stérilité, l'ennui et la vulgarité alors que nous sommes des morts- vivants.

( ... )
 
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Si nous reprenions notre situation là où elle était, avant qu'elle ne fut contaminée par ce poison fatal, la religiosité mise au service du pouvoir, qui propage l'inculture, la superstition et la peur, bras armé de nos dictateurs enturbannés et des politiciens et autres intellectuels véreux à leur service, qui étouffent notre esprit?

L'art occidental issu de l'Europe, aussi abouti soit - il, ne pourra jamais répondre aux préoccupations, désirs et inquiétudes des Nord Africains. Puisque nous ne l'avons pas produit, nous ne l'avons pas vu grandir ni s'épanouir, évoluer. L'art occidental est le fruit d'une histoire d'amour qui n'est pas la nôtre. Ce n'est pas notre enfant légitime, même si il nous séduit, ce n'est pas notre âme ni notre esthétique qu'il porte. Bien- sûr, on pourra l'adopter, l'imiter, le recopier et même participer à son évolution, mais on n' apportera rien ainsi à notre propre culture et on restera dans son cercle comme des étrangers. Ce sera une forme de prostitution, tout au plus, comme nous avons su faire avec d'autres formes d'expression culturelles.

Ce qu'on appelle l'art naïf manque d'une philosophie esthétique et du savoir faire qui confère à l'art sa beauté , sa force et sa grandeur. L'art naïf ne fait pas avancer une civilisation, il ne remet jamais en cause l'ordre établi, politique ou culturel. Il n'est ni subversif ni dynamique: à peine décoratif pour les salons de bourgeois incultes, n'ayant d'ailleurs que du mépris pur les artistes. Ou pour riches Européens ignares en quête d'originalité et d'exotisme. Les artistes naïfs pullulent au Maroc comme l'inculture et la misère, au même titre que les cireurs, les gardiens de parking autoproclamés, les vendeurs de pacotille sur les boulevards, les charlatans et autres bouffons des souks, prêts à tout pour survivre. Personne ne les blâme, mais ce ne sont pas des artistes.

Les galiéristes ayant pignon sur rue exposent des artistes, mais combien parmi eux ne sont que des fumistes, des opportunistes, complices et entrepreneurs dans une affaire commerciale qui porte le vernis de l'art? Certainement parmi eux il y a des artistes valables, excellents même, mais ont- ils réussi à asseoire une tradition picturale marocaine? Sont- ils connus du grand public? Ont- ils crée des écoles et des mouvements? Leur art fait- il partie de notre culture? On ne pourrait citer que quelques rares noms, à peine connus du grand public. Et combien parmi eux parleraient au nom du peuple et au nom d'une identité amazighe bafouée?

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L'expression artistique fait partie intégrante du combat identitaire amazigh, au même titre que la chanson populaire qui s'accapare la plus grosse part, tant elle est facile d'accès au peuple, autant que la poésie et la littérature en général.

L'art amazigh devrait accompagner cette lutte pour notre liberté, la reconnaissance de nos droits sur notre sol, la réappropriation de notre culture, de notre langue. L'art devrait inspirer notre lutte, l'encourager, lui servir de témoin et de mémoire. Nous devons reprendre là où s'est arrêtée la croissance de l'arbre, tant que coule encore la sève de notre culture: reprendre les semences léguées par les ancêtres, les motifs, les symboles, les tatouages, les tifinagh et ne pas nous contenter de les recopier mais essayer de les adapter à notre époque et à nos préoccupations actuelles, les faire évoluer en partant de l'esprit fondateur de cette esthétique purement nord africaine, méditérranéenne, atlassique et saharienne.

Replonger dans nos mythes fondateurs tellement riches en significations, les ressortir de l'oubli et du mépris, pour en faire l'assise d'une culture contemporaine.

Développer une peinture historique et militante qui nous manque cruellement, tant figurative que symbolique, qui rappelle les moments forts de notre Histoire et les figures de nos héros et personnalités marquantes. Mettre à l'honneur les peintres Imazighens dignes de ce nom et leur rendre hommage en les faisant sortir de l'oubli et de l'anonymat...

L'art est une composante majeure de notre survie et de notre développement culturel: au même titre que la langue et la poésie qui expriment notre âme les arts plastiques sont l'expression de notre esprit et de notre vision personnelle du monde, un repère identitaire et civilisationnel pour les générations, un héritage intemporel. Que nous ont laissés les Anciens pour qu'on se rappelle d'eux? Leur art qui est la trace de leur âme. Que laisserions- nous à nos enfants de spécifiquement, culturellement amazigh? Nos oeuvres d'art.

Matisse, Delacroix avant lui, et tous les peintres européens orientalistes ou appartenant à d'autres courants ne cherchaient pas à déceler, ni à exprimer l'âme du peuple nord africain. Tout ce qu'ils voulaient c'était un sujet nouveau, exotique, original, qui leur serve de prétexte dans leurs propres recherches plastiques. Les peintures d'un Matisse représentant des Imazighens colorés s'inscrivaient dans la peinture fauviste et n'avaient rien à voir avec les préoccupations de la culture amazigh. Il aurait bien pu peindre à la place des Indiens Sioux ou des Bantous, le résultat serait identique. C'est de la peinture ethnographique qui a accompagné le colonialisme de la fin du 19 ème siècle et débuts du 20ème.

Alors comment rattraper ces siècles de coma profond? Comment retrouver la mémoire et le geste? Comment peut- on rejoindre le plus naturellement du monde les courants de l'art pictural moderne et nous y insérer?

Est- ce ainsi d'abord que l'on va créer les fondements d'un art nord africain?
 
Je suis assez content et ému que quelqu’un ait pu aussi profondément comprendre le malaise artistique qui se propage en Afrique du nord, et du même coup saisir les sources qui consacrent une telle léthargie.

Pour mettre du baume au cœur, je peux vous assurer que les arabisants ne s’en sortiront pas de cette confrontation avec la réalité.

Leurs esprits fossilisés depuis plus de cinq siècles, sont dans l’incapacité de produire ou préconiser une nouvelle vision des choses. Tans ils sont campé en une philosophie qui ne leurs est même pas propre, et tant pis pour ceux qui veulent les suivre sur cette voie.
Alors qu’il suffit à notre culture juste de s’ébrouer pour retrouver les marques de son élan, et maintenant que nous faisons tous appel à la renaissance et reprise de cette identité, le train s’avère être parti pour ne plus s’arrêter.

Alors produisez sans vous préoccuper de dirigisme, la culture est une science infuse chez la totalité de ceux qui en son issu, n’attendez pas d’y être conviés.

L’Art arrive sans invitation, il surprend, choc parfois, et l’emporte sur toutes oppositions.


Peu à peu l’image de notre culture reprendra ses droits, et de plus en plus forte, s’imposera d’elle-même à tous.

Contrairement à eux nous pouvons recréer, moderniser styliser et même fixionner, sans tenir compte que de nous même, alors qu’eux ne peuvent bouger sans se référer aux Syriens, aux Saoudiens, aux Libanais, aux Quoetiens, aux Imaraties, aux Omaniens, aux Yemenite, etc, qui tous se trovent à mille lieu d’avoir une vision concordante avec la réalité du monde actuel.

En conséquences les arabes et nous, ferons toujours 2.
Et sur notre sol l’Amazighité primera VITAM ETERNAM.
 
Vous, vous rappelez de l’art nouveau de la belle époque, fin XIX et début XX ème.
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En Espagne où l’on se demandait d’où un certain Antoni Gaudi architecte Catalan puisait son surprenant génie, personne ne nous donnera la réponse, ni lui de citer ces sources.
Pourtant il suffit d’observation et de laisser les œuvres parler d’elle-même.


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A l’Espagne où l’art et l’architecture ont toujours du mal à retrouver les marques de leurs culture souffrant de l’héritage des huit siècle d’image islamo mauresque. Antoni Gaudi propose à l’aube du XX siècle l’enchantement d’un style quasi surréaliste digne de Dali (qui ne manquera pas de bigrement l’apprécier et de s’en inspirer, le buvant comme du petit lait à grande gorgé jusqu'à la dernière goûte).


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Un style qui parait aux occidentaux surgir des rêves fantastiques de l’architecte, alors que celui-ci ne fait que retourner aux origines du style islamo mauresque : l’art architectural Amazigh du sud, pour puiser aux sources de cet urbanisme l’aspect des formes des IGHREM qu’il modernise un peu à sa façon.
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Ainsi il a fait, en cette période du modernisme allant de 1888 à 1926, de Barcelone le berceau de l'architecture moderne catalane. Qui grâce à lui est devenu une des capitales mondiales de l'architecture.
Aucune autre cité ne possède un ensemble architectural aussi moderne artque celui de Barcelone.<o:p></o:p>
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Iss.<o:p></o:p>
…<o:p></o:p>
 
Pour ce qui est de la cathédrale la sagrada familia il semble être aller chercher l’inspiration bien plus au sud, suivant l’itinéraire qui mène au travers du Mzab (sud ouest de l’Algérie) par Guerdaia vers Tombouctou au Mali, pour s’arrêter à Djenné ou s’élance la grande mosquée aux ligne aussi inspirés de l’architecture Amazigh.


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Aucun document ne relate qu’il ait fait ce voyage, ni atteste des sources de son inspiration, comme rien ne me permet d’affirmer preuve à l’appui qu’il s’en soit inspiré, si non les flagrantes similitudes et ressemblances avérées.<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:eek:ffice:eek:ffice" /><o:p></o:p>
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<o:p>Continuant dans la même comparaison analytique on trouve, dans ce que tout le monde s’accorde à conciderer comme l’apothéose de ses chef d’œuvres la casa mia de la PEDRERA dernier bâtiment qu’il est construit en 1910, un grand ensemble de lignes générales et de composition architecturale pompé du disign Amazigh tres ancien de la cité d’IQHBAW.



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Bien sur rien ne nous permet de dire avec certitude qu’il ait eu connaissance de ces cites comme rien ne nous interdit de justement de supposer qu’il en avait une excellente connaissance. D’autant plus que nous somme à la fin du XIX et début du XX ème, époque où les prospecteurs Européens sillonnaient l’Afrique du nord, de long en large prenant des photos et consignant tout genre de détail.<o:p></o:p>
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<o:p>Et comme il est venu plus haut certaines analogies indéniables parle d’elle-même.<o:p></o:p>
Et si nos architectes d’aujourd’hui n’étaient pas si bornés est aligné (donc sans âme créatrice propre ni authenticité artistique) nous aurions eu une des plus belle architecture du monde actuel.<o:p></o:p>
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Issiwane.<o:p></o:p>
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