mohammad a écrit :
propos lancé à un moment ou il comptait sur ses amis communistes en europe , quant il s'est retrouvé seul face à la coalition france-maroc-espagne, il n'a pas hésité à appeler à la guerre sainte.
Oumma Mohammad! Pour la nième fois La religion n’a jamais de caractère fondamental dans la lutte anti-impérialiste chez nous les Imazighns. La guerre de libération du Rif n’est pas menée au nom de l’islam ou de l’arabisme. Elle repose sur des valeurs fondamentales et historiques de la société Amazighienne : Liberté, Indépendance et Démocratie.
Je te rappelle ici la déclaration du Abdelkrimle 29 juillet 1911 :
[color=0000FF]*Qu’on ne m’oblige pas que la France justement a une réputation trop bien assise à cet égard pour qu’on lui administre des leçons de laïcité. Car nous disons que nous non plus, patriotes que nous sommes, nous ne regardons pas les choses sous l’angle religieux, mais sous les angles et du patriotisme et de l’indépendance et de la liberté. Et entre les deux pôles ainsi constitués, croie et prie qui voudra et ne prie pas quiconque n’a pas la foi. …[/color]
[color=0000FF]À nous alors de ne pas nous laisser égarer au nom de la religion et du respect que l’on étale pour elle. Que Dieu l’anéantisse cette religion si nous ne savons pas lui assurer l’indépendance pour base et si nous la privons du nerf de notre action et de la liberté.*[/color]
(Germain Ayache, les origines de la guerre du Rif, Paris et Rabat, les publications de la Sorbonne et SMER, 1981, p.185)
Plus tard, devenu le dirigeant de la République du Rif (1923-1926), Abdelkrim déclare que la « guerre sainte » dont on l’accuse est en réalité une guerre de défense contre l’envahisseur, contre ceux qui viennent piller les richesses du pays et qui sont Espagnols et Français.
[color=0000FF]*Je déclare, lorsqu’on me reproche de faire la guerre sainte, qu’on commet une erreur pour ne pas dire plus. Le temps des guerres saintes est passé; nous ne sommes plus au moyen âge ou au temps des croisades. Nous voulons simplement être et vivre indépendants et La seule chose qui nous importe maintenant,…n’être gouvernés que par Dieu. ce n’est pas l’existence d’un sultan au Maroc, mais l’indépendance entière sans réserve du malheureux peuple rifain qui est prêt à se sacrifier avec honneur pour la réalisation de ce but.*[/color]
(Maria Rosa De Madariaga, « Le Parti socialiste espagnol et le Parti communisme d’Espagne face à la révolte riffaine », dans Abdelkrim et la république du Rif, Paris, Françcois Maspero, 1973, p.353.
:-D
Pas de jihad chez les Rifains!