Gosgine a écrit :
Sionisme = LA seule Démocratie dans le coin
Pour les ignorants ou ceux qui font semblant de ne pas comprendre voici la définition du sionisme.
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Sionisme[/color][/size]
Doctrine nationaliste. Se base sur un texte religieux, la Bible, affirmant qu'Israël (Palestine) a été donné par Dieu aux tenants de cette religion, les juifs. D'après Sion, colline de Jérusalem.
Les juifs ayant été dispersés hors de Palestine au premier siècle de l'ère chrétienne par les Romains, pour s'être révoltés contre eux, ils n'eurent désormais plus de patrie. Près de deux millénaires plus tard, à la fin du XIXe siècle, alors que les juifs sont victimes du rejet (racisme, ostracisme, pogrom…) de la part des populations chrétiennes d'Europe, notamment centrale et orientale, et alors que l'idée nationale est en pleine expansion, il est proposé par un juif hongrois de former un État majoritairement juifs, en Palestine, par l'immigration de population juive. Ce mouvement de populations s'est accéléré avec le nazisme et la Shoah.
C'est donc avant tout pour fuir les sévices exercés par les chrétiens que les sionistes veulent créer un État indépendant, dans une région majoritairement musulmane, religion longtemps plus tolérante que les religions chrétiennes. Mais en se basant sur une notion nationaliste et religieuse, et faisant fi des populations autochtones.
C'est une doctrine ségrégationniste, refusant l'égalité devant la loi pour toutes personnes. Elle peut mener au racisme (voir antisionisme).
Peut entraîner une vision expansionniste (Eretz Israël, pris dans le sens de Grand Israël, pouvant englober jusqu'à la Jordanie et une partie importante de la Syrie). On n'est pas très loin de la notion d'espace vital, cher aux nationalistes et autres nazis allemands de ce début de siècle.
Un essai d'implantation d'une communauté juive au Birobidjan (extrême orient russe), par les Soviétiques, a échoué (10%, environ, sur une population de quelques dizaines de milliers de personnes). Le climat y est moins attrayant, il faut dire… Dans ce cas, il ne s'agit pas de sionisme, mais de résolution de la « question juive » par des non juifs.