Manuel TIFAWIN

Pour le reste l’IRCAM a, je pense, tenté de respecter la grammaire amazighe, que la grosse majorité des locuteurs ne percoit pas.

Je suis pas tout à fait d'accord, parce que si, par exemple en français, on conjugue un verbe on le sépare pas avec sa terminaison. ou bien pour certain mots composés tel que "aujourd'hui" au lieu de "au jour d'hui", et donc pour la raison de clarté que tu as invoqué, je trouve qu'il y a encors du travail à faire dans cet ouvrage.
Ad am : normallement ça se pronnonce comme un seul mot = Adam ou bien Ad-am.
 
amallay,
je me suis trompé c'est "s wassagh n rebbi".
j'ai aussi vu la version ASSAG.

amazzal,

les exemples que l'on a évoqué ne constituent pas du tout la terminaison du verbe ! la particule -d-n'en fait pas du tout partie, ce n'est pas la terminaison.

Par contre, l'exemple que tu as évoqué "aujourd'hui" est vrai, il y a des mots constitué comme tel même si à l'origine ils sont constitués d'une combinaison.

Par exemple, on devrait écrire "gh ass ad" mais "ghassad", enfin à mon avis...

Il faut trouver le juste milieu, une decription de la grammaire de la langue sans la décortiquer à l'extrême.


Code:
Ad am : normallement ça se pronnonce comme un seul mot = Adam ou bien Ad-am

Encore une fois, il faut commencer à s'habituer à analyser la grammaire/ Gramaticalement ,ce sont deux mots qui ne sont pas du tout lié, le fait qu'on les prononce d'uen traite ne signifie rien.

C'est comme si en français je disais "jtaime" qui doit s'écrire "je t'aime".

amallay, c'est bizarre tu connais beaucoup de mots que la plupart ne connaît pas :)

Mais IGA, vient du verbe EG : être, mettre,...là j'ai un doute vraiment...


[ Edité par agerzam le 12/10/2004 12:07 ]
 
c'est marrant que tu donnes l'exemple de ghassad, puisqu'en français son écriture elle-même est légèrement tordue, personne ne se demande plus pourquoi on écrit "aujourd'hui" avec une drôle d'apostrophe en plein milieu !
je pense qu'il faut faire le tri des mots sur lesquels la grammaire ne s'applique plus (comme ASFAN, faut-il écrire asf-ann ou asf ann ?), et surtout garder les "aberrations" telles que ghassad, ça pimente la langue... il faut juste donner un enseignement béton en grammaire amazighe pour que les locuteurs eux-mêmes puissent juger en connaissance de cause : avec l'usage et le développement de l'enseignement, ça ne peut que se normaliser.

pour IGA, je n'y avais jamais réfléchi, mais c'est vrai qu'il a le sens de "nommer" quelque chose, dans de nombreuses expressions, donc je pense qu'amallay a développé une idée intéressante là.

[ Edité par Schtrompf_i_mqorn le 12/10/2004 13:52 ]
 
Encore une fois, il faut commencer à s'habituer à analyser la grammaire/ Gramaticalement ,ce sont deux mots qui ne sont pas du tout lié, le fait qu'on les prononce d'uen traite ne signifie rien.

Ce que je ne comprends pas c'est pourquoi l'IRCAM a adopté seuleument ces 33 caractères(si je me rapelle bien)alors qu'il y en a d'autre qui sont très utilisé, surtout chez les rifains tel que le "th" qui est totalement different de "t", alors la question que je me pose pourquoi le tamazight "officiel" adopté par IRCAM se veut-il différent de celui qui est parlé quotidiennement? ce qui enchaine la question suivante: est-il possible de maitriser le tifinagh de l'ircam sans faire réference aux alphabets français ou arabe ?
 
azul,
- merci; tanmmirt ak bahra irghan:a ssi wagrzam
-le terme exacte de: "étre" = maccant (machchant)
-- - - -: "était" = "amacc" (amachch)
- çaha = intérét( maintenant ce dit: lfaytt ou lfayda) ( h.comme hmad)
- dad = pére/// da a = papa/// dadda = oncle///
--------------------------------------------------
awal: ghalx yad lli is amacc sul isul = je croiyais que il était encor vivant-----------

agerzam a écrit :
amallay,
je me suis trompé c'est "s wassagh n rebbi".
j'ai aussi vu la version ASSAG.

amazzal,

les exemples que l'on a évoqué ne constituent pas du tout la terminaison du verbe ! la particule -d-n'en fait pas du tout partie, ce n'est pas la terminaison.

Par contre, l'exemple que tu as évoqué "aujourd'hui" est vrai, il y a des mots constitué comme tel même si à l'origine ils sont constitués d'une combinaison.

Par exemple, on devrait écrire "gh ass ad" mais "ghassad", enfin à mon avis...

Il faut trouver le juste milieu, une decription de la grammaire de la langue sans la décortiquer à l'extrême.


Code:
Ad am : normallement ça se pronnonce comme un seul mot = Adam ou bien Ad-am

Encore une fois, il faut commencer à s'habituer à analyser la grammaire/ Gramaticalement ,ce sont deux mots qui ne sont pas du tout lié, le fait qu'on les prononce d'uen traite ne signifie rien.

C'est comme si en français je disais "jtaime" qui doit s'écrire "je t'aime".

amallay, c'est bizarre tu connais beaucoup de mots que la plupart ne connaît pas :)

Mais IGA, vient du verbe EG : être, mettre,...là j'ai un doute vraiment...


[ Edité par agerzam le 12/10/2004 12:07 ]
 
La règle est :

1/ de ne pas surcharger l’alphabet avec des lettres qui ne sont pas déterminantes. Par exemple si lerifain va prononcer “thamurth” et les autres “tamurt”, on écrit simplement “tamurt”, car il n’y a pas de confusion possible et le rifain saura bien comment prononcer.

2/ il faut absolument sortir du réflexe “j’écris comme je parle”, si on prend l’exemple du français, la lagnue est régie par toute une série de règles d’orthographes indispensables à la normalisation de la langue. Mais on n’écrit pas du tout comme on parle; imaginez si avait fallu inventer des dizaines de lettres supplémentaires pour différencier l’accent marseillais, du québecois , de l’Alsace, de Suisse , de Bruxelles, etc. ! Toutes ces régions ont des sons très distincts, quand les gens lisent, ils ne prononcent pas de la même façon mais quand ils écrivent oui !

L’orthographe sert à donner des règles d’écriture à la langue, son but n’est pas du tout de retranscrire fidèlement la phonétique de la langue.

Il y a un bon, document de l’INALCO qui explique cela, je vais esayer de le retrouver.


Bon maintenant il est vraiqu’il subsiste quelques problèmes. Le Tamazight a développé beaucoup de sons locaux avec le temps, la normalisation de la langue devra sacrifier les régionalismes.

Par exemple, il me semble que chez les Rifains, deux mots peuvent avoir des significations en fonction du T ou du TH.
Mais faut-il pour cela deux lettres différentes ? Le français, encore lui, a développé des règles orthogrpahiques pour distinguer les mots par des combinaisons de lettres ou autres, ex.: verre, vert, vaire,…

En Tachelhit, nous avons le cas du J emphatique. C’est un phénomène régional qui est apparu mais qui n’est pas propre à la phonétique de base du Tamazight. Ainsi, il ne sera pas possible de distinguer les mots TUJJUT et TOJJOT  ! (dans le deuxième cas le j est emphatique c’est lui qui rend le U en O : tuJJut).
Il faudra donc trouver une règle orthogfraphique pour distinguer les deux mots.


En conclusion, il ne faut pas voir l’écriture comme un moyen scientifique de description de la langue mais comme un moyen de normaliser la communication écrite, l’orale elle peut demeurer telle quelle.
 
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