Musiques du Maroc

Irsan

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Musique Amazighe et musique arabo-andalouse

Bonjour,


j'ai souvent entendu autour de moi des Marocains qui vantent le "raffinement" de la musique "arabo-andalouse". Ils ne ratent pas une occasion pendant une discussion entre eux et des Français.

Ces réactions n'est pas que des Marocains "cadres-moyens", elle est aussi des "intellectuels " marocains installés à Paris. Dernièrement, j'ai assisté à une table ronde en l'hommage de l'écrivain Rifain Mohammed CHOUKRI où un autre Rifain, en parlant de la musique, déclare que cet écrivain aimait le raffinement et par conséquent écoutait la musique "arabo-andalouse".


Les marocains de mon entourage qui exhibent la musique arabo-andalouse devant les Français, je leur rappelle qu'il existe aussi la musique Amazighe. Leur réaction est méprisante et il se moque en rigolant. La musique "chleh", comme ils disent, leurs évoquent deux références, en reprenant leurs termes : les "chikhate" zayan bas de gamme que la TVM nous en gave, et les vieux "chlehs" du Souss qui tapent avec des clous sur des jantes ou en tapant avec leurs pieds sur le sol. Etant donné que je suis Rifain, je leurs pose la question s'ils connaissent la musique Rifaine. Ils me répondent dans un air étonné en répondant : "elle existe cette musique ? j'ai jamais entendu , elle est comment ?". Cette dernière réaction ne m'étonne pas sachant le black-out des 2 télévisions parasites marocaines.

Pour eux, la musique amazighe leur évoque l'archaïsme et le sous-développement alors que la musique arabo-andalouse leur évoque le raffinement et la musique savante !
 
La musique introduite par Ziryab,le mesopotamien, a la cour oimeyyade de Cordoue constitue une musique orientale qui s etait acclimatee al Espagne......cette musique est vantee par l Occident du fait que les Cours Royales occidentales grace aux Troubadours et aux Trouveres en ont ete amusees.Une princesse britannique a meme fait ses etudes en musique chez les Hispano-mauresques .........Cette musique a servi a la naissance etd eveloppement des musiques folkloriques europeennes.
Les refugies et expulses andalous partout ou ils avaient atterris ont apporte avec eux leurs musiques...........que l on nomme du moins officiellement par l UNESCO la musqiue Andalou-mauresque........la reference a l element MAURE est important car les influences mauresques sur la musique et la danse depassent le continent europeen .....C est en Amerique du Sud que ces danses SAMBA,RUMBA,SALSA d origine mauresque que l on mesure l etendue de l influence Maure.........
Le Flamenco est lui aussi un sous produit de la musique et danse maure.........

Dans les etudes comparatives des notes musicales folkloriques il y a des relations entre la FLUTE irlandaise et la flute rifaine, entre les chants et danses de l Ariege et le Rif etc............mais la il faut voir les influences des Maures vers l Europe par des mouvements demographiques notamment les chretiens amazighes qui ont du prendre l exil apres l avenement des Almoravides( Premiers talibans de l Histoire) et surtout les Almohades et leur ethnic cleansing religieux.............

Irsan said:
Bonjour,


j'ai souvent entendu autour de moi des Marocains qui vantent le "raffinement" de la musique "arabo-andalouse". Ils ne ratent pas une occasion pendant une discussion entre eux et des Français.

Ces réactions n'est pas que des Marocains "cadres-moyens", elle est aussi des "intellectuels " marocains installés à Paris. Dernièrement, j'ai assisté à une table ronde en l'hommage de l'écrivain Rifain Mohammed CHOUKRI où un autre Rifain, en parlant de la musique, déclare que cet écrivain aimait le raffinement et par conséquent écoutait la musique "arabo-andalouse".


Les marocains de mon entourage qui exhibent la musique arabo-andalouse devant les Français, je leur rappelle qu'il existe aussi la musique Amazighe. Leur réaction est méprisante et il se moque en rigolant. La musique "chleh", comme ils disent, leurs évoquent deux références, en reprenant leurs termes : les "chikhate" zayan bas de gamme que la TVM nous en gave, et les vieux "chlehs" du Souss qui tapent avec des clous sur des jantes ou en tapant avec leurs pieds sur le sol. Etant donné que je suis Rifain, je leurs pose la question s'ils connaissent la musique Rifaine. Ils me répondent dans un air étonné en répondant : "elle existe cette musique ? j'ai jamais entendu , elle est comment ?". Cette dernière réaction ne m'étonne pas sachant le black-out des 2 télévisions parasites marocaines.

Pour eux, la musique amazighe leur évoque l'archaïsme et le sous-développement alors que la musique arabo-andalouse leur évoque le raffinement et la musique savante !
 
Remarque pertinente : nous avons intégré cette dénomination ARABO-ANDALOUSE. Tous les mots ont leur poids et cette expression légitime une nème imposture

Pourquoi n'entend on jamais l'expression ANDALOU-MAURESQUE ? Je ne sais pas qui a inventé le première expression, mais elle a été de toute évidence forgée pour encore une fois calcer le terme ARABE sur un patrimoine commun pour évacuer le terme MAURE qui équivaut à NORD-AFRICAIN.


Il serait intéressant d'étudier la contribution amazighe, byzantine, perse etc. dans cette musique déclarée pompeusement MUSIQUE ARABE D'ANDALOUSIE.

Quant à l'image que les a3jam du Maroc ont de la culture amazighe, ils ne sont pas responsable, c'est l'apartheid de l'Etat marocain qui a tout organisé.
 
Moi ce que je pense c'est que cette musique concerne 7 à 8% des marocains, c'estr a dire les arabo-andalous qui etablissent un appartheïd sur le Maroc depuis pres de 600ans.
Quant on allume la télé on ne voit qu'eux et leurs musique est vehiculée pour derraciner les Imazighen et leur faire oublier leurs grande civilisation millenaire.
Si on veut s'emanciper et refonder notre nation il faut remettre ces profiteur d'europeens arabo-andalous etrangers a leur place et faire en sorte de rehabiliter notre patrimoine dans notre nation.
en bref les fassis, r'batis slouis ou autres parvenus qu'ils rentre chez eux et nous laissent en paix dans notre pays a ecouter et exercer notre patrimoine ou musique, sinon ben il reste mais qu'il se comportent en citoyen normaus et non en super citoyen "fils de"...
 
C'est scandaleux de ta part d'entretenir un discours aussi haineux. La musique arabo-andalouse ou l'ala l'andaloussia fait partie des composante de l'identité marocaine et c'est pas de ma faute si votre oreil musicale n'a pas le raffinement nécéssaire pour apprecier cette musique!!!
 
pour ceux qui voudraient de faire un peu de tune...

Voici qq extraits d'une longue analyse économique.

Il y a un marché très prometteur à saisir dans le domaine des cultures ethniques menacées de disparition - et en particulier celle, authentique de l'Afrique du Nord, qu'est la culture berbère - pour diverses raisons :
La première est que la culture berbère (plusieurs fois millénaire) est incroyablement riche et variée. Il y a une grande variété de styles musicaux et une importante production de littérature orale authentique. Il en va du style celtique (cornemuse et clarinette en bois) jusqu'au style Chleuh qui rappelle - à s'y méprendre - la musique chinoise en passant par le style très rythmé d'inspiration africaine.
La deuxième est que la "culture" Raï - qui passe pour être celle de l'Afrique du Nord - a été créée de toutes pièces pour évincer la chanson contestataire berbère et accélérer le processus « d’arabétisation » de l’Afrique du Nord. Bien que le mot "Raï" vienne d'un genre purement amazigh (dénommé "Araï") de l'Est du Maroc et de l'Ouest de l'Algérie, sa nouvelle version arabisée est une menace pour les cultures originelles de l'Afrique du Nord : il impose le rythme oriental et use de son contenu très trivial (paroles anodines) pour uniformiser le goût au détriment de la richesse musicale. Notons au passage que cette "musique" correspond à ce que nous pourrions appeler ici de la sous-culture, ou en termes "Marketing", le bas de gamme du marché musical ethnique. Son rôle commercial est surtout de faire danser le public européen peu exigeant. Cette diffusion profite malgré tout d'une nette tendance de l'européen en général à s'intéresser de plus en plus aux cultures ethniques ou "exotiques"!
La troisième est que, malgré sa régression alarmante, la langue berbère demeure la première langue étrangère de France ! Il y a plus de 1,2 millions de locuteurs des différents parlers de cette langue et il y a une absence quasi totale (mis à part quelques radios libres de qualité très douteuse comme Beur-FM) de médias identitaires. Les productions qui leurs sont destinées (cassettes audio ou CDs) sont d'une qualité très médiocre vu qu'elles sont « produites » par des boutiquiers de cassettes de Barbès et ne sont donc nullement vendables au public européen. Ce dernier marché (public occidental), quoique embryonnaire à l'heure actuelle, pourrait s'avérer important (globalisation des médias à l’échelle de la planète) si une production de qualité était disponible. Un autre segment de marché à viser est celui constitué par les nouvelles générations scolarisées des communautés concernées, d'autant plus qu'on parle à l'heure actuelle d'introduire le berbère dans l'enseignement en France et en Hollande comme rempart à la diffusion des idées intégristes que favorise l’enseignement de l’Arabe et de l’Islam dans les écoles.
La quatrième est qu'il y a une prise de conscience de ce potentiel de la part des investisseurs du domaine musical ; pourtant aucun acteur du marché n’applique une politique commerciale cohérente :
a) Du côté de la diaspora : depuis quelques années, une seule
entreprise française, du nom de Blue Silver (aujourd’hui ‘Bloc Music’), a tenu le pari de miser sur ce marché après avoir longuement vécu sur le Raï en voie d'essoufflement. Elle a commencé à produire quelques CDs de chanteurs comme Idir ou encore Matoub Lounes (récemment assassiné) et le dernier, avec le plus grand chanteur-poète Kabyle actuel : Aït Menguellet. Ce dernier CD est le premier digne de ce nom (livret avec introduction et traduction par une ethnologue spécialisée dans le domaine de la poésie et de la chanson kabyle) mais la diffusion commerciale en reste limitée au public berbérophone du territoire français. Ce n'est que depuis cette année-ci que deux des compagnies multinationales (dites "majors") ont entrepris de signer un contrat avec des chanteurs de cette communauté et il s'agit de BMG (Takfarinas) et de Sony (Idir). Serait-ce un test avant d'en prendre d'autres? Le premier concert de Takfarinas au Zénith le samedi 25/09/99 (7.000 places) a été un franc succès ! Pour aucun des deux, on ne peut encore parler de « World Music » car ces multinationales semblent ne pas oser se démarquer du marché de l’immigration. Le premier CD de Takfarinas avec BMG est un désastre en matière d’authenticité (musique sans âme : à force de vouloir singer les « Raïmen », le rap , etc. on obtient une tambouille sans aucun goût). Il s’est pourtant assez bien vendu (30.000 au premier mois de sa sortie).
b) Du côté de la ‘World Music’ : si nous analysons de près les
pochettes de CDs éditées par la société de Peter Gabriel (Real World), nous constatons que des indications sur les peuples et les cultures concernés sont à peine décrites en quelques lignes (Abdelli : 4 lignes sur les berbères !) et que les chansons sont traduites de manière très sommaire. Quant aux critères de sélection, il y aurait beaucoup à dire sur le choix et en particulier sur le contenu idéologique. L’exemple des chansons traditionnelles d’Egypte (les chants du Nil) est saisissant : elles n’ont, en fait, pas toutes quelque chose à voir avec les vraies cultures d’origine, comme la berbère (Oasis de Siwa etc.) ou la Copte (8 à 9 millions de chrétiens gardent toujours une culture millénaire dont personne ne parle), etc.! Quant aux CDs édités par le Samsonian Institut et très bien documentés, ils ne sont vendus qu’à quelques initiés de par le monde.
Pour conclure ce quatrième point, force est de constater que tout cela ressemble plus à un bricolage qu'à un traitement systématique de la question, d’où l’existence d’un espace à occuper dans le moyen - haut et haut de gamme de ce marché qu’est la « World Music ».

La cinquième est qu’il existe un réel marché « ethnique » en Europe. Nous pouvons généraliser cet exemple à d’autres cultures opprimées comme c’est le cas de la kurde, de l’arménienne, de la tzigane, de la copte, de la catalane, de la basque, etc. qui vivent une situation similaire au cas traité ci-dessus. Le but, dans un premier temps, est de tirer profit de l’existence d’un public « garanti » qui est celui des diasporas de ces minorités résidant dans les pays européens – souvent relativement puissantes économiquement parlant - et qui sont originaires du pourtour de la Méditerranée et auquel s’ajoutera avantageusement celui des populations « d’accueil ». Leur commun dénominateur est qu’elles sont à la source de ce qu’on appelle communément « la Culture Latine » .

.....
 
je trouve que vous parlez beaucoup pour ne rien dire, vous sacralisez votre combat et vous faites croire que le marché de la musique berbere est super prometeur, en disant que tout le Monde en a peur d'ou la creation du Raï pour vous endiguer.
C'est ce qu'on appel de la paranoïa, la musique berbere est celle que je connai et nul autre, celle que je voi de temps entemps à la télé ou que j'entend chez moul l'hanout, voila et elle est tres agréable comme elle est.
 
Et bien si les artistes amazighes n'étaient pas boycottés par les medias coloniaux arabes, tu connaitrais d'autres musiques que le folklore qu'ils nous permettent à la télé, autre que ces soporifiques lalala andalous.
 
marocain et fassi said:
c'est pas de ma faute si votre oreil musicale n'a pas le raffinement nécéssaire pour apprecier cette musique!!!


Ce n'est pas notre faute non plus si tes oreilles n'entendent que ce que qu'on veut bien leurs faire entendre et si elles n'apprecient que ce qu'on leurs dit appreciable..........:rolleyes:
 
Nass el ghiwane, je connais que de nom, mais la seule K7 de Jiljilala que mon père avait, j'adorais :)

Dommage que les autorités arabes n'aient paspermi à l'ensemble des Marocains de découvrir les grands groupes amazighesde la même époque.
 
agerzam said:
Nass el ghiwane, je connais que de nom, mais la seule K7 de Jil jilala que mon père avait, j'adorais :)

Dommage que les autorités arabes n'aient paspermi à l'ensemble des Marocains de découvrir les grands groupes amazighesde la même époque.

Yessssssssssss!!! y a pas plus beau que le son du guenbri gnawi!!

hééééééééééééyhéyhéyhéy
 
Agerzam a dit : "les medias coloniaux arabes"

Bienvenue au club, parce que cela fait des années que je pense que nous sommes malheureusement colonisés.

Pourvu qu'on soit nombreux !
 
nsummer said:
Que pensez vous des groupes cultes Nass El Ghiwane et Jil Jilala ?

Jil Jilala et surtout Nass El ghiwane sont des groupes cultes de la chanson marocaine; ils ont révolutionné la chanson populaire, ont introduit la protestation et les revendications des couches sociales défavorisées à une époque où un régime policier plombait toute contestation;ils ont influencé beaucoup d'artistes, même les groupes imazighens comme Izenzarn et autres.
Nass el ghiwane sont un groupe que j'aime beaucoup et j'ai eu la chance de les voir à Agadir, mais sans le regretté Boujmiâa.
 
Là, je ne suis du tout d'accord avec toi, Aksel. Inzenzaren n'ont absolument pas été influencé par un quelconque Nass . Tout simplement parce que ils sont apparus presque à la même période. De plus, je ne trouve rien de commun entre les deux sauf que certains fondateurs de Nass Machin ( je déteste la musique de ce groupe) sont originaires du Sud, Omar Sayyid et Boujmià.

Comparons les rythmes ! Aucun lien. Comparons la thématique ! Si Nass Machin vociféraient pour le probème du Moyen Oghyoul, cela n'a jamais été le cas d'Izenzaren. Izenzaren ont toujours chanté l'homme amazigh. Point c'est tout.

Ce qui a réllement influencé Izenzaren, c'est Ihwachen et les rwayss du Souss et surtout un groupe que peu de gens connaissent: Tabghaynuzt, le premier groupe monderne au Maroc. L'essentiel des membres d'Izeznaren ont fait l'essentiel de leur apprentissage dans cette formation musicale.

Il faut aussi mettre les choses dans leur contexte international. A la même époque des groupes aussi légendaires que les the beatles et les Rolling Stones faisaient des ravages. Il est donc tout à fait normal que les Amazighs suivent. D'ailleurs, il n'y avait pas que Izenzaren, il y avait aussi Usman.

J'ai discuté plusieurs fois avez Aziz Chamkh, il m'avait dit qu'à l'époque il ne savait même pas si Nass existaient. Comment veut-on alors qu'ils influencent Izenzaren ?

Izenzaren est unique en ce genre. Il n'a été que le produit naturel d'un terroir: le Souss avec sa richesse culturelle et musicale.
 
Nass el ighwial

Ahul fellawen(t),
juste pour vous rappeler que ce groupe a été créé par un achelhey... eh oui, leur leader parlait tassoussiyt ! Pour ce qui est des rythmes, il s'agissait de rythmes assez quelconques mais inspirés, il est vrai, des gnawas et de la musique traditionnelle amazigh du sud (les instruments et la gamme pentatonique en attestent). Pour les textes c'était du trivial un peu "politisé" mais pas question de compréhention au deuxième degré comme pour les rwais, Ammouri M'barek ou Ousmane : les arabisés n'ont pas cette habitude de décoder les textes comme chez nous pour en comprendre le sens profond. Donc pas étonnant que Izenzaren ne persaient comme d'ailleurs Ousmane que dans le milieu des gens enracinés. Pour preuve, il n'y a qu'à aller sur l'excellent site www.azawan.com pour y lire les lyrics et de vérifier ce dont on parle ici pour les sceptiques arabisés qui n'ont pas encore compris que la culture amazighe est une culture profonde... contrairement à l'erzatz qu'ont fabriqué les arabistes pour les écerveler.
 
nsummer said:
Yessssssssssss!!! y a pas plus beau que le son du guenbri gnawi!!
nsummer said:
hééééééééééééyhéyhéyhéy


:) je suis d'accord avec toi Nsummer, il n y a pas plus beau que le son du guembri ( ou snitra, lhejhuj ), la musique gnawia est fantastique je la considère personnellement la plus belle et la plus envoûtante au Maroc; je joue modestement du guembri, influencé par le regretté Paca. C'es l'une des musiques les plus interessantes de notre pays multiculturel, nos racines africaines. En tout cas la musique gnawia est mille fois plus belle et plus authentique que la chanson égyptienne qui fait des ravages dans notre pays et qui dénature notre culture.

Au même titre que le blues américain sa cousine américaine c'est une musique d'une très grande force et beauté. Tu vois on peut être amazigh et s'ouvrir à d'autres influences... L'art n'a pas de frontières ni de nationalités..;)
 
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