L’intervention de Marocain et Fassi est très intéressante et à plusieurs niveaux. J’adore ce genre de propos spontanés, à l’emporte-pièce car ils révèlent beaucoup de choses. Et c’est un vrai régal que de les décortiquer.
J’ai toujours pensé qu’il faut juste débattre pour que certains qui se targuent de la marocanité en fanfaronnant à souhait, comme s’ils vont nous impressionner, pour voir, sentir la haine, le mépris et le dédain qu’ils ont envers leur hôtes amazighs. C’est inscrit dans le gênes. Ce n’est pas demain que ces gens vont changer. Je dirais même qu’ils ne changeront jamais.
Leur discours de pacotille sur le multiculturalisme marocain et leur fierté d’avoir du sang amazigh devient de la pure hypocrisie, car il est celui de la circonstance, du moment, pas plus.
Que nous apprend ce Syrien Irakien paumé au Maroc ? Pas mal de choses. La première, qui certainement nous vous a pas échappé, est son IGNORANCE abyssale de la culture du pays dont il revendique l’identité. Il faut le faire. Car personnellement, je n’oserais jamais dire que je suis chinois alors que je ne connais rien de la culture chinoise. Idem pour le Maroc, on peut pas dire qu’on est marocain en ignorant presque tout de la culture amazighe. C’est elle l’identité du pays. Elle n’est ni arabe ni française ni égyptienne.
Pour ce descendant des réfugiés andalous ( les Espagnols savaient ce qu'ils cachaient pour ne les avoir fourgués), qui écoute Nass Machin, ce qui me paraît contre nature et même à certains égards louche, Izenzaren et autre groupes amazighs à la noix – c’est l’expression de cet érudit des temps modernes- font dans le régionalisme et le racisme. Rien que cela. Et Nass Machin ? Naturellement, eux, font dans l’humanisme le plus universel.
En effet, chanter dans leur dialecte pourri leur permet quand même un accès plus qu’important au marché mondial du disque. D’ailleurs de très grands artistes internationaux et non des moindres ont été nourris des « beuglements assourdissants » de Nass machin et autre jil je ne sais pas quoi. En écoutant par exemple Cléine Dion, Bioncé…on peut facilement y déceler leur influence on ne plus que patente !
Excusez ma tendance à l’ironie, parce que lorsque vous avez affaire à des ignares et fiers d’eux-mêmes, il faut vraiment en user et même en abuser. Je vous fais les frais de ces accusations pour le moins graves contre les groupes amazighs qu'il taxe sans aucun euphémisme de racisme et de haine en les enfermant au passage dans la boite magique du régionalisme. Ce qui est en soi une condamnation sans appel.
On sentait déjà depuis pas mal de temps qu'il va nous dire le fond de sa pensée. Enfin, c'est fait. Ah ces Amazighs racistes, régionalistes, haineux ! Les colonialistes arabes, eux, sont très gentils !
Personnellement, tout cela ne m’étonne pas, plutôt c’est le contraire qui me surprendrait. D'ailleurs, j'aimerais bien savoir en quoi Nass Machin est national ? Voilà encore une supercherie, tout ce qui est arabe une forcément national.
Chez moi, qui est encore jusqu'à preuve du contraire un coin qui se trouve au Maroc, Nass Machin c'est rien. Personne ne connaît ! Une preuve que ce groupe n'a rien de national à moins de considérer mon patelain comme ne faisant pas partie du Maroc. Enfin, j'aurais bien aimé au moins on aurait pas supporté la diarrhée des ses illuminés arabistes colonialistes.
Remarquez que pour ce monsieur qui a certainement fait la mission française, Nass Machin font dans l’ART, par contre les Amazighs font plutôt dans autre chose : le racisme. Très révélateur !
Il reste beaucoup à dire, mais une chose est sûre : je ne pourrais jamais considérer ce Marocain et Fassi comme un compatriote.