Re : Poésie
Mon cher Farid Mohamed Zalhoud; j'ai pris beaucou de plaisir à lire cette nouvelle étrange, que tu as ciselé à la manière d'un Mohamed Khayredine, dont tu as hérité le verbe haletant. L'écriture narrative est ornée de poésie; la trame est un vaste chant lugubre et apocalyptique qui suggère de nombreuses interprétations, mais qui déroute également, par les référents culturels mis en oeuvre.
Au début on croit à un procès de l'impérialisme et du colonialisme, un tableau de l'Afrique post coloniale, puis, avec l'apparition du scribe, nous voici transportés dans un monde apocalyptique, ce village où survivent des personnages aux noms- sobriquets burlesques, chacun d'eux renvoyant à une dimension que l'on tente de comprendre, d'interpréter selon les pistes verbales suggérés.
Et je crois entendre l'Homme amazighe à travers les propos de Zinzin le fou, la Terre dans la confession de Félicitée Necropolis, la poésie en Matuoui Cocu, Aubergine a l'apparence et les propos de la Mémoire, Béatrice suggère aussi le chant et la poésie, Fabula c'est l'Histoire, la parole... Sans doute je me trompe dans mon interprétation superficielle, ou peut être ces personnages symboliques renvoient - ils tous à à l'Histoire et au témoignage d'un seul univers en déréclition?
En tout cas je veux y voir l'Histoire tragique d'un peuple, le notre, si ce n'est leurs noms burlesques qui renvoient à la vieille Europe.
Bravo encore pour ton écriture aboutie, ciselée de poésie et portée par un humour sarcastique et amer, où l'on se perd dans le labyrinthe d'une pensée féconde en enseignements, pour percevoir un rayon de lumière.
Hélas même le scribe, en fin de récit, trahit leur témoignage en déchirant la parole consignée sur la page fragile, les vouant une seconde fois à la mort.
Mon cher Farid Mohamed Zalhoud; j'ai pris beaucou de plaisir à lire cette nouvelle étrange, que tu as ciselé à la manière d'un Mohamed Khayredine, dont tu as hérité le verbe haletant. L'écriture narrative est ornée de poésie; la trame est un vaste chant lugubre et apocalyptique qui suggère de nombreuses interprétations, mais qui déroute également, par les référents culturels mis en oeuvre.
Au début on croit à un procès de l'impérialisme et du colonialisme, un tableau de l'Afrique post coloniale, puis, avec l'apparition du scribe, nous voici transportés dans un monde apocalyptique, ce village où survivent des personnages aux noms- sobriquets burlesques, chacun d'eux renvoyant à une dimension que l'on tente de comprendre, d'interpréter selon les pistes verbales suggérés.
Et je crois entendre l'Homme amazighe à travers les propos de Zinzin le fou, la Terre dans la confession de Félicitée Necropolis, la poésie en Matuoui Cocu, Aubergine a l'apparence et les propos de la Mémoire, Béatrice suggère aussi le chant et la poésie, Fabula c'est l'Histoire, la parole... Sans doute je me trompe dans mon interprétation superficielle, ou peut être ces personnages symboliques renvoient - ils tous à à l'Histoire et au témoignage d'un seul univers en déréclition?
En tout cas je veux y voir l'Histoire tragique d'un peuple, le notre, si ce n'est leurs noms burlesques qui renvoient à la vieille Europe.
Bravo encore pour ton écriture aboutie, ciselée de poésie et portée par un humour sarcastique et amer, où l'on se perd dans le labyrinthe d'une pensée féconde en enseignements, pour percevoir un rayon de lumière.
Hélas même le scribe, en fin de récit, trahit leur témoignage en déchirant la parole consignée sur la page fragile, les vouant une seconde fois à la mort.