Kelly, l'initiée à la chanson berbère
UNE RAISSA VENUE D'OUTRE MER
Par Taieb CHADI
Casablanca, le 21 décembre 1991. Lorsque Karen s'est présentée sur la scène du complexe Mohammed V, elle ne savait pas ce jour qu'elle est entrain de décider du sort de sa carrière. Il lui a fallu juste une chanson, le temps d'une chanson pour séduire les dix mille spectateurs venus voir les stars de la chanson berbère. Sa voix , son charme ont été pour beaucoup dans son adoption illico par les fans des Rais et des Raissas. Des fans qui voyaient une jeune frimousse française chanter dans la langue de leurs ancêtres et vibrer aux rythmes de leurs mélodies. Et de quelle manière !
Raissa Kelly
Mais la manière, Karen la doit à Ahmed Boutaleb. C'est lui qui l' a initiée aux premiers phonèmes berbères, à ses intonations et à ses valses. L'idée de la soirée, c'était lui. Et c'est grâce à lui que Karen se voit s'offrir le lendemain de la soirée son premier contrat pour la réalisation d'un album. Une semaine pour apprendre les paroles des chansons et deux autres pour les enregistrer avant de mettre sur le marché la première cassette audio de Karen, désormais Raissa Kelly.... Avec sa douce voix et son visage si angélique, elle est arrivée à se faire une place parmi le cercle restreint des vedettes de la musique berbère. Désormais, on ne peut pas parler de cette musique sans évoquer son nom comme ceux de Raissa Damssiria, Tihihite ou Tachinouite.
Mais qui est-ce est cette jeune blonde ? Et comment elle a cultivé son engouement pour la musique berbère ?
Raissa Kelly est la cadette d'un couple franco-portugais, les Chaussard. Elle est née en France, à Blois, dans le Loir-et-Cher. Là bas, elle a doucement coulé avec sa soeur Carla les premières années de son enfance avant que sa famille débarque un jour d'avril 1988 à Casablanca, rue Atlas. Kelly avait 12 ans. Elle avait aussi cette curiosité féerique de découvrir un pays dont elle ne connaît rien. Ni la langue, ni la culture, ni encore les enfants des voisins. Point évident pour un enfant qui fera naïvement ses premiers contacts à l'école avec ses camarades de la classe, puis ceux de l'école. Au bout de 4 ans, Kelly a constitué des amitiés avec des filles marocaines de son âge. Grâce à elles, elle apprenait à découvrir, petit à petit, beaucoup de choses sur la vie et les gens au Maroc.
Jusqu'au jour où un amie lui fait écouter une chanson de Cheb Mami. Bien qu'elle ne comprenait pas le sens , Kelly a vite appris les paroles. Elle commença ensuite par les reprendre au rythme reggae du Rai. Fière du talent de sa cadette, que la mère de Karen s'empresse pour exposer sa découverte au buraliste du coin qui est aussi producteur d'artistes. Séduit par les talents de la jeune fille, le buraliste décide d'en faire une vedette de la musique Berbère.
C'est comme ça qu'a commencé la carrière artistique de Karen.
Aujourd'hui Raissa Kelly a des fans partout au Maroc. Elle se considère comme l'ambassadrice de la musique soussi qu'elle compte moderniser et enrichir. Elle pense la mettre aux goûts des jeunes berbérophones. A 23 ans, elle est forte de cinq cassettes audios et trois autres vidéos.
UNE RAISSA VENUE D'OUTRE MER
Par Taieb CHADI
Casablanca, le 21 décembre 1991. Lorsque Karen s'est présentée sur la scène du complexe Mohammed V, elle ne savait pas ce jour qu'elle est entrain de décider du sort de sa carrière. Il lui a fallu juste une chanson, le temps d'une chanson pour séduire les dix mille spectateurs venus voir les stars de la chanson berbère. Sa voix , son charme ont été pour beaucoup dans son adoption illico par les fans des Rais et des Raissas. Des fans qui voyaient une jeune frimousse française chanter dans la langue de leurs ancêtres et vibrer aux rythmes de leurs mélodies. Et de quelle manière !
Raissa Kelly
Mais la manière, Karen la doit à Ahmed Boutaleb. C'est lui qui l' a initiée aux premiers phonèmes berbères, à ses intonations et à ses valses. L'idée de la soirée, c'était lui. Et c'est grâce à lui que Karen se voit s'offrir le lendemain de la soirée son premier contrat pour la réalisation d'un album. Une semaine pour apprendre les paroles des chansons et deux autres pour les enregistrer avant de mettre sur le marché la première cassette audio de Karen, désormais Raissa Kelly.... Avec sa douce voix et son visage si angélique, elle est arrivée à se faire une place parmi le cercle restreint des vedettes de la musique berbère. Désormais, on ne peut pas parler de cette musique sans évoquer son nom comme ceux de Raissa Damssiria, Tihihite ou Tachinouite.
Mais qui est-ce est cette jeune blonde ? Et comment elle a cultivé son engouement pour la musique berbère ?
Raissa Kelly est la cadette d'un couple franco-portugais, les Chaussard. Elle est née en France, à Blois, dans le Loir-et-Cher. Là bas, elle a doucement coulé avec sa soeur Carla les premières années de son enfance avant que sa famille débarque un jour d'avril 1988 à Casablanca, rue Atlas. Kelly avait 12 ans. Elle avait aussi cette curiosité féerique de découvrir un pays dont elle ne connaît rien. Ni la langue, ni la culture, ni encore les enfants des voisins. Point évident pour un enfant qui fera naïvement ses premiers contacts à l'école avec ses camarades de la classe, puis ceux de l'école. Au bout de 4 ans, Kelly a constitué des amitiés avec des filles marocaines de son âge. Grâce à elles, elle apprenait à découvrir, petit à petit, beaucoup de choses sur la vie et les gens au Maroc.
Jusqu'au jour où un amie lui fait écouter une chanson de Cheb Mami. Bien qu'elle ne comprenait pas le sens , Kelly a vite appris les paroles. Elle commença ensuite par les reprendre au rythme reggae du Rai. Fière du talent de sa cadette, que la mère de Karen s'empresse pour exposer sa découverte au buraliste du coin qui est aussi producteur d'artistes. Séduit par les talents de la jeune fille, le buraliste décide d'en faire une vedette de la musique Berbère.
C'est comme ça qu'a commencé la carrière artistique de Karen.
Aujourd'hui Raissa Kelly a des fans partout au Maroc. Elle se considère comme l'ambassadrice de la musique soussi qu'elle compte moderniser et enrichir. Elle pense la mettre aux goûts des jeunes berbérophones. A 23 ans, elle est forte de cinq cassettes audios et trois autres vidéos.