Ce n’est pas parce que Oufkir était soi disant un amazigh que je vais le défendre. Rassure-toi, je déteste cet énergumène plus que tout autre chose. Il a vendu son âme à ses maîtres les Arabo Saoudiens qui accaparent hystériquement leu pouvoir. Un esclave comme les Amazighs savent en faire. Et par centaine de milliers. Et comme tout esclave, je ne lui en veux même pas , parce que ce qu’il fait de lui un être humain, à savoir sa conscience, il ne l’a plus. Il l’a bradée à bas prix, presque gratuitement.
C’était un sous-homme qui a offert sa misérable vie à son maître à tel point qu’il n’avait pas hésité à tuer, massivement, ses frères de sang dans le Rif et partout dans le pays. Autrement, il n’était plus un être humain et à plus forte raison un Amazigh.
Quant à Basri, c’est totalement différent. Il est arabe et, qui plus est, descendant des Saoudiens qui ont déferlé sur le Maroc comme des crickets pélerins (dixit Ibn Khaldoun). Il partage, que tu le veuilles ou non, son identité avec les Makhzeniens prévaricateurs, cupides, anti-humains, au pouvoir . Il fait donc partie de la nomenklatura ethniciste arabiste qui fait le beau et le mauvais temps dans le pays des Amazighs.
En plus, il ne faut jamais oublier que c’était lui qui s’était occupé de la question du Sahara pendant plusieurs années. Il suffit de ne pas être d’accord avec sa vision des choses pour disparaître à jamais dans l’un de ces geôles que lui et son ami intime, assassin II, avaient construit, avec beaucoup d’enthousiasme, un peu partout dans le pays. Mais changer de fusil d’épaule, pour se ridiculiser, comme un Arabe sait bien le faire, parce qu’il a été viré comme un prostituée, est tout simplement condamnable. Je suis sûr que si ton Aroubi puant de Basri était amazigh, il aurait une autre réaction. Mais bon, le Maroc, ce n’est pas son pays. C’est une colonie dont on a fait une vache à lait pour permettre à des terroristes de la trempe de ce merdeux puant de s’enrichir, scandaleusement, et se procure, chez leurs amis colonialistes français (qui leur ont offert le pays), des appartements qui coûtent des millions de dollars.
S’agissant de la question d’Agerzam, il ne faut pas se bercer d’illusions. Nous avons, devant nous, des gens qui n’ont que mépris que pour tout ce qui peut représenter de loin ou de près l’amazighité et les Amazighs. Vouloir discuter avec ces terroristes, qui ont réussi la gageure de transformer le pays en un bordel monstrueux, est tout simplement une perte de temps. Il faut, à mon sens, exiger l’indépendance des régions amazighes pour sauver ce qui peut être « sauvable ». Car le temps presse. Pour ce qui des territoires où ces ennemis de l’humanité, on le leur laisse, mais qu’ils nous lâchent une fois pour toute. Je suis intimement convaincu qu’ils ne vont jamais rien réussir. La médiocrité et eux font UN.
Oui, je suis, pour ma part, pour l’indépendance du Souss. Je suis sûr que l’on sera capable de s’en sortir. Et si on s’en sort, au moins, nous aurons la liberté. Ce qui nous fait défaut, vous en conviendrez, en ce moment. Ah la liberté, qu’est-ce que je chéris ton nom ! Imaginez un seul instant notre très belle région avec une administration bien de chez