Mythologie Amazigh

TIN HINAN, la légende

Merci Issiwan pour cette belle - et très réaliste- Tin Hinan! en fait ce n'est pas un personnage mythologique, mais une femme amazighe historique, originaire du Sud marocain, qui avait " immigré", nous dit la légende, en compagnie de sa servante, vers le Sahara, pour fonder toutes les tribus amazighes touaregs, qui se réclament d'elle. Sa tombe fut trouvée intacte. On dit qu' elle fut boiteuse, ce que les recherches sur le squelette ont confirmé. Son nom signifie " Celle des tentes".
En effet, comme tu le précises elle fut à l'origine d'une oragnisation sociale très élaborée, égalitariste et libérale, où l'égalité entre femmes et hommes est la caractéristique majeure. Jusqu' à nos jours les tribus touaregs sont d'essence matriarcale, où la femme jouit de liberté et d'un grand prestige. dans ce sens elle fut moderne, avant gardiste même et elle constitue toujours une référence exemplaire pour nous.

Encore une fois Tanmirt, Issiwan!


TIN HINAN


Tin-Hinan, c'est avant tout un mythe auquel s'accroche, depuis toujours, la mémoire touarègue. La tradition rapporte la venue au Maroc, à une époque immémoriale, d'une jeune femme noble, Tin-Hinan, et de sa servante, Takama. Le pays était à peu près vide, seuls quelques idolâtres, les Isebetten, vivaient sur les monts de l'Atakor.

Tin-Hinan les soumit et devint la reine du Hoggar. Elle eut trois filles : Tenert («l'antilope»), Temerwelt («la hase») et Tahenkod («la gazelle»), desquelles devaient descendre les suzerains du Hoggar. Selon une autre version, Tin-Hinan n'est qu'une fille, kella, mère de toutes les tribus nobles, Takama, elle, engendra deux filles, ancêtres des clans tributaires.

Tin-Hinan, c'est aussi un monument qui se dresse sur une colline, au-dessus de confluent des oueds Tifirt et Abalessa, au lieu dit Tafarit. Avant les travaux de déblaiement, il se présentait sous la forme d'un immense tumulus.

En 1925, la mission archéologique franco-américaine, dirigée par Maurice Reygasse et le comte Byron Prorok, mit au jour les structures internes. Dans une fosse recouverte par de lourdes dalles, on découvrit les restes d'une femme et des bijoux de toutes sortes, en or, en argent et en métal. Le monument remonterait, si on croit la datation au carbone 14 d'un fragment du mobilier funéraire, au VIe siècle de l'ère chrétienne. Les squelettes et les objets devaient être déposés au musée d'Alger.

Mais le comte proto s'arrangea pour obtenir l'autorisation de les transférer aux Etats-Unis. Ce détournement provoqua un grand émoi dans les milieux diplomatiques, le squelette revint à Alger. On ne sait si le squelette d'Abalessa est vraiment celui de Tin-Hinan, l'ancêtre des Touaregs. L'étude des restes, ainsi que les bijoux dont il est paré, montre qu'il s'agit bien d'une femme : elle mesurait entre 1,72 et 1,75m et était probablement âgée, à sa mort, d'une quarantaine d'années.

L'analyse de la colonne vertébrale a révélé, par ailleurs, une déformation des vertèbres lombaires et du sacrum. Le personnage devait donc boiter. Ibn Khaldoun nous apprend dans l'Histoire des Berbères que l'ancêtre des Houara, auxquels sont apparentés les Touaregs, s'appelait Tiski la Boiteuse. Les deux personnages ne font peut-être qu'un. Tin-Hinan, en touareg «celle des tentes», est le sobriquet et non le nom de la reine du Hoggar.
 
Merci aksel pour ta recherche et récit appuyant l’illustration.
Apparemment je me suis laisser induire à faire un amalgame dans mon intro avec Athéna dont j’ai supposer le nom originale être Tin Hinan. D’ailleurs je ne semble être pas le seul à faire cette confusion.
Ce qui m’a le plus alerté est la datation qui la situe vivant entre le IV et V siècle de l’ère chrétienne.
Voila pourquoi je favorise d’avantage la collaboration et la consultation préalable.

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(A une époque très ancienne, un royaume berbère existait appelé "tritonide", qualificatif qui rappelle curieusement "Triton", un divinité africaine que les grecs identifiaient à "Poséidon"le dieu de la mer décrit sous la forme d’un homme à queue de poisson avec pour attribut une conque au son retentissant.

<?XML:NAMESPACE PREFIX = O /><O:p< p>Nous savons également que le Triton est un animal batracien proche de la Salamandre et qu’il aurait vécu en Berbèrie aux abords des fleuves dont l’un porte de nos jours son nom. Ce dernier prenant sa source des monts du tassili (peuplé aujourd’hui de berbères touaregs algériens) a disparu avec l’assèchement du sahar, mais il reste toutefois des oueds dont le "Igharghar" qui longe les villes de Ouargla et de Tougourt pour finir sa course dans des chotts (Merouane et Melhir par exemple).

<O:p< p>Les villes du royaume des Tritonides ont été ensevelies par des dunes de sable dans le grand erg occidental au sud-ouest algérien, et abritaient une grande civilisation qui dépassait celle de l’Égypte antique. De plus ce royaume était gouverné par des femmes qui pratiquaient le matriarcat mais qui n’était toutefois pas une forme d’opposition à l’homme contrairement à celui des Amazones, car

<O:p< p>les Tritonniennes ne sacrifiaient pas leurs garçons mais au contraire les protégeaient, d’autant qu’elles n’exprimaient guère un idéal viril basé sur la cruauté.

<O:p< p>La civilisation des Tritonides a été anéanti justement par les Amazones qui ne pouvaient pas s’acclimater d’un matriarcat rival par une forte armée estimée à 70000, Myrica, la reine des Amazones, envahira le royaume des Tritonides et l’anéantira. Tous les hommes seront exécutés, les femmes et les enfants seront soumis à un humiliant esclavagisme. La reine berbère ainsi vaincue, Athena Trironide, aurait vécu quant à elle près du lac "Triton". d’essence civilisatricee et les habitants de cette contrée la nommaient "Nit".

<O:p< p>Athéna avait d’autre part colonisé le royaume hellénique, brûlant sa capitale même. Cette dernière sera reconstruite par les berbères tritonnides qui lui donneront le nom de la reine "Athènes".

<O:p< p>Née en Afrique du nord, cette souveraine se verra préparé par ses sujets une égide qui était une cuirasse qu’elle revêtait et qui deviendra par la suite sont attribut principal. Ce nom "égide"a donné naissance au terme berbère "Ighid"qui signifie "chevreau", un terme que les berbères (kabyles, chaoui, chleuh...) utilisent encore pour désigner cet animal, qui fournissait la matière dans laquelle était taillée l’égide.

<O:p< p>Le culte d’Athéna était prépondérant dans la petite syrte située au nord de la lybie habité par des berbères. En effet, deux tribus locales célébraient tous les ans au bord du lac Triton un rite de litholobie . Athéna symbolisait la guerre, les armes, la raison, ainsi que l’esprit qui temporise la force brutale.

<O:p< p>Ayant présidé les arts et les lettres, Athéna introduira l’olivier et la fabrication de l’huile non seulement en Berbèrie mais dans le bassin méditerranéen oriental. L’histoire lui doit également l’invention du char à deux roues Athéna connue sous le nom de "thin hinan"est aujourd’hui enterrée à abalessa en compagnie de sa servante "Takamats". Sa tombe continue de recevoir des pèlerins touaregs qui lui vouent un culte sans précédent.

<O:p< p O:p< O:p<O:p<>Rachid Yahou)
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<O:p< p O:p< O:p<O:p<>Il y a beaucoup de similitude entre la personnalité de ces deux femmes qui paraissent avoir gouverné approximativement les même territoires et a qui les Touareg font référence, excepté que les révélations du père Foucault ainsi que la datation par les scientifique du mobilier trouver dans la sépulture font remonté à deux époques désormais différente et dont le souvenir parait se confondre dans les mémoires.

<O:p< p O:p<>J’aimerais assez tirer au claire la raison de ce rapprochement et savoir s’il ne doit sa raison d’être qu’au mythe et la divinisation du premier personnage historique dont le halo divin se serait communiqué au second.

<O:p< p O:p<>Il reste incontestable que le régime social du matriarcat tel qu’il a été conçu et perçut par la farouche opposante des Amazones se retrouve chez les touareg et défendu par la même Tin Hinan.

<O:p< p O:p< O:p<O:p<>Si quelqu’un peut projeter la lumière sur cette zones d’ombre, je lui serrais infiniment obligé.

<O:p< p O:p<>Iss.
<O:p< p O:p<></O:p<>
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Amon



AMMUN
Ammun, ( ou Aman, Amen, Amon ), dieu majeur du panhéon amazigh, généralement représenté comme un homme majestueux à la peau de couleur bleue, portant sa coiffe caractéristique symbolisant des cornes de bélier. Généralement accompagné de la déesse amazighe Ta neit ( ou Nit ).

Un culte considérable lui fut dédié depuis des temps immémoriaux en Afrique du Nord, où le bélier, animal sacré ( force, majesté, virilité ) bénéficiait d'un culte très répandu, jusqu'à une époque contemporaine récente ( le bélier tient une place majeure dans la symbolique amazighe; cet animal était la mascotte des soldats Marocains, surtout les Tabors, durant et après la Seconde Guerre mondiale, précédant leurs régiments lors des défilés militaires ).

Ce culte dédié à Ammun primitivement s'est répandu en dehors de l'Afrique du Nord durant l'Antiquité; son adoration fut reprise surtout par la religion égyptienne qui lui accorda alors une place primordiale: en effet son oracle, situé dans l' oasis amazighe de Siwa, où un temple lui fut dédié -(dont les ruines existent toujours)- , était à la base de la désignation des pharaons d'Egypte. Alexandre le grand, roi de Macédoine, accordait à l'oracle d' Ammun une importance capitale, puisqu' il se rendit à son temple de Siwa pour recueillir auprès des prêtres ses faveurs et il semblerait que la dépouille du fameux roi conquérant fut enterrée ( ainsi que ses trésors! ) auprès de son temple à Siwa.

Il semblerait que Ammun soit à la base des cultes monothéistes. Son nom Amen serait l'origine de l'expression " Amen", " Amin", qui clôt les prières dans les liturgies juives, chrétienne et musulmane.

Atanane
 
issiwane said:
Merci aksel pour ta recherche et récit appuyant l’illustration.
Apparemment je me suis laisser induire à faire un amalgame dans mon intro avec Athéna dont j’ai supposer le nom originale être Tin Hinan. D’ailleurs je ne semble être pas le seul à faire cette confusion.
Ce qui m’a le plus alerté est la datation qui la situe vivant entre le IV et V siècle de l’ère chrétienne.
Voila pourquoi je favorise d’avantage la collaboration et la consultation préalable.


En réalité, la confusion que tu fais à déjà été faite par un auteur nommé Pierre Benoît qui avait écrit un roman dans lequel il plaçait l'Atlantide comme berceau de la civilisation et qu'il situait au Sahara.
Son originalité a été de donner une reine à ce peuple atlante du sahara : Antinéa, qui semble être vraissemblablement une modification de Tin Hinan, ça sonne comme une sorte de rapprochement un peu douteux avec Athéna.
Je crois que ce roman légitimait l'idée de coloniser l'Afrique du Nord, puisqu'il plaçait l'Atlatide comme berceau de la civilisation.

Un film a même été réalisé d'après ce roman :

http://www.atlantide-films.net/filmo/feyder.htm
 
agerzam said:
Bon retour parmi nous Schtrompf_i_mqorn :)

azul a agrzam,

le smurf imqornin est touché par ton accueil, je suis content d'être revenu sur un site civilisé ! à ce que je vois le contenu, la forme s'est considérablement développé, du bon boulot de la part de souss et de tous les participants dont j'ai pu lire les posts ces derniers jours !
 
La vision de Souss1 et le Songe d' Issiwan

souss1 said:
Je n'en connais pas de particulières aux M'bark, par contre je peux te raconter une histoire véridique qui m'est arrivé:
souss1 said:
C'était en 1972, j'avais alors 12 ans. Une nuit que je n'arrivais plus à dormir, je me suis levé pour regarder la route de mon balcon, lorsque sur la gauche je vois arriver au loin un cavalier, il était habillé comme ceux des fantasias, mais ce qui ne tournait pas rond c'est qu'il ne faisait aucun bruit, pas le moindre son des sabots du cheval ne me parvenais !!!!
Arrivé à ma hauteur, à peu prés quatre mètre de moi, je me suis aperçu qu'il avait l'air de flotter au dessus du sol, le cavalier regardait droit devant lui le fusil posé debout sur sa cuisseet toujours pas le moindre bruit. J'avais peur, mais je suis resté à le regarder jusqu'à qu'il disparaisse complètement de mon champs de vision !

Le lendemain j'en ai parlé à mes parents, je t'explique pas comme ils ont ri !!!!

Par contre la mère d'un de mes copains m'a dit que j'avais vu l'esprit d'un ancien guerrier que les anciens connaissent bien, elle m'a dit que peu de gens on eu la chance de le voir et que c'était très bien pour moi, malheureusement j'ai oublié le nom de cet esprit qu'elle m'avait dit !
Mais tout ce que je sais c'est que ce jour là, je n'ai pas rêvé, ce que j'ai vu n'était pas humain, aujourd'hui j'ai 47 ans et cette histoire est gravée à jamais en moi !


"C'est par ce signe que tu vaincras!"

Acenyal n tanrrawt
de Atanan, 2006
Huile sur toile ( 50 / 70 )
 
Oui c’est tout a fait cela, Aksel.
Maintenant il faut voir Sous 1 si c’est bien l’image qu’il à en tête.

En tout cas ta peinture progrésse bigrement.
 
issiwane said:
Oui c’est tout a fait cela, Aksel.
issiwane said:
Maintenant il faut voir Sous 1 si c’est bien l’image qu’il à en tête.

En tout cas ta peinture progrésse bigrement.


Je ne sais pas si c'est tout à fait cela mais c'est ce que vos beaux témoignages m'ont inspiré! Ent tout cas merci pour ton sympathique encouragement!;)
 
Schtrompf_i_mqorn said:
En réalité, la confusion que tu fais à déjà été faite par un auteur nommé Pierre Benoît qui avait écrit un roman dans lequel il plaçait l'Atlantide comme berceau de la civilisation et qu'il situait au Sahara.
Son originalité a été de donner une reine à ce peuple atlante du sahara : Antinéa, qui semble être vraissemblablement une modification de Tin Hinan, ça sonne comme une sorte de rapprochement un peu douteux avec Athéna.
Je crois que ce roman légitimait l'idée de coloniser l'Afrique du Nord, puisqu'il plaçait l'Atlatide comme berceau de la civilisation.

Un film a même été réalisé d'après ce roman :

http://www.atlantide-films.net/filmo/feyder.htm


Merci Schtrompf_i_mqorn pour le renvoie à cette fameuse chronique, cela dit on voit combien l’idéale de Tin hinane restait toujours inaccessible aux occidentaux même à cette époque.

D'autre part la duplication d’Athéna en Tanit puis en Tin hinane a toujours coure
<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:eek:ffice:eek:ffice" /><o:p></o:p>
Certains récits narrent l’épopée du peuple tritonien dont la rayonnante civilisation fut l’œuvre de leur reine matriarcale Athéna qui fut déroutée par les amazones vers la fin de sa vie.
Celle-ci ayant échappé au massacre trouva refuge chez un peuple du désert plus au sud, qui lui donna le nom de Tin Hinan.
<o:p></o:p>
Le territoire où vécurent les tritoniens s’étendait entre le nord de la Libye et le sud de la Tunisie, il bordait une multitude de lacs entrelacé de terres verdoyantes, limité au nord par la mer et le désert au sud.
Ce territoire se dessécha suite à un violent mouvement tectonique qui provoqua une faille sous terrain par la quel la nappe phréatique se déversa dans la méditerrané, asséchant du coup les anciens lacs.
S’en est suivit un affaissement du terrain qui englouti les vestiges des cités antiques des tritoniens. Le vent sablonneux du désert remontant du sud fini par recouvrir le reste.
<o:p></o:p>
Dans cette région qui n’a connue aucune sérieuse fouille archéologique, des trésors dorment et un pan de l’histoire Amazigh reste à redécouvrir.
<o:p></o:p>
En réalité c’est devant l’énormité du chantier et le risque de débouché une vielle faille condamné par les éboulements et par la quelle la mer pourrait s’engouffrer par pression remplissant les cavernes sous terrains et place des anciens lacs, ruinant définitivement tout projet de fouille, que les recherche attendent des jour meilleur ou l’on aura acquit la maîtrise technologique de pareilles fouilles.
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D’où à mon sens la fin des Tritoniens est plus sûrement due au phénomène naturel obligeant les habitant de la région à se dissoudre progressivement dans les peuples alentour.
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Il est possible que réduit par les immigrations forcé, un reste localisé put être la proie d’un raide organisé par les amazones trouvant enfin l’occasion de se débarrasser de coriaces concurrentes.
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<o:p>http://hera.crdp.ac-aix-marseille.fr/JOURNAL/BA/t_lac_t.HTM</o:p>
 
Si le sujet des Amazones t'intéresse, Issiwane, je peux te conseiller de lire ce que Diodore de Sicile a écrit sur le sujet de la reine des Amazones : Myrina.
D'après ce que j'ai cru comprendre il s'inspirait de ce que Denys de Milet avait écrit lui-même sur le sujet.
C'est étrange cette mythologie grecque qui place tant de phénomènes légendaires dans la partie occidentale de l'Afrique du Nord : Les Gorgones, les Amazones, Hérodote qui explique que les Lybiennes s'habillent comme Athéna, portant l'égide pareillement à elle, etc.
J'ai aussi lu dans un un de tes anciens posts que tu faisais mention de la déesse Ashtart que les Lybiens révéraient : j'ai lu dans le tome 7 de l'Encyclopédie Berbère que la présence d'une déesse (identifié par Hérodote à Athéna) dans le culte lybien avait facilité l'assimilation de la déesse Ashtart par les populations.
 
Schtrompf_i_mqorn said:
C'est étrange cette mythologie grecque qui place tant de phénomènes légendaires dans la partie occidentale de l'Afrique du Nord : Les Gorgones, les Amazones, Hérodote qui explique que les Lybiennes s'habillent comme Athéna, portant l'égide pareillement à elle, etc.

Cela prouve combien dans cet ancien monde la culture Amazigh était influente pour impressionner les Hélène au point qu’il référencie tout leur panthéon par rapport à nos ex divinités et place même le berceau du déroulement de tant de phénomène attenant a leurs propre mythologie en Afrique du nord. <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:eek:ffice:eek:ffice" /><o:p></o:p>
Je tacherais de suivre tes informations, Schtrompf_i_mqorn, au sujet des Amazones.
 
Peut être anéanti en nombre, mais génétiquement il est sauvegardé.
Lorsque nous serons suffisamment responsable pour lui aménager aussi un vrai cadre de vie, il sera réintroduit.


Merci aksel pour ce vrai symbole majestueux.
 
Pourquoi marque tu LATLAS en Tifinagh ? Excuse-moi, mais le L français au début est anachronique.
Ca devrait être ATLAS et encore, le mot n'est pas employé en Tamazight :rolleyes:

Et 'agerzam' pour 'lion' est une "déformation", agerzam c'est plutôt le quépard ou le léopard.

Sinon, beau lion à la Zembla :)
 
agerzam said:
Pourquoi marque tu LATLAS en Tifinagh ? Excuse-moi, mais le L français au début est anachronique.
agerzam said:
Ca devrait être ATLAS et encore, le mot n'est pas employé en Tamazight :rolleyes:
Et 'agerzam' pour 'lion' est une "déformation", agerzam c'est plutôt le quépard ou le léopard.
Sinon, beau lion à la Zembla :)

J'ai marqué " LATLAS" parce que c'est comme ça qu 'on dit couramment en darija marocain et en tachelhit d' Agadir. Adrar n Idrarn est très peu employé, voire inconnu dans les langues parlées, tachelhit ou darija.

Et j' ai utilisé " Agrzam" parce que c'est toujours comme ça qu' on désigne le lion en tachelhit chez moi, quand on parle des lions, et non pas un autre terme, peut être plus correct: un achelhi d' Agadir n' a jamais utilisé le mot " warran " ou autre nom et je privilégie toujours le tachelhit courant et populaire au lieu du tamazight savant, bien que plus correct.

Pour ce dessin je ne me suis pas inspiré de " Bwana " le gentil lion de Zembla, mais d' une photo d' un vrai lion de l' Atlas ( il en existe encore ), reconnaissable entre toutes les autres espèces de lions à son opulente crinière noire, qui descend jusqu' à ses pattes postérieures.

Un connaisseur aurait pu être sensible à ce souci du détail... ;-)
 
Au fait je suis bien heureux d’apprendre que le lion de l’atlas existe toujours en chaire et en os bien vivant.<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:eek:ffice:eek:ffice" /><o:p></o:p>
Il est incontestablement aussi amazigh que nous pour résister autant.
 
d'apres ce qui m'est arrivé a l'oreille,le lion amazighe serait blanc et petit de taille et on peut voir un exemple de son espece quelque part dans un zoo en france: rumeur donc,qui peut confitmer ou dem..
 
<BIG><BIG style="COLOR: rgb(204,102,17)">Réintroduction d'espèces</BIG></BIG>



<BIG><BIG>News: La réintroduction du Lion de l'Atlas</BIG></BIG>
Par Sylvie CARDONA, 29/12/2004

<SMALL>Source: http://www.grandspredateurs.com/html/modules.php?name=News&file=article&sid=63</SMALL>

lions_atlas_tableau.jpg


"Lions à l'affût" (1926) Tableau de Georges Frédéric RÖTIG


Folfaerie writes: "L'affaire avait déjà été évoquée en 2000 par le Ministère Marocain chargé des eaux et forêts qui souhaite créer une zone protégée, futur lieu de réintroduction de ce fauve mythique. A première vue, le projet semble intéressant et l'intention est louable. Le dernier spécimen a en effet été abattu en 1922 au Maroc [un lion a été abattu près de Taddert (versant nord de Tizi n'Tichka) en 1942 selon J. Minet. Rapporté par F. Cuzin, NDLR], trophée fort recherché et victime d'un braconnage intensif, alors qu'il s'était déjà éteint en Tunisie et en Algérie quelques années auparavant.

Nettement plus gros que son cousin africain, le lion de l'Atlas vivait principalement dans les massifs montagneux. Des spécimens ont cependant pu être sauvegardés grâce à la fauverie royale de Hassan II et on trouve actuellement une cinquantaine de lions répartis dans divers zoos, dont un peu plus de la moitié vivent dans le parc zoologique de Témara, dans la banlieue de Rabat.

Cette opération est élaborée dans le cadre d'un partenariat entre les gouvernements Marocain et Britannique, car le zoo de Témara devrait être appuyé par une ONG anglaise et des scientifiques d'Oxford.
Cette réintroduction doit a priori s'étaler sur une dizaine d'années et comportera plusieurs phases de travail. Une zone protégée d'une superficie de 10.000 hectares a été délimitée dans une région très peu peuplée, et qui devra être clôturée. Il faudra y réacclimater le gibier de prédilection du grand fauve, c'est à dire des cerfs, mouflons, sangliers, singes et gazelles. Parallèlement, les scientifiques d'Oxford auront la tâche de sélectionner les géniteurs les plus purs afin de démarrer un programme de reproduction en captivité. Enfin, un couple ou deux de lions seront relâchés dans la zone protégée, et devront faire l'objet d'un suivi par les scientifiques.

L'un des buts avoués du gouvernement marocain est de profiter des retombées économiques de ce projet. Il est fort probable en outre qu'il bénéficie de subventions européennes. En effet, le programme de réintroduction de cet animal mythique devrait susciter l'engouement des adeptes du tourisme écologique. Le gouvernement espère bien créer des emplois et booster le secteur de l'hôtellerie et de la restauration.

Cependant, plusieurs facteurs sont à prendre en compte:

D'abord la population locale ne semble guère enthousiaste vis à vis du projet, la réputation de férocité du lion de l'Atlas suscitant des inquiétudes. Il est à craindre que le braconnage ne reprenne, à moins que la réserve naturelle ne soit extrêmement bien surveillée. Par ailleurs, quel sera le système mis en place pour réguler la population des fauves, surtout s'ils sont destinés à vivre sur une surface délimitée. (10.000 hectares pour des grands fauves, c'est bien peu). Les naissances seront-elles contrôlées ou, à l'instar de certains parcs africains, le tir sélectif ou les permis de chasse feront-ils partie des solutions proposées ?
Du côté du gibier réintroduit, quelles seront les conséquences sur leur environnement ? Aucune indication n'est donnée quant au nombre de bêtes à réintroduire, et à leur impact sur l'écosystème de la réserve.

Ensuite, le Maroc ne jouit pas d'une bonne réputation en matière de protection de l'environnement. Il faut rappeler qu'en l'espace d'un siècle, plusieurs espèces animales et végétales ont disparu dans l'indifférence la plus totale. A titre d'exemple, le crocodile du Nil s'est éteint dans les années 1930 [selon J. Bons et Ph. Geniez, les derniers crocodiles ont disparu au début des années 1950, NDLR], tandis que les années 50 ont sonné le glas pour l'autruche, l'oryx et l'addax.

Actuellement, la panthère devrait être inscrite sur la liste des espèces disparues puisqu'aucune preuve tangible de sa présence n'a pu être rapportée, la hyène et le guépard sont en sursis, de même que le lynx caracal, le chat des sables, le chat ganté, le fennec et le chacal, et pour donner une idée du contexte, les écologistes marocains se battent en ce moment contre un projet de station balnéaire approuvé par le gouvernement et qui bafoue toutes les règles de protection de l'environnement.

De plus, le milieu naturel est également en péril. Le désert avance, et le bétail s'aventure dans les forêts, causant des dommages irréparables aux écosystèmes. Alors que le pays souffre régulièrement de la sécheresse, le cheptel ovin, lui, est en surnombre. (D'ailleurs, les éleveurs marocains seraient plutôt hostiles à la réintroduction de prédateurs qu'ils ont contribué à décimer).

Il est certain que la disparition du lion de l'Atlas (son extinction totale est prévue dans une vingtaine d'années si rien n'est fait) constituerait une tragédie supplémentaire pour la biodiversité et la conservation des espèces, mais les conditions de rétroduction de l'animal au Maroc ne paraissent pas idylliques. Il serait intéressant d'établir un parallèle avec nos grands carnivores, l'ours et le loup en particulier, qui suscitent la même méfiance chez les éleveurs français et rencontrent les mêmes obstacles sur le terrain.

Un programme de réintroduction doit-il nécessairement dépendre d'une rentabilité économique au plan national, et dans un tel contexte, si le programme réussit, quel sera le futur du lion de l'Atlas ? Ne risque-t-il pas de susciter un enthousiasme passager, qui finira par s'éteindre au milieu des difficultés économiques du pays ?
 
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