Poésie

Re : Nouveau poème:poésie, ma reine souveraine( dédié à Tagditte,Tanirt,Toufitri,Akse

[quote=Zalhoud;92706]Poésie, ma reine souveraine


Dédié à Tagditte,Tanirt,Toufitri,Aksel,Aghrabi,Yaf


Amis:
Les oiseaux du même plumage
Ne battent plus de l'aile ensemble
Mon pauvre coeur geint las et tremble
Serinant bas son triste ramage

Livres:
Les pages sages ivres des livres
Où je noyais la solitude
Où je voyais la quiétude
Rames pâles et froides comme givre

Famille:
Des miens la mort en a fauché certains
La vie a mis d'autres dans le pétrin
Moi qui ai du bol du coeur et du rein
J'enterre le sang et aiguise l'instinct

Poésie:
Mes amis mes livres ma famille
Oyez ma muse sur sa ramille
Son chant chanson que je rimaille
Unique pudique ludique marmaille


Zalhoud[/quote]

Tinmirin, Dda Zalhoud.

J'ai bien apprécié ce nouveau texte, tout imprégné d'humanité et de sérénité, malgré la mélancolie qui s'en dégage; mais sagesse et mélancolie vont de pair, n'est- ce pas?
Tu nous fais don régulièrement de bons bouquets de mots, comme une âme charitable nourrit les affamés de consolation. Merci pour cette précieuse poésie qui nourrit le coeur.

Ton poème m'évoque les beaux textes de la Renaissance, il y a comme la tonalité grave des Regrets de Du bellay et la musicalité belle de Ronsard. Tu as hérité des maîtres leur esthétique ancienne, que tu sais rendre avec une étonnante modernité.

Reçois toute mon amitié et reconnaissance.
 
Re : Poésie

Ce poème, quoique pigmenté de tristesse, est très beau. Un beau poème a cette qualité suprème de ne plus dépendre de la langue. Jugez-en les poètes d'après une traduction vers tamazight:




Imeddwkkal:

Igdëad ayt igeldan imyaghn
Ur ismunen, yad, tiyti s y ifr
Ul i nw irmyn igellin ineddrn s trgagitt
Ar ittals i y isy n izlan n tala ns

Tirra:

tafriwin n tirra idduhdan s tusna
A’ g da sseneghagh gg' w aman taghufi
A' g da ttinniyegh isy n tghwnfitt
Da ttectililent kwrement am w 'gris

Imyisatn:

Temger lixra g wi nw yid sen
Teger tudert wiydë g w arwa
Nekk igedë w ul ctutyent turin
Sefsyan g idammn, ccwugh anaruz

Izlan:

Tiddwkkla nw tirra nw imyisatn i nw
Sseghdat, tamattagt i nw s ifr amajjyal
Jjerr n y irir nna smunegh, wi ns, g izli wn
Styen zdign ilihan n w tayawt.
 
Re : Poésie

ayyyuuuuz Sin!
asughl iheyyan cigan! tanemmirt

Ur ed rurigh nekk amya a Lacen TAMAZIGHT ayd dig i isawaln tesal, nettat ayd issughln, tanemmirt ti ns ayyuz wi ns, ayenna igan wi n tamazight wi nnegh smi wi ns ayd akkw nega. D mayd tukzed. Tanemmirt nc cigan a y Lacen.
 
Re : Poésie

Azul Sin
Tanemmirt bahra irghan f tarurt negh asughel ad izilen lli teskrt i tamedyazt inu.Ayyuz nek a gwma
Gwmak Zalhoud
 
En attendant la soupe ( dédié à l'âme de Samuel Beckett et à Sin )

En attendant la soupe


Dédié à l'âme de Samuel Beckett et à Sin



Comment voulez-vous qu'un jeune de treize ans
Qui jeûne de l'aube à dix-neuf heures du soir
Suive , pige , sache et fasse bien ses devoirs ?
Cri que j'écris et crie aux gueules de cent ans

En enseignant saignant de suppurantes blessures
Signant de son sang ce manifeste s'il vous sied
Sous ce ciel insistant saisissant pétrissant
Silence consistant sous bienséance et souillures

En attendant la soupe , il baîlle entrailles à vide
N'ayant plus d'oreilles pour le cours sourd et avide
En sa boule , toute pensée n'est que bol n'est que dattes
Il ne griffonne même pas le jour et la date

"En attendant Godot" j'écris , lis et seul réponds
Efface , m'esclaffe , me pavane sur l'estrade en paon
L'absurde je le vis en comédie bien réelle
Rupture , ô , théâtre ma tirade est existentielle !

Zalhoud
 
Re : Poésie

Azul Sin
Tanemmirt bahra irghan f tarurt negh asughel ad izilen lli teskrt i tamedyazt inu.Ayyuz nek a gwma
Gwmak Zalhoud

Tanemmirt nk a Zalhoud ghif iwaliwn iz'iln n tamdyazt nk. Amz' agharas n tmdyazin s tirwt
a mass Zalhoud. Tanemmirt tamqwrant ghif y izn n tamdyazt tiss snat nna y i ed tuzned a yyema.
 
Re : Poésie

Je ne suis qu’un pauvre poète
Trimbalant mes vilains mots
Par des rues vides et muettes
Où je ne glane que des sanglots.


Souvent, j’ai le cœur en fête
Je chante alors comme un oiseau
Par les chemins où le rêve s’entête

A imaginer un monde plus beau !


Je parsème, au gré de ma bohème
De l’insouciance, quelque grain de folie
Des songes d’amour, des mots que j’aime
Un peu de bonheur pour tromper l’ennui


Et je m’en vais, par les jours mauvais,
Quelques rimes tendres pour seul bagage
Un vague idéal pour me prouver
Que la vie vaut bien le voyage !

*



Hommage à Mririda n Ayt Atiq,
Atanane​
 
Re : Poésie

Tanemmirt nk a Zalhoud ghif iwaliwn iz'iln n tamdyazt nk. Amz' agharas n tmdyazin s tirwt
a mass Zalhoud. Tanemmirt tamqwrant ghif y izn n tamdyazt tiss snat nna y i ed tuzned a yyema.

Azul Sin
Tanemmirt a gwma sin f iwaliwen nek zilnin.Ar ak ssirimegh tawada yughden gh usenflul amazigh
Ar timlilit
Ujjighk i ufulki s tumert
GwmakZalhoud
 
Re : Poésie

Je ne suis qu’un pauvre poète
Trimbalant mes vilains mots
Par des rues vides et muettes
Où je ne glane que des sanglots.


Souvent, j’ai le cœur en fête
Je chante alors comme un oiseau
Par les chemins où le rêve s’entête

A imaginer un monde plus beau !


Je parsème, au gré de ma bohème
De l’insouciance, quelque grain de folie
Des songes d’amour, des mots que j’aime
Un peu de bonheur pour tromper l’ennui


Et je m’en vais, par les jours mauvais,
Quelques rimes tendres pour seul bagage
Un vague idéal pour me prouver
Que la vie vaut bien le voyage !

*



Hommage à Mririda n Ayt Atiq,
Atanane​

Gwma AkselAyyuz nek f tamedyazt ad bahra izilen;Merci pour ce partage poétique bien réussi sur la vocation du poète!
Gwmak zalhoud
 
Re : Poésie

Nouveau poème:

Ombres

Dédié à Tilila et Ziri,enfants de feu Ali Sidqi Azaykou


Ombres


Dédié à Tilila et Ziri,enfants de feu Ali Sidqi Azaykou




Les astres sont témoins des nuits obscures
La lune se fait rare au seuil des cieux
Mon dieu!Me dis-je;elle part à l'aventure
Me lâchant à mon insu sur les lieux !
Jamais la terre ne se verra en crues
Les cieux balancent au silence le refus
Des sillons,ils ont opérés
A même d'assoiffés prés
Pourquoi me trahit la parole quand je dis
N'avoir nulle récolte sur la terre d'autrui ?
Mon oeil ne tarit quère et j'ai reconnu l'indice
Le lieu du guet s'est écroulé en délabré édifice
L'eau depuis lontemps manque et les gens
Ne font plus qu'épier de près d'autres gens
Moi,mordu par le céraste,je ne le serai jamais
Son poison en coeur sève de vie,il a entamée
Si elle ne se dresse sur sa racine;existe-t-elle, la fleur?
S'il se lève le soleil sur les chemins cache les hauteurs
Nous sommes loin des lumières d'antant
Pourquoi me fait défaut la parole quand je dis
Moissonnons allons glanons de notre champ
Le Bien même sans y avoir remis de semis ?



NB: Poème extrait du recueil"Timitar"(Signes) de feu Ali Sidqi Azaykou
Traduction de tamazighte(berbère) par Farid Mohamed Zalhoud Amedyaz
 
Re : Nouveau poème:poésie, ma reine souveraine( dédié à Tagditte,Tanirt,Toufitri,Akse

merci bcp les amis!tanmirt!!
 
Re : Poésie

Aksel d racemi
Ayta azul adelsan amazigh
Ar awen ttinigh tanemmirt bahra irghan f iwaliwen nnun.Ar awen ssirimegh abughlu d ufulki d tumert gh tudert!
Ar timlilit
Gwmatun Zalhoud
 
Re : Poésie

Nouveau poème:

Sagesses

Dédié à Tasa,Tanirt,Toufitri,Aksel,Aghrabi,Yaf,Sin,Racemi



Car la terre est avide
Le ciel lui sied
Couvercle bleu et vide

L'arbre a besoin des racines
Les racines ont besoin d'eau
L'eau ignore la scie

La fleur doit sentir bon
Le nez attrape la senteur comme un piège
Le fleuriste fait son bon compte

Le temps est la lame
Qui tranche sans cesse
L'onde invisible de la vie

Les miens pleuraient les naissances
Les miens chantaient les morts
Les miens n'ont plus ni larme ni chant



Zalhoud
 
Re : Poésie

Nouveau poème:

Sentences

Dédié à Toulwighte


De l'amitié:

Mon coeur berce leur sort pétoche
Leurs yeux guettent à tort ma brioche
Le fil amical dans la lueur pâle s'effiloche


De l'amour:

Vieux rémouleur à la lame fort aiguisée
Vieille lèpreuse dont l'âme est déguisée
Battements de coeurs râpeux éternisés

De la vertue:

Trônant sur un tas d'immondices
Fleur épanouie dans le fumier du vice
La vertue dénonce un étrange indice


Du vice:

Il continue son bonhomme de chemin
De flanc altier et d'angéliques mains
Le vice de notre commun lendemain


De la vie:

Heureux qui sache l'esprit nourrir
Au détriment du sang voué à périr
Qui sache grandir sans vieillir


De la mort:

Malheur à celui qui meurt
Sans nulle postérité qui demeure
Un vrai bonheur à ses successeurs


Zalhoud
 
takat n tayri

Ainsi tu te joues de moi
Comme les nuages de la lune
Comme le vent tourmente la dune
Un chat cruel s’amusant de sa proie.
*
Tu parsèmes d’étoiles mes nuits
D’espérances folles mes envies
Soleil ardent, tu m’incendies
Puis tu t’éclipses comme un astre froid.
*
Tu n’es que brouillard et brume
Un feu glacial qui me consume
Tu m’obsèdes et tu me broies
Et dans le tourment de ton amour,
Irrémédiablement et sans secours,


[FONT=tahoma,arial,helvetica,sans-serif]... Délicieusement je me noie...[/FONT]

***



 
Re : Poésie

Salut Aksel
Ami poète,ton feu d'amour réchauffe le coeur d'un féru des bûches de la forêt poétique,tes arbres aux fruits inouïs semblent dire au bûcheron:"coupe,coupes-en enocre;la forêt survivra!";tes mots bien secs,prêts à être consommés sans modération au sein vermeil du bon feu convivial de la passion sont offerts tout chaud,tout braises,tout éclat ,une création poétique à être reconnue et un partage en offrande à louer,à apprécier,à lire et à relire car tellement riche et profond!
Merci ami poète Atanane et bonne continuation!Que la muse t'obéisse et qu'en un tourne-main les beaux vers verts de rêves naissent sous ta plume aisée et experte!
Amitiés
Zalhoud
 
Re : Poésie

Nouveau poème:

Sentences

Dédié à Toulwighte


De l'amitié:

Mon coeur berce leur sort pétoche
Leurs yeux guettent à tort ma brioche
Le fil amical dans la lueur pâle s'effiloche


De l'amour:

Vieux rémouleur à la lame fort aiguisée
Vieille lèpreuse dont l'âme est déguisée
Battements de coeurs râpeux éternisés

De la vertue:

Trônant sur un tas d'immondices
Fleur épanouie dans le fumier du vice
La vertue dénonce un étrange indice


Du vice:

Il continue son bonhomme de chemin
De flanc altier et d'angéliques mains
Le vice de notre commun lendemain


De la vie:

Heureux qui sache l'esprit nourrir
Au détriment du sang voué à périr
Qui sache grandir sans vieillir


De la mort:

Malheur à celui qui meurt
Sans nulle postérité qui demeure
Un vrai bonheur à ses successeurs


Zalhoud

Azul m'kkurn fellak a itri n tefrawte,l'aid nnek ambarki,a t-aîyt t âawtt,continue de nous enchanter par tes ecrits,je te souhaite le meilleur dans l'avenir....
 
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