Poésie

Re : Poésie

Adieu tristesse

Dédié à ma Tourterelle et à Aya

Il est mort et enterré
Le poète que tu aimes
Fête-le en un poème
Ne sois guère atterrée

Bonjour l'inouïe tristesse
Salut mon élue délicatesse
Je te ferai rire à en mourir
Avec de l'espoir à nourrir

Il est mort sans remords
Ni regret le beau parleur
De joie du rire il est mort
Et nullement de malheur

Adieu tristesse je t'aimais tant
Comme Toureterelle de même
Avec l'amour à l'insu du temps
Avec le rire et l'air de bohème

Zalhoud
 
Langue grabataire(dédié à Tourterelle)

Langue grabataire


Dédié à Tourterelle


Fouine de l' arganeraie je supplie tes faveurs ta largesse
Assiste-moi en la quête d'un mot inouï ultime qui résume
Toutes les peines toutes les joies et qui m'insuffle sagesse
Je fouille grimoires mouroirs où je me consume

Toi langue grabataire agonise peu m'importent tes mots
Je tairai à étouffer mes illusions tes allusions mes maux
C'est sans mot dire sans maudire que je plie mes bagages
Vers un monde serein aérien où je végète sans gages

Le silence me baigne me caressent la brise et le rêve
Détrompé je n'ai plus que faire du motif de ma quête
Complice du minéral l'animal me fuit et l'enfant d'Eve
Béat et quiet comme pas un le mutisme haut m'élève


Farid Mohamed Zalhoud
 
Re : Poésie

Agdrur

i Aylim@s d Tinurgh


Ijawwan mani igh illa w zidar att annigh
Iâtan izdarn ayyi gin gh ufus ar saqar
Ulawn imawn d idawn ur nn akkw annigh
Is illa umezzugh igan tisit n uzawar
Ad ak awigh tiwizi adu sliy atiy d
Ad iy ur tettut nera annemun afasiy
Afasyi ar igh lkemgh ammas nw aman
A ghinn ar tella tayri tilit a laman
Amz ayay sellan tiddet inw attent ur issrur
Wadu yad llid izdan remigh gh ifalan
Ad genugh abruj d ubruj awal ur annigh
Mana akud tifilit inw ra tlekm lalens
Aqqayen ns win urgh ad gan tayri as zedan
Ccayt ns tin tadutt ifeggig ifsus
Allah a gmwa ccan akkw midden imikk numasus
Necc nekkin amerkas ann sul ur iri igelgiz
Ad ay adu neg asmun nk ssirimgh gigg tamunt
Agdrur s ugdrur all agh ayan iran
Ad lkemgh immi gh timdelt yuf agh akud ad
Ad lkemgh asenfu gikk anezgum ar agh issamum
Izd is akkw gikk ur ibbi w awal inu imikk
Tasa n yan igan zund nekk af yiwi w awal
Agdrur rur s tuggugt imyur at uluf
nekkin ay ran ad nemun awr tinit uhuy


Zalhoud
 
Caresses(dédié à Tourterelle et à Aya )

Caresses

Dédié à Tourterelle et à Aya


Est-ce car les termes ternes ne valent pas les caresses
Que je la ferme l'interne l'avale et use de deux mains
D'adresse tactile du geste preste et de subtile largesse
Merci mer si la sagesse pave la passeraelle de demain ?

Sidi Abderrahmane Saint gardien d'Aya ma soeur
Lalla Mammas Ali Sainte de Tourterelle ma muse
Que la brise caresse franges la joie cajole jolis coeurs
Que je brise la tristesse étrange qui vous broie sans ruse !

Et quand fera le tour de Marrakech le véloce sacrabée
A une heure pétante où le soleil tape sur ma bouche bée
La torpeur est à l'honneur je n'ose pas chasser mouches
Me laisserai effriter parmi le chaos de roche en menue souche !

Vente éparpille ô Chergui mon cri écho retenti par la vallée
Mon ulime douce volonté voilée intime noble élan emballé
Saura dire l'implicite illicite sagesse à l'oreille moribonde
Est-ce car la langue est morte que ma tristesse est profonde ?



Zalhoud
 
Temporalité altérée (dédié à Candide,Cosmos et Tourterelle

Temporalité altérée


Dédié à Candide,Cosmos et Tourterelle



Hier un champ d'orge dorée moutonnant
Ma mère me gavant la semoule moulant
Un môme menu et vif espiègle s'étonnant
Les youyou de mes aînées sous les fagots chancelant
Mon premier amour et mes très bons résultats scolaires
Mes adieux précoces à l'arganier séculaire rupture colère

Aujourd'hui errant dans l'ère l'air de rien de l'"immondialisation"
Un lourd héritage millénaireabâtardi d'outrages d'"arabêtisation"
Sale Chleuh radin sot des idéaux de l'hégémonie de "Syphilisation"
Mords dans l'appât cloporte pleurote même pas besoin d'hameçon
Jeunot jonc accroche-toi au galet régale-toi retiens bien ta leçon
Tes racines envient les pattes d'impala et la bave du colimaçon

Demain une incertitude la trouille bleue de la grande faucheuse
La chaise vide la plume avide la rame de paroles vaines oiseuses
La retraite l'amertume la sagesse inutile en ma chute vertigineuse
Moi sanglier solitaire subissant sans regret sans envie ni remords
N'ayant plus de compte à rendre si ce n'est rendre l'âme à la mort
Quiet béat amnésique même faisant fi et de la raison et du tort


NB: néologismes critiques:
immondialisation: mondialisation
arabêtisation: arabisation
syphilisation: civilisation


Zalhoud
 
Re : Poésie

Evidences<O:p></O:p>


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Quand l’amour va,<O:p></O:p>


Le cœur bat de joie ;<O:p></O:p>


Quand l’amour s’en va,<O:p></O:p>


Le cœur a froid…<O:p></O:p>


<O:p></O:p>


Quand l’argent va,<O:p></O:p>


Le plaisir de vivre est là ;<O:p></O:p>


Quand l’argent s’en va,<O:p></O:p>


L’espoir s’entête et croit…<O:p></O:p>


<O:p></O:p>


Quand la santé va,<O:p></O:p>


Tout va, tout va,<O:p></O:p>


Quand la santé s’en va,<O:p></O:p>


Tout s’en va, tout s’en va…<O:p></O:p>


<O:p></O:p>


L’amour, ça va, ça vient<O:p></O:p>


L’argent, ça part et ça revient<O:p></O:p>


Mais la santé ça s’entretient…<O:p></O:p>


Sans elle il n’ y a plus rien !



Atanane<O:p></O:p>
 
Re : Poésie

je trouve ses poemes trop raciste vis a vis d autres parties du peuple marocain au tant que chleuh j ai la honte voila tres sincerement
 
Re : Poésie

je trouve ses poemes trop raciste vis a vis d autres parties du peuple marocain au tant que chleuh j ai la honte voila tres sincerement

Moi aussi en tant qu'amazigh j'ai honte d'enurgumene de ton espece, malhonnete et soumis....en quoi ces poemes sont racistes...parcequ'ils parlent de tamazight? parce qu'ils sont ecrits en tamazight?...parcequ'ils ne sont pas ecrits en arabe?

Esprit d'esclave quand tu nous tiens!
 
Re : Poésie

je trouve ses poemes trop raciste vis a vis d autres parties du peuple marocain au tant que chleuh j ai la honte voila tres sincerement


Azul
Un début fort promettant sur Souss.com - Portail amazigh marocain cher Elhoucine.Tu as mordu dans la queue de l"hyène!Quel culot et quelle ignorance!Ta langue de vipère gagnerait à s'exercer en se mesurant à celle du céraste!
Un conseil:La poésie n'est pas ta tasse;tu peux toujours aller te faire voir ailleurs!
A bas le racisme et la nullité;je te recommande "le degré zéro de l'écriture" il te sera d'une aide inestimable!
Merci
Sans rancune
PS: une petite question: As-tu souffert pour la connaissance?
Amitiés
Zalhoud

Voici un poème que je te dédie et j'espère qu'il te plaira




Les chants de Tagrammoute

Dédié à Tourterelle et à Mirabelle et à Elhoucine9



Pince égaie clapotis le galet gai
Siffle souffle brise qui danse parmi la flore
Brise brise le silence à l'aube le sommeil déflore
Il est trop tôt pour qu'entame son ramage le geai

Aube souris au frêle élancé roseau léger
Irise les ténèbres et offre sa flûte au berger
En sourdine accorde au promeneur lève-tôt
Sa galette matinale ses chants et ses mots

Prince rêveur des cordes du plectre et des airs
Chanson en quête en tête ton chant en fête ton champ
Harmonise synchronise démystifie embellis ton désert
Plectre pinceur spectre chasseur immortalise ton chant

En été où cigales et grillons émettent stridents cris de joie
En automne où feuilles et ramilles de craquants cris de bois
En hiver où grêle et gel de grelotants cris de froid
Et au printemps où coquelicots et gerbes de verbes en émoi



Zalhoud
 
Ayyuz: tanmirt amdyaz amoqran

Les chants de Tagrammoute

Dédié à Tourterelle et à Mirabelle et à Elhoucine9



Pince égaie clapotis le galet gai
Siffle souffle brise qui danse parmi la flore
Brise brise le silence à l'aube le sommeil déflore
Il est trop tôt pour qu'entame son ramage le geai

Aube souris au frêle élancé roseau léger
Irise les ténèbres et offre sa flûte au berger
En sourdine accorde au promeneur lève-tôt
Sa galette matinale ses chants et ses mots

Prince rêveur des cordes du plectre et des airs
Chanson en quête en tête ton chant en fête ton champ
Harmonise synchronise démystifie embellis ton désert
Plectre pinceur spectre chasseur immortalise ton chant

En été où cigales et grillons émettent stridents cris de joie
En automne où feuilles et ramilles de craquants cris de bois
En hiver où grêle et gel de grelotants cris de froid
Et au printemps où coquelicots et gerbes de verbes en émoi

Zalhoud

Ur ufigh mad inigh agwma Farid!

Iwaliwn n tamdyazt ad
gan zund izenzarn n tafukt,
llan gisent tujjut ijddigen n tafsut,
tifawt d tafalkayt n ul ayt Souss.
Tinmirin agma f tafaska yad.

Gwmak Abdullah Atanane.
 
Azul Aksel

Azul Aksel
Tanemmirt bahra irghan f iwaliwen nk zlinin s tamedyazt inu.Ar ak ssirimegh tawada yughden ifsusen gh usenflul s tafransist slawent akkw gh tamedyazt(poésie)
Gwmak zalhoud
 
Silence,je tourne rond ! ( déidé à Tourterelle,Kendor,Aksel et Agouram )

Silence, je tourne rond !


Dédié à Tourterelle , à Kendor,à Aksel et à Agouram



O sable doré quand l'astre brûlant cuit mes entrailles
O sable mordoré lors ma parole bariolée fuit la rocaille
Y a-t-il plus austère errance que celle de ma marmaille
Sourde à mes sages propos incarnant la basse canaille?

O scribe assis en boudeuse griffonnant oiseuse sagesse
O pauvre de moi errant muet aveugle sourd à la tendresse
Y a-t-il un aussi sévère supplice que le mien sans largesse
Vacuité fatuité futilité absurdité est ma vie sans finesse ?

O désert qui fut mien jadis disert abondant de prophétie
O infini malheur où rien ne vit où prospère toute facétie
Y a-t-il une aussi âpre amertume que celle que j'avale ici
Moi qui fut abeille d'antan butinant sur la rose et le lys ?

O monde du silence où je me meurs où rien ne vaut rien
O mutisme monumental où je demeure si léger si aérien
Y a-t-il un aussi dur destin que ce fatal sort qui est mien
Moi qui adorais les poètes troubadours et les bohémiens ?


Zalhoud
 
Re : Poésie

Tu l'as sans doute remarqué, c'est dans les moments où l'on a le sentiment d'être déserté par l'inspiration que la créativité fait son étonnant enfantement!
c'est souvent dans ce silence rugueux, dans ce vide et sentiment d' hébétude que le verbe sage et capricieux fait son oeuvre... Le manque d'inspiration a souvent été source d'inspiration féconde!

Une belle pièce où tu évoques avec brio ces moments de traversée du désert! le travail sur la forme est prodigieux; il te sert de tremplin, de trame pour le " dire"; un vrai travail d'artisan tout en finesse et drôlerie, où tu maries la forme fixe avec un vers ample et irrégulier, propice aux jeux de mots ingénieux et échos des sonorités;

c'est ta marque de fabrique propre, mais ne penses - tu pas qu'elle bride l'émotion et le lyrisme? Même si je me rends compte de la détresse du poète exprimée avec force il y manque de la tendresse...
Ce serait intéressant de lire quelques productions libérées de tout souci de perfection de la forme...

Au plaisir de te relire, architecte du verbe moqueur et délicat!
 
AKUD n TAGWMAT

C’est notre heure !<O:p></O:p>
Nous devons être jeunes et vaincre !<O:p></O:p>
C’est notre heure, annoncée et promise<O:p></O:p>
Intacte, mûre pour l’accomplissement !<O:p></O:p>
Pour un embrasement de vigueur<O:p></O:p>
En dépit des oracles du malheur !<O:p></O:p>
C’est notre idéal qui se ranime, des bords de l’abîme,<O:p></O:p>
D’envies de plénitude et de désirs victoires !<O:p></O:p>
Non pour bâtir des tours démentielles<O:p></O:p>
Non pour crever l’impossible membrane du ciel,<O:p></O:p>
Mais pour perpétuer l’avenir et l’espoir ici bas…<O:p></O:p>
<O:p></O:p>
C’est notre heure !<O:p></O:p>
Nous devons être jeunes et vaincre !<O:p></O:p>
Nous sommes prêts pour commencer le combat<O:p></O:p>
Contre le progrès qui avance à reculons<O:p></O:p>
Contre l’orgueil et contre l’inconscience<O:p></O:p>
Contre les désastres qui s’annoncent !<O:p></O:p>
Nous sommes jeunes de notre avenir<O:p></O:p>
Irrésistibles comme <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:eek:ffice:smarttags" /><st1:personName w:st="on" ProductID="la Nature">la Nature</st1:personName>, fragile et éternelle<O:p></O:p>
Riche de tant de splendeurs et de rêves perpétuels<O:p></O:p>
Foisonnante de vie et d’enthousiasmes neufs…<O:p></O:p>
<O:p></O:p>
C’est notre heure !<O:p></O:p>
Nous devons être jeunes et vaincre,<O:p></O:p>
Pour la beauté du geste,<O:p></O:p>
Pour le rayon d’espérance qui nous reste,<O:p></O:p>
Contre l’Hydre immonde du profit destructeur<O:p></O:p>
Qui dévore l’espace de beauté et de liberté<O:p></O:p>
Qui spécule sur chaque parcelle de vie vierge,<O:p></O:p>
Qui fortifie la mort dans les temples du gain empereur<O:p></O:p>
En humiliant le sang sacré de la terre – mère !<O:p></O:p>
<O:p></O:p>
Nous devons être jeunes et vaincre !<O:p></O:p>
Comme la prairie féconde frémit de joie chaque printemps,<O:p></O:p>
Emplie du rire des coquelicots et du parfum des lys,<O:p></O:p>
Jeunes et beaux comme la neige qui resplendit d’ émois<O:p></O:p>
Impétueux comme les torrents débordant de leurs lits<O:p></O:p>
Fougueux comme la cavalcade de mille chevaux sauvages<O:p></O:p>
Invincibles face à la mort annoncée, face aux outrages<O:p></O:p>
Pour une prospérité sans crime et une paix sans larmes<O:p></O:p>
Refuser un avenir maudit !<O:p></O:p>
<O:p></O:p>
C’est notre heure !<O:p></O:p>
Nous devons être jeunes et vaincre,<O:p></O:p>
Pour des lendemains meilleurs,<O:p></O:p>
Pour des matins clairs et prometteurs,<O:p></O:p>
Pour tous les enfants du monde, qui grandissent et espèrent<O:p></O:p>
Vaincre la malédiction obscure pour mille générations encore, <O:p></O:p>
Pour chaque créature qui grandit, confiante dans la nuit<O:p></O:p>
Pour chaque arbre qui se dresse, se nourrissant de son sol<O:p></O:p>
Pour la moindre brindille d’herbe qui tremble dans la prairie<O:p></O:p>
Pour la moindre goutte de rosée, chaque gorgée d’eau qui nous vivifie<O:p></O:p>
<O:p></O:p>
Nous sommes la jeunesse, nous sommes la promesse<O:p></O:p>
Nous sommes l’ultime bouclier contre la dernière menace <O:p></O:p>
Nous devons écrire une nouvelle page sans erreur, sans taches,<O:p></O:p>
Sans la moindre goutte de sang versée injustement,<O:p></O:p>
Sans le plus faible des cris qui gémit, dans l’indifférence,<O:p></O:p>
De nouvelles énergies propres, sans hypothéquer l’héritage,<O:p></O:p>
Pour embellir la ville et non pour enlaidir nos paysages<O:p></O:p>
De communications universelles, humaines et sages,<O:p></O:p>
Pour que les Hommes s’aiment et non pour qu’ils se haïssent<O:p></O:p>
Fonder des biens par l’esprit, et non des richesses accumulées par le carnage,<O:p></O:p>
Pour préserver le souffle vivant, pour sauvegarder la dignité du vivant<O:p></O:p>
<O:p></O:p>
C’est l’Heure ! Et que la vraie Lumière soit !<O:p></O:p>
C’est notre Heure limpide, l’Heure exacte de l’Univers<O:p></O:p>
Nous sommes neufs d’enthousiasmes pour renaître dans un Nouveau monde<O:p></O:p>
Où notre plus précieux trésor est le rire frais d’un enfant<O:p></O:p>
Le lait pur que tête l’ourson des mamelles de sa mère<O:p></O:p>
Aussi vrai que le flamboiement des cerisiers, comme une victoire sur l’hiver<O:p></O:p>
Nous devons être éveillés du cauchemar et sourire à la belle réalité<O:p></O:p>
L’enfantement du paradis humain sur terre est arrivé à maturité<O:p></O:p>
Aussi sublime que dans le songe du Poète chantant un Monde parfait<O:p></O:p>
Radieux d’amour et de lumière, et non tragique de chaos et de ténèbres !<O:p></O:p>
Voici l’instant de l’accomplissement suprême prévu depuis le commencement,<O:p></O:p>
Non un naufrage désastreux, programmé dans l’immensité des ténèbres<O:p></O:p>
Mais l’avènement d’une humanité authentique et fraternelle<O:p></O:p>
Où chacun prend sa mesure juste dans le cosmos originel<O:p></O:p>
Où chaque cœur, chaque souffle contient le rythme de l’infini !<O:p></O:p>
<O:p></O:p>
C’est l’Heure magnifique !<O:p></O:p>
Nous sommes jeunes et devons vaincre !<O:p></O:p>
Rejoins-nous, qui que tu sois, ton âge, ton origine ou ton nom<O:p></O:p>
Quelques soient ta langue, ton identité ou tes croyances<O:p></O:p>
Si tu as la jeunesse du cœur, qui connaît la menace et la peur<O:p></O:p>
Si tu as la moindre parcelle de conscience de ce qu’il nous advient<O:p></O:p>
Si tu as la joie du courage, l’intelligence pour traverser le passage incertain<O:p></O:p>
Dis- moi que tu es prêt pour accomplir notre belle destinée<O:p></O:p>
Nous devons grandir ensemble et non périr chacun dans son enfer<O:p></O:p>
En luttant contre l’ignorance, contre l’indifférence, contre la misère,<O:p></O:p>
Nous sommes tous jeunes pour vaincre la défaite de l’humanité toute entière…<O:p></O:p>

ATANANE
 
Momo super star!

Mon pays est comme une vaste propriété privée
Le Maître des lieux s’appelle Momo le gentil gros
Il passe son temps à prendre du plaisir
A commander ses sujets et à prendre les loyers
Il réclame les plus belles chambres, avec vue
Et s’amuse à tirer sur les animaux, c'est bien connu
A détester les enfants qui pleurent, de froid dans les motangnes
A rationner l’eau , ( bien qu'il ne boive que du champagne )
Qu’il réserve bien entendu pour ses jardins privés,
Ses terrains de golf et ses fermes d’arbres fruitiers
Le ciel, l’air, les collines et les plaines fleuries
Et même les déserts et les plages, tout lui appartient !
<O:p></O:p>
Les magasins et les bureaux exhibent d’office son portrait
Il vous sourit ou vous observe d’un air sévère dès l’entrée
Tous les lieux publics portent le nom du grand Momo,
Ou de quelqu’un de sa famille, ou d’un ami
Son odeur imprègne nos habits, le pain qui nous nourrit
La bouteille de soda porte son goût, et nos rêves les plus fous
Tout porte l’empreinte de l’omniprésent bienveillant Momo
Même les souris, les fourmis, les oiseaux lui sont soumis
Rien plus ne nous étonne dans son royaume de contrastes,
<O:p- Où les riches sont très riches et les pauvres vraiment misérables-
Son image nous conditionne et sa milice nous impressionne
Dans les marchés, les bus, les gares, les halls des aéroports
Sur les timbres, les terrains de foot, les restaus et les fast food
Sur les billets de banque et les pièces de monnaie de singe
Jusque dans nos salons, nos salles de bains et nos toilettes
Il nous suit partout, même les jours de fête

On le glorifie dans ses palais aux portails dorés
On lui adresse des prières dans les mosquées
On le célèbre chaque jour, à chaque geste qu’il fait
Nos bouches le chantent depuis notre plus tendre enfance
Nous apprenons sa biographie, sa généalogie, sa magnificence
Ses miracles et ses hauts faits, sa bonté et ses bienfaits
Et nous admirons les reportages où il tient le premier rôle
A la télé, à la radio, dans les grands discours, on dévore sa parole
Aux actualités du matin, nous nous réveillons avec lui
Au journal de minuit, nous nous berçons de ses discours
Les émissions culturelles parlent toujours de lui
Les récitals de musique célèbrent ses plus belles élégies
Les peintres et les photographes embellissent sa stature de bon émir
Dans ses plus belles poses et ses plus radieux sourires
Dans les beaux livres d’Histoire, les recueils de poésie,
Les intellectuels discutent doctement de sa profonde philosophie
Justifient ses tyrannies, propagent sa pensée, embellissent ses avanies,
Ils frappent du tambour, entonnent le clairon pour exciter les foules
Momo est la super star de père en fils, depuis toujours…Ya Rebbi!
Le Sultan d'un peuple de loups et de dociles brebis...
 
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