amksa_nidaoutanen
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Re : Poésie
tnghit agh s taDsa a aksel!
yak id is ur tnufelt imik?
tnghit agh s taDsa a aksel!
yak id is ur tnufelt imik?
tnghit agh s taDsa a aksel!
yak id is ur tnufelt imik?
Mon pays est comme une vaste propriété privée
Le Maître des lieux s’appelle Momo le gentil gros
Il passe son temps à prendre du plaisir
A commander ses sujets et à prendre les loyers
Il réclame les plus belles chambres, avec vue
Et s’amuse à tirer sur les animaux, c'est bien connu
A détester les enfants qui pleurent, de froid dans les motangnes
A rationner l’eau , ( bien qu'il ne boive que du champagne )
Qu’il réserve bien entendu pour ses jardins privés,
Ses terrains de golf et ses fermes d’arbres fruitiers
Le ciel, l’air, les collines et les plaines fleuries
Et même les déserts et les plages, tout lui appartient !
<O></O>
Les magasins et les bureaux exhibent d’office son portrait
Il vous sourit ou vous observe d’un air sévère dès l’entrée
Tous les lieux publics portent le nom du grand Momo,
Ou de quelqu’un de sa famille, ou d’un ami
Son odeur imprègne nos habits, le pain qui nous nourrit
La bouteille de soda porte son goût, et nos rêves les plus fous
Tout porte l’empreinte de l’omniprésent bienveillant Momo
Même les souris, les fourmis, les oiseaux lui sont soumis
Rien plus ne nous étonne dans son royaume de contrastes,
<O- Où les riches sont très riches et les pauvres vraiment misérables-
Son image nous conditionne et sa milice nous impressionne
Dans les marchés, les bus, les gares, les halls des aéroports
Sur les timbres, les terrains de foot, les restaus et les fast food
Sur les billets de banque et les pièces de monnaie de singe
Jusque dans nos salons, nos salles de bains et nos toilettes
Il nous suit partout, même les jours de fête
On le glorifie dans ses palais aux portails dorés
On lui adresse des prières dans les mosquées
On le célèbre chaque jour, à chaque geste qu’il fait
Nos bouches le chantent depuis notre plus tendre enfance
Nous apprenons sa biographie, sa généalogie, sa magnificence
Ses miracles et ses hauts faits, sa bonté et ses bienfaits
Et nous admirons les reportages où il tient le premier rôle
A la télé, à la radio, dans les grands discours, on dévore sa parole
Aux actualités du matin, nous nous réveillons avec lui
Au journal de minuit, nous nous berçons de ses discours
Les émissions culturelles parlent toujours de lui
Les récitals de musique célèbrent ses plus belles élégies
Les peintres et les photographes embellissent sa stature de bon émir
Dans ses plus belles poses et ses plus radieux sourires
Dans les beaux livres d’Histoire, les recueils de poésie,
Les intellectuels discutent doctement de sa profonde philosophie
Justifient ses tyrannies, propagent sa pensée, embellissent ses avanies,
Ils frappent du tambour, entonnent le clairon pour exciter les foules
Momo est la super star de père en fils, depuis toujours…Ya Rebbi!
Le Sultan d'un peuple de loups et de dociles brebis...
Ass n tayri ighudan i imrayen !
Lant tislatin..
Izenzaren n tafukt..
Tirqi ..d tizrrarin..
Ulinu d ulenk gan yan..
Tzri tawrga gr iferghan
Isud rih n tafsut..
Huchent tichmra d lghlbaz
Smussant tayri gh itran
Ulinu d ulenk gan yan
Chuchfekh gh ill umllil
Ur gis ksudkh ad ngdekh
Ifd d ifd n tinnirin ayi hdan..
Ulinu d ulenk gan yan
Swikh aman n tisutin
Kdikh tujjut n turtitin
Gullikh zund kyyin ay melchil
Ulinu d ulens gan yan
La vie c'est des tripes et du sang.
C'est un coeur qui bat et qui nous explose à la gueule.
La vie c'est des coups et des mauvais.
La vie c'est pas de chance et pas de soleil pour certains.
La vie c'est des salauds qui nous la volent et ne nous la rendent jamais.
Des enfoirés qui nous baisent et nous détruisent jusqu'au moindre souffle.
La vie ce n'est pas de la fine dentelle.
C'est des plaies, des bosses et des cicatrices recousues de fil noir.
C'est du noir et blanc, pas de couleurs,
pas de fleurs, du froid et du visqueux.
C'est de la gangrène qui se propage plus vite que des fleurs sauvages.
C'est du moisi qui recouvre tout et qui tâche le blanc de l'innocence sans rédemption.
La vie est faite pour les beaux et les gentils,
pour les riches et les polis.
La vie est faite pour ceux qui promettent mais qui nous quittent,
pour les amis qui n'en sont pas et qui oublient.
La vie accapare trop et ne laisse pas le temps de s'apercevoir que certains ont besoin de vie, justement.
Moi. Je ne la mérite pas!
Tanmmirt Bahr i herren i Dda zelhoud,et Axel!
Les princes qui nous gouvernent
Qui nous nourris de mensonges
Ces etre sans coeur,sans esprit,sans ame
Les epouvantables
Les violeurs d'enfants
les briseurs d'illusions
Les voleurs de reves
Ces marchands de sable
Ces vendeurs de poussiere
ces gourous
ces malhonete
Ces assassins
Avec double zeros sur tête
Ces ighyal n lkouri
Banu l'badw
Mounafikkin
Tajjaru fi ard falastin
wa charradu ahli ha
Cha raku fi takhrib al 3irak
wa fi tahjiri ahli ha
Ya awlad l'k...............
Ayna h'yya 3urubatakoum ??
toujours contente de vous lire frere zelhoud, ainsi que tout les autres amis de ce site.
je vous dedier a tous et a toutes ce poeme:
Kullu mad ssghawsan
Isbaben..ngh ilgmaren
Ur tgi iberdan
Ula tazenbouht immimn
Ngh tislit n ughanim
Tument ?
Iz rak afkh
A ya kwnna n iman inu
Mqar tzugt kullu tisutin
Rak afkh
Bla awr jlukh yat gh agummir* inu
Ula yat gh tiwurganu
Tayrink
Ibanid zund umeyi
Lli ur jun illin
Rak irikh
Ghunchknna tzugt
Tjlit…ngh tsiyht
Ra serk tqelkh
Ghunchknna yi tssafdt tibratin
D ghunchknna flli taggugt
Assnna dari tuchkit
Ur asul tffught
Ur gikh lmersa n yan.
mon paradis
*: l'honneur
Adieu poésie
Dédié à Touterelle,à Khadija Ikan et au poète que j'étais
Adieu et sans nul regret ô poésie indue
Adieu monde de mots fous doux illusoires
Je pars vers le giron de ma propre Histoire
Où j'existerai simple et de mes sens imbu
Je n'ai plus de commun destin avec les poètes
Je ne suis plus poète; sans remords je le répète
De rimes de déprime ni de strophe ni voire de vers
Je ne vis plus désormais que de pain, d'eau et d'air
Adieu mes amies poétesses et mes amis poètes
Je voulais rester parmi vous mais fort je regrette
La vie est impatiente brève et crève sans trève
De me reprendre à elle en son sein chaud d'Eve
Reste diriez-vous parmi nous que te manque-t-il
Il me tarde à aimer la nature retrouver mon style
Ma vie saine mon destin sans trop philosophailler
Je pars vous dis-je parole du renard au poulailler
Zalhoud