Poésie

Re : Poésie

Tamedyazt tamaynut:



Abaraz n Ayt Unezgum


Tarezzift i ultma Tanirt





Mgergh kra gh ikaliwen urenn akkw netam
Is rad gis tutt a yadu tsaghett inn arwass
Aragh alligh nera nnazen iffarri w awal
Ur gigh amer amedyaz inw urenn akkw netam
Izd azetta wanna gis ur isfawn azal
Is radt izluzzu nettan isker timerwas
hanbn idgam adam aragh nurrid ad nnigh
Mas ur nettu Tanirt negh is ar akkw allagh
Lligh sul iddaur annigh maf ukan nemmagh
Uzengh amenn yan izli yuf am akkw ayyur
Mach azetta ur ar nessin iggammi ann iffagh
Hayyi ghassad gh ubaraz nesbidd aghudid
Ad iy ur tenna Tanirt issefra ugedrur
Tagellidt n tmedyazin nekkin agellid
tageldit inu tinnunt awal Amazigh
Anezgum abaraz negh nettan agh mgergh
Temgert gis a Tamazight taffan iwaliwen
Mad nessgwrad titbirin acbar ad ifiwen

Zalhoud


azul ighudan


tanemmirt bahra bahra irghan agellid n imedyazen f tamdyazt ad liyyi trzeft ,tg dari tarezzift bahra meqqurn .
tanemmirt f ifdi n wayuuuz iga darngh adur bahra mequurn ad ig agellid n imedyazen iwis n tafraout s izuran d urin.

ultmak tanirt
 
Re : Poésie

Tasudemt tabercant



Azz imi-nes ak tefsi
S tsudemt tabercant
Tmerkes s tgudi…tagat…
Takat ur inessan
Azz-t han ur tgi taghwzent
A y agdud-nes ighudan
A tasut n isemgan


Ur tgi "tihiya" yurun
Gh tagant
Tsudem tirzi tsalla
Akal
Ur tgi "lalla mira" tagelidt
N ikucar
Tsudem "ass-fi" teg tiremt
I y iselman
Ur tgi "benazir" tadusi
N idurar
Tsudem taghensa…tenazwa
Tg tiferray
D ur ju tgi "xarbuca" isduhdun
Ibarazen
Tad yugeln I lqayd àissa
Tifilut n uzawar
Tsudem afna…imdelt ger
Ighwrban
Issdu fallasen


Azz-t a y iggig iselhassan
Han ur tgit amer tuget
N iwdan
Mmaghen ad ka ccin…
Swin…fessan
Tzulm s usnuhyu…tghwmam
Tdallit I warraw
Kra gh tiwurga yudas
Baghrar
Kra gh tillawt imger
Arwass
Awd tad iserkan tifert ad
Tamellalt
ur tgi amer tafgant sghwrant
ussfan
ad teg afna…tazit
d umadal
ur tgi amer gar anufel
askluns aghanib
abercan
ur tssen ikwlan
ur tmyar igwtan


azz-t ay amadal n
iskrad
ad temdit tasudemt
tabercant.



Gh agens n tagerst isawl uzuzwu s wawal idran : sawl f tudert d tasga gis ighudan, sawl f wayuur d itran f tummert n islan f azmumg n wazzan, sawl f tayri f kri gat tghawsa ihlan…
Sighwzinght asigh aghanib inu ,ar tlligh s tumert gh ugansinu , kra ad giki isdi asyafa s tayri.. mach ur ufigh amer tigwriwin ad (tasudemt tabrchant)
Asurf ay azuzwu (baba) ur ufigh ad aragh f ma d ur syafagh …..


reqia touw
tanirt
le :27/12/2007
g tmazirt n iselm d ideqqi (ass fi)
 
Re : Poésie

Azul adelsan amazigh nusenflul ntamedyazt Tanirt
Tanemmirt bahra irghan f "tasudemt tabercant",hann tssusmiy bahra bahra bahra a taberzzuyt n timgharin timedyazin timazighin!
Ar am ssirmegh tawada ifsusen gh usenflu amazigh d tadelsa!
Ayyuz nem
Ar timlilit
Gwmam Zalhoud
 
Tenemmirt a Tanirt

Azul adelsan amazigh nusenflul ntamedyazt Tanirt
Tanemmirt bahra irghan f "tasudemt tabercant",hann tssusmiy bahra bahra bahra a taberzzuyt n timgharin timedyazin timazighin!
Ar am ssirmegh tawada ifsusen gh usenflu amazigh d tadelsa!
Ayyuz nem
Ar timlilit
Gwmam Zalhoud
 
Re : Tenemmirt a Tanirt

Azul adelsan amazigh nusenflul ntamedyazt Tanirt
Tanemmirt bahra irghan f "tasudemt tabercant",hann tssusmiy bahra bahra bahra a taberzzuyt n timgharin timedyazin timazighin!
Ar am ssirmegh tawada ifsusen gh usenflu amazigh d tadelsa!
Ayyuz nem
Ar timlilit
Gwmam Zalhoud




azul agellid n imedyazen

tanemmirt aselmad ngh ameqran f tigwriwink ghudanin tnnit f tmadyaztinu igwran .


tanemmmirt a tinmel n tmedyazt .
 
Re : Poésie

Je ne sais comment t’écrire tous ces flots d’amour<O:p></O:p>


Que j’ai, depuis longtemps, rêvé de composer :<O:p></O:p>


Les mêmes mots banals me reviennent toujours<O:p></O:p>


En strophes monotones, vers creux et rimes usées.<O:p></O:p>


<O:p></O:p>


Je n’ai su trouver cette poésie parfaite<O:p></O:p>


Qui, seule, pourrait chanter cette passion étrange<O:p></O:p>


Car ton amour recèle d’une mélodie secrète<O:p></O:p>


Un air mystérieux, comme un murmure des anges !<O:p></O:p>


<O:p></O:p>


J’aurai pu façonner maintes belles orfèvreries,<O:p></O:p>


De beaux sonnets comme d’autres en ont écrit<O:p></O:p>


Mais ils ne pourront exprimer combien je t’aime !<O:p></O:p>


<O:p></O:p>


Aucun chant ne peut dire comment je te chéris,<O:p></O:p>


Cette intense ferveur qui encense mon esprit:


Mon aveu d’impuissance est mon plus beau poème.<O:p></O:p>
 
Le cri du poème

></O:p>
Quand le verbe rime avec acerbe…<O:p></O:p>
Et les mots dénoncent les maux!<O:p></O:p>
Quand les vers se remplissent et coulent à flots<O:p></O:p>
Comme du sang d’encre sur la page vierge<O:p></O:p>
Le poème est saisi de convulsions<O:p></O:p>
Le stylo s’accélère sur les lignes<O:p></O:p>
En hémorragie de métaphores et de signes<O:p></O:p>
Quand tu écris au-delà du beau<O:p></O:p>
Par delà le silence et les barreaux<O:p></O:p>
Pour parler du vrai et du faux<O:p></O:p>
D’une écriture sans fioritures<O:p></O:p>
Pour dénoncer les forfaitures<O:p></O:p>
D’une époque injuste et dure<O:p></O:p>
Quand tu n’écris plus pour dire « je t’aime… »<O:p></O:p>
A des cœurs doux, sensibles et blêmes<O:p></O:p>
Avides de paroles comme des glaces à la crème<O:p></O:p>
Dégoulinantes de chantilly et de « love »,<O:p></O:p>
De baisers moroses et de désirs fauves<O:p></O:p>
Quand tu écris pour les Sans voix<O:p></O:p>
Pour dénoncer les sans foi ni lois<O:p></O:p>
Comme un prophète semant des anathèmes<O:p></O:p>
Sur les criminels de l’odieux Système<O:p></O:p>
Quand tu n’écris plus pour pleurer sur ton sort<O:p></O:p>
Comme un pauvre couillon hurlant à la mort<O:p></O:p>
Quand tu récites comme si c’était ta dernière heure<O:p></O:p>
Des mots- talismans pour conjurer l’horreur<O:p></O:p>
Une solennelle déclaration sur l’honneur<O:p></O:p>
Quand tu portes une ceinture de poèmes<O:p></O:p>
En bombes d’un désespoir extrême<O:p></O:p>
Le Poème explose et saigne sur les lignes<O:p></O:p>
Des larmes de l’Amour qu’on assassine<O:p></O:p>
Les larmes de cendre de ceux que l’on opprime<O:p></O:p>
Les larmes d’encre d’une Terre qu’on abîme!<O:p></O:p>
Pour davantage de confort, pour plus de plaisirs,<O:p></O:p>
Plus de pouvoir et plus de croissance !<O:p></O:p>
Plus de bruit et de fureurs !<O:p></O:p>
Quand tu n’arrives plus à te taire et que tu pleures<O:p></O:p>
Ne te demande pas à quoi ça sert :<O:p></O:p>
Le poème est un cri de colère<O:p></O:p>
Le poème est une arme qui libère,<O:p></O:p>
Les belles chansons s’envolent<O:p></O:p>
Mais le cri du poème demeure !<O:p></O:p>
 
Re : Poésie

Azul Tanirt
Azul Aksel
Tanemmirt f tirra s urin ;ayyuz nnun!
Ar timlilit
Gwmatun Zalhoud



Righ adenn azengh asughel(traduction) lli skergh i tamedyazt inu llis rzefgh raïs Jamaâ Elhamidi"Yun iffughn isuyas"
Ar ssirimegh ad tessusm les Souusinautes!
Déserteur des aires



Dédié à Raïs Jamaâ Elhamidi, à ma Tourterelle et à Candide



Amandes ô amandes veuillez saluer les dattes
Du genre « Bousucré » provenant du Tafilalet
Le chantre se souvient de l’aire de l’amour
Du chant de la jeunesse mélomane
De l’instrument en main et de la note aisée
De la belle veillée étoilée de l’arène Tamlalet

Amandes ô amandes veuillez saluer le chanteur « Raïs »
Salut du poète issu de Tafraout
O chantre d’Anzi qui a déserté l’aire « Asays »
Qui a dit pour de vrai la sagesse et ébloui de lumière
Grand frère Jamaâ Elhamidi je voudrais lui dire
Qu’il y a une vache entre la réalité et la chimère

Amandes ô amandes amères au printemps
J’ai moissonné l’euphorbe comme toi ô raïs
Nous avons déversé de l’ennui et bu en calice
Notre Idir a trépassé et leur Qaïs demeure
Voilà qu’on oublie l’artiste et chantre Amazigh
Le raïs est dans la disette et le poète pris de frissons



Farid Mohamed Zalhoud
Amedyaz
 
La fessée en aparté (dédié à Tamouchte ,à Tanirt et à Aksel)

La fessée en aparté


Dédié à Tamouchte,à Tanirt et à Aksel



Là où le couscoussier sur la braise fumait
Quand le navet se trémoussait dans le bouillon du faitout
Là où l'abeille industrieuse à sa guise butinait
Quand le mois à fleurs offrait à foison son nectar juteux
Là où la chouette la nuit durant de ses cris terrifiait
Quand la grande faucheuse rôdait sur un malheureux toit
Là où je me marrais du conte merveilleux qui se narrait
Quand ma mamie me chuchotait la morale des aïeux
Là où je naquis sous le pisé effondré à la merci d'un hiver
Rien comme dans ma douce enfance n'est plus vert

Il n'y a plus ici que le vent ,le thym,le hic,le fric,le roc
L'arganier,le lézard,les fourmis,l'usée charrue sans soc
Le poème inédit,toi,l'émoi
Et moi

A visage découvert
Les bras simulant l'accolade grand ouverts
La pétoire à la main
Un jour sans lendemain
Le verbe
Acerbe
Où est
Le fouet ?
Que je rosse de coups ces parvenus
Ces lombrics tout nus
Qui descendent dandinant aussi minces
Que de foutus rouillés clous
Mon oeil de leurs semblants de caisses
Achetées trois fois rien à la casse
Que cette progéniture de malotrus se baisse s'affaisse
Je lui tire volontiers l'oreille la taquine la pince
Boulimique sangsues
Au vu et au su
Des miens sans sous
Et illico me casse



Zalhoud
 
Re : Poésie

<<Tayri n m a tamurt I nw tella g ighsan I nw,
Tezdegh agensu n w ul, tegema ddaw tasa n w,
Da tt takk tsuta I tayd' ar iss ttidir s imal
Awd ammas n isemd'al awd yan nna d i tebett'u,
Da ttidir, da ttemghur, da tteddu ddaw w akal,


Tamazirt a y iman n imezwura s ttidiregh ass-a,
A tateggart n tudert, ur lin ca wenna d ur tellid,
War tamazirt n s ur illi, ur sar gin ad'u, ur ili amya,
Tamurt a taghawsa ur djin ili w atig n m ammas.
>>
 
Voyage(dédié à ma Tourterelle et à Sin )

Azul gwma Sin
je te remercie pour ton poème en tamazight et j'ai le plaisir de te dédier un poème en double dédicace avec ma tourterelle.
Ayyuz nk a mis n tamurt

Voyage



Dédié à ma Tourterelle et à Sin



Toi qui es poète, si tu composes, écris du cœur
L’antidote de la rixe, c’est l’amour, c’est le salut
Aède, si ta langue est de vipère, elle ne se rincera plus
Mets-toi bien en tête qu’à l’aire tu seras un intrus, chanteur

Toi qui es poète, pardonne à ton cœur sa sélection
Ne lui interdis jamais sa prédilection
Poète, dévie les rigoles vers le passé éteint
Sache que l’ancêtre a soif, sache qu’il se plaint

Toi qui es poète, ne vise jamais le tonnerre
L’émule de la passion est dans le faux rouage
Toi qui es poète, butine sur les fleurs comme l’abeille

Toi qui es poète, je sais qu’il faut plier bagages
Sous terre, certitude sans nul ombrage
Toi qui es poète, ton orge nécessite pilonnage
Le péril des poèmes est dans un poisseux voyage


Farid

NB:poème extrait de mon recueil "Semblable à l'arganier",version française de mon recueil en Tamazight"Afgan Zund Argan"
 
Re : Poésie

Tifawin i ayt dar negh!
tanmirt nnun Sin, Farid, f timdyazin nnun.

Et je te félicite toujours mon cher Zalhoud pour la beauté de tes mots et les évocations chères à mon coeur, que tu réinventes à chaque fois. J'ai l'impression que ton écriture devient plusintimiste et moins formelle; en tout cas tu es bien inspiré ces derniers temps!
 
Sarkostar!


<TABLE class=inhaltetable cellSpacing=1 cellPadding=3 width=480 border=0><TBODY><TR><TD width="100%">[FONT=Georgia, Times New Roman]Monsieur le Président

Monsieur le Président,
Je vous écris un poème
Non pour vous dire que je vous aime
Mais pour vous faire part de mes sentiments
Ici en bas tout va de travers
Votre attitude qui nous exaspère
Vos mensonges et vos boniments !
Ainsi la Lettre de Guy Moquet,
Mais de qui vous vous moquez ?
Du peuple et de ses tourments ?
Vous vous pavanez l’air fier ,
Au lieu de penser à nos misères ,
Vous vous amusez, assurément !
Ici la colère gronde,
Ici la misère abonde ,
On ne rit pas indéfiniment !
Nous voulons bien vous croire
Alors arrêtez vos histoires
Et cessez vos égarements !
Ici on réclame la dignité ,
La paix, le travail et la sécurité
Epargnez- nous vos amusements .
Vous faites la une de Match ,
Vous êtes un as de la tchatche,
Vous vous exhibez allègrement .
Ici dans les faubourgs on s’en fout !
On veut de l’espoir et des sous !
On veut travailler honnêtement.
Vos amis de la finance et de la télévision ,
Nous prennent sans doute pour des c…
Un jour ils vont le payer chèrement !
A force de nous tourner en dérision,
De nous pousser à la consommation,
De nous considérer stupidement,
Propageant la bêtise et l’inculture ,
La société du paraître et de l’imposture
Vous aggravez le dérèglement !
Ici on a soif d’idéal !
De culture, de progrès moral ,
Et de beaux accomplissements .
Ici, on n’oublie pas Voltaire ,
Ni le père Hugo ni l’Abbé Pierre,
Qui sont nos modèles éternellement .
N’oubliez pas le Serment du Jeu de paume !
La Révolution, la déclaration des Droits de l’Homme ,
Le Peuple a ses sacrements.
Ici on ne brade pas la gloire,
De la France et son Histoire,
La République a ses fondements.
Rendez aux citoyens un service ,
Cessez les simulacres et les artifices,
Sinon gare au jugement !
Comme vous êtes dynamique et sincère,
Revenez un peu sur terre ,
Et gouvernez sagement !
Vous invitez les dictateurs
Pour leur vendre des réacteurs
Reniez- vous vos engagements?
Vous nous faites de la peine
A vous mettre toujours sur scène
Vous vous fourvoyez aveuglément…

Atanane
[/FONT]</TD></TR></TBODY></TABLE>
 
Re : Voyage(dédié à ma Tourterelle et à Sin )

Azul gwma Sin
je te remercie pour ton poème en tamazight et j'ai le plaisir de te dédier un poème en double dédicace avec ma tourterelle.
Ayyuz nk a mis n tamurt

Voyage



Dédié à ma Tourterelle et à Sin



Toi qui es poète, si tu composes, écris du cœur
L’antidote de la rixe, c’est l’amour, c’est le salut
Aède, si ta langue est de vipère, elle ne se rincera plus
Mets-toi bien en tête qu’à l’aire tu seras un intrus, chanteur

Toi qui es poète, pardonne à ton cœur sa sélection
Ne lui interdis jamais sa prédilection
Poète, dévie les rigoles vers le passé éteint
Sache que l’ancêtre a soif, sache qu’il se plaint

Toi qui es poète, ne vise jamais le tonnerre
L’émule de la passion est dans le faux rouage
Toi qui es poète, butine sur les fleurs comme l’abeille

Toi qui es poète, je sais qu’il faut plier bagages
Sous terre, certitude sans nul ombrage
Toi qui es poète, ton orge nécessite pilonnage
Le péril des poèmes est dans un poisseux voyage


Farid

NB:poème extrait de mon recueil "Semblable à l'arganier",version française de mon recueil en Tamazight"Afgan Zund Argan"
Tanemmirt Zalhoud, tanemmirt Aksel

S G TIGHMERT I NW DA K SENIMMIREGH CIGAN, MAR AD AK RAREGH TAREZZIFT NNA S I TESSEMGHWRED, UREMEGH AD TTYEGH AWAL NK GHR TAMAZIGHT AK ISS SSEMGHWREGH KEYY D "TIMILLA" NK...

Ceyy nna igan amdyaz, mc ed i tebby, agem ed g w ul
Asafar n imenghi, tayri, mani k mayd ak tega
Amedyaz, mc iga y ils nc irinn, ur sar inni ad y ilil
Ger s amezzugh nc, g w asays ad teged amarir amalas

Ceyy nna igan amdyaz, ssurf i w ul nc istayn ns,
Ad ur sar as ttammad xf ucud'n n tiddwkkla
Amdyaz, tty tirggwin ghr ayenna ixsyn g mayd izryn
Isin is ingha irifi imezwura, tisined is nnemran

Ceyy nna igan amdyaz, ad ur sar ttamzëd xf tgniw
Amzibb n w ayenna nera illa g w asedrem n marur
Ceyy igan amdyaz, awgh g ildjign iwgh n tzizwa

Ceyy igan amdyaz, ssenegh idd a neggadj
Ddaw w akal, ur dig s awiss ayd ittegran
Ceyy igan amdyaz, rant tmz'in nk afurdu
Awnul n tyfrin, illa g y iwy n ighf amelwagh.
 
Re : La fessée en aparté (dédié à Tamouchte ,à Tanirt et à Aksel)

La fessée en aparté


Dédié à Tamouchte,à Tanirt et à Aksel



Là où le couscoussier sur la braise fumait
Quand le navet se trémoussait dans le bouillon du faitout
Là où l'abeille industrieuse à sa guise butinait
Quand le mois à fleurs offrait à foison son nectar juteux
Là où la chouette la nuit durant de ses cris terrifiait
Quand la grande faucheuse rôdait sur un malheureux toit
Là où je me marrais du conte merveilleux qui se narrait
Quand ma mamie me chuchotait la morale des aïeux
Là où je naquis sous le pisé effondré à la merci d'un hiver
Rien comme dans ma douce enfance n'est plus vert

Il n'y a plus ici que le vent ,le thym,le hic,le fric,le roc
L'arganier,le lézard,les fourmis,l'usée charrue sans soc
Le poème inédit,toi,l'émoi
Et moi

A visage découvert
Les bras simulant l'accolade grand ouverts
La pétoire à la main
Un jour sans lendemain
Le verbe
Acerbe
Où est
Le fouet ?
Que je rosse de coups ces parvenus
Ces lombrics tout nus
Qui descendent dandinant aussi minces
Que de foutus rouillés clous
Mon oeil de leurs semblants de caisses
Achetées trois fois rien à la casse
Que cette progéniture de malotrus se baisse s'affaisse
Je lui tire volontiers l'oreille la taquine la pince
Boulimique sangsues
Au vu et au su
Des miens sans sous
Et illico me casse



Zalhoud


azul ighudan

ayuuuuuuuz agellid n imedyazn f timfyazink bahra ghudanin ,d ifdi n tanemmirt gwmatengh :)

tanirt
 
Pudeur séductrice

Ainsi tu mets un foulard
Pour attirer les regards!

Et tu voiles ton corps
Pour qu'on te désire plus fort

Tu espères que le hijab
Te rendra plus désirable

Car celle qui cache ses formes
Capte une attention énorme

L'homme aime fantasmer
Sur ce qui est enfermé

Car le mâle est obsédé
Par ce qu'il ne peut posséder

Plus les femelles sont voilées
Plus les hommes sont affolés

Par les envies et les vices
Que la tentation attise...

Dieu n'interdirait jamais de dissimuler
Ce qu'il a lui même, avec amour, formé.
Car Dieu n'a pas honte de sa création
Que les hypocrites voilent de leurs obsessions.

Atanane


[ " Si on cache une région du corps c'est pour mieux attirer l'attention sur elle." ( Montaigne) ]<!-- google_ad_section_end -->
 
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