[De toute facon meme la Kahina Dihya ne peut pas etre une juive du fait qu il n y a pas dans l histoire de ce peuple du moins jusqu au XX siecle aucune cheftaine militaire]
Azul Akw[t],
d'après Ibn Khaldoun la Reine des Zenata était vraiment de confession Juive d'où le surnom arabe "La Kahina pour Dihya", les Zenata étaient très redoutés par les conquérants arabo-musulmans, et la traverser du Nil par les tribus barbares des Banu Hillal financé par le gouvernement égyptien a facilité leur soumissions où ils sont prèsents jusqu'à nous jours sur territoire de Tamzgha.
voici un extrait d'Inb Khaldoun
Chapitre " Tribus Arabes ", Pages 29-30 :
"… Ayant persisté à remplir son vœu, il fit couper aux robes de cérémonie et aux étendards la bordure dans laquelle les noms des princes fatemides se trouvaient tissés, et ayant reconnu pour souverain Abou-Djâfer-el-Caïm, fils d'El-Cader, l'Abbacide, il ordonna qu'on fît le [khotba] au nom de ce khalife et que l'on offrît des prières pour sa prospérité du haut de toutes les chaires. Ceci eut lieu en 437 (1045-6).
Le khalife de Baghdad ayant reçu l'acte par lequel El-Moëzz reconnaissait son autorité, lui envoya, par Abou-'l-Fadl-el-Baghdadi, le diplôme d'investiture et les robes d'honneur. On fit la lecture de cette pièce dans la grande mosquée de Cairouan ; on y déploya les étendards noirs et on démolit la maison des Ismaïliens.
Quand cette nouvelle parvint à El-Mostancer, khalife de l'Égypte, et à ses sectateurs, les rafédites ketamiens, ainsi qu'aux autres partisans de la dynastie fatemide, ils en ressentirent une douleur extrême, et dans le trouble que cet évènement leur inspira, ils demeurèrent frappés de consternation.
Nous avons déjà fait observer que les tribus hilaliennes se trouvaient cantonnées dans le Saïd. Elles se composaient des Djochem, des El-Athbedj, des Zoghba, des Rîah, des Rebiâ et des Adi; populations dont la présence sur ce territoire y répandait la dévastation et nuisait non seulement à la province mais à l'empire. Le vizir El-Yazouri donna le conseil de gagner ces tribus, d'en revêtir les chefs du commandement des provinces de l'Ifrîkïa et de les envoyer faire la guerre à la dynastie des Sanhadja. « De cette manière, disait-il, les Arabes deviendront amis dévoués des Fatemides et formeront une excellente armée pour la protection de l’empire. Si, comme on le doit espérer, » ils réussissent à vaincre El-Moëzz, ils s'attacheront à notre cause et se chargeront d'administrer l'Ifrîkïa en notre nom; de plus, notre khalife se sera débarrassé d'eux. Si, au contraire, l'entreprise ne réussit pas, peu nous importe! Dans tous les cas, mieux vaut avoir affaire à des Arabes nomades qu'à une dynastie sanhadjite. » Cet avis fut accueilli avec transport.
On a raconté, mais à tort, que ce fut Abou-'l-Cacem-el-Djerdjeraï qui donna ce conseil et qui fit entrer les Arabes en Ifrîkïa.
En conséquence de la décision que l'on venait de prendre, El-Monstancer, en l’an 441 (1049-50), envoya son vizir auprès des Arabes. Ce ministre commença par faire des dons peu considérables aux chefs- une fourrure et une pièce d'or à chaque individu, - ensuite il les autorisa à passer le Nil en leur adressant ces paroles: « Je vous fais cadeau du Maghreb et du royaume d'El-Moëzz-lbn-Badis le Sanhadjite, esclave qui s'est soustrait à l'autorité de son maître. Ainsi, dorénavant, vous ne serez plus dans le besoin ! »
Il écrivit alors au gouvernement du Maghreb une lettre ainsi conçue :
Nous vous envoyons - Des coursiers rapides - Et des hommes intrépides - Pour accomplir toute chose. - Que le destin décide!-,
Les Arabes, animés par l'espoir du butin, franchirent le Nil et allèrent occuper la province de Barca. Ayant pris et saccagé les villes de cette région, ils adressèrent à leurs frères qu'ils avaient laissés sur la rive droite du Nil une description attrayante du pays qu'ils venaient d'envahir. Les retardataires s'empressèrent d'acheter la permission de passer le fleuve ; et comme cette faveur leur couta une pièce d'or pour chaque individu, le gouvernement égyptien obtint non seulement le remboursement des sommes qu'il venait de leur distribuer, mais encore bien au delà. Ces envahisseurs se partagèrent alors le pays, de sorte que la partie orientale en échut aux Soleim et la partie occidentale aux Hilal....................................".
Source:
Ibn Khaldoun, Histoire des Berbères et des dynasties musulmanes de l'Afrique septentrionale. Traduite de l’arabe par le Baron de Slane. 4 tomes. Nouvelle Edition. Les Geuthner. Paris. 1999.
Tuderth I Tamazgha!!
Azul Akw[t],
d'après Ibn Khaldoun la Reine des Zenata était vraiment de confession Juive d'où le surnom arabe "La Kahina pour Dihya", les Zenata étaient très redoutés par les conquérants arabo-musulmans, et la traverser du Nil par les tribus barbares des Banu Hillal financé par le gouvernement égyptien a facilité leur soumissions où ils sont prèsents jusqu'à nous jours sur territoire de Tamzgha.
voici un extrait d'Inb Khaldoun
Chapitre " Tribus Arabes ", Pages 29-30 :
"… Ayant persisté à remplir son vœu, il fit couper aux robes de cérémonie et aux étendards la bordure dans laquelle les noms des princes fatemides se trouvaient tissés, et ayant reconnu pour souverain Abou-Djâfer-el-Caïm, fils d'El-Cader, l'Abbacide, il ordonna qu'on fît le [khotba] au nom de ce khalife et que l'on offrît des prières pour sa prospérité du haut de toutes les chaires. Ceci eut lieu en 437 (1045-6).
Le khalife de Baghdad ayant reçu l'acte par lequel El-Moëzz reconnaissait son autorité, lui envoya, par Abou-'l-Fadl-el-Baghdadi, le diplôme d'investiture et les robes d'honneur. On fit la lecture de cette pièce dans la grande mosquée de Cairouan ; on y déploya les étendards noirs et on démolit la maison des Ismaïliens.
Quand cette nouvelle parvint à El-Mostancer, khalife de l'Égypte, et à ses sectateurs, les rafédites ketamiens, ainsi qu'aux autres partisans de la dynastie fatemide, ils en ressentirent une douleur extrême, et dans le trouble que cet évènement leur inspira, ils demeurèrent frappés de consternation.
Nous avons déjà fait observer que les tribus hilaliennes se trouvaient cantonnées dans le Saïd. Elles se composaient des Djochem, des El-Athbedj, des Zoghba, des Rîah, des Rebiâ et des Adi; populations dont la présence sur ce territoire y répandait la dévastation et nuisait non seulement à la province mais à l'empire. Le vizir El-Yazouri donna le conseil de gagner ces tribus, d'en revêtir les chefs du commandement des provinces de l'Ifrîkïa et de les envoyer faire la guerre à la dynastie des Sanhadja. « De cette manière, disait-il, les Arabes deviendront amis dévoués des Fatemides et formeront une excellente armée pour la protection de l’empire. Si, comme on le doit espérer, » ils réussissent à vaincre El-Moëzz, ils s'attacheront à notre cause et se chargeront d'administrer l'Ifrîkïa en notre nom; de plus, notre khalife se sera débarrassé d'eux. Si, au contraire, l'entreprise ne réussit pas, peu nous importe! Dans tous les cas, mieux vaut avoir affaire à des Arabes nomades qu'à une dynastie sanhadjite. » Cet avis fut accueilli avec transport.
On a raconté, mais à tort, que ce fut Abou-'l-Cacem-el-Djerdjeraï qui donna ce conseil et qui fit entrer les Arabes en Ifrîkïa.
En conséquence de la décision que l'on venait de prendre, El-Monstancer, en l’an 441 (1049-50), envoya son vizir auprès des Arabes. Ce ministre commença par faire des dons peu considérables aux chefs- une fourrure et une pièce d'or à chaque individu, - ensuite il les autorisa à passer le Nil en leur adressant ces paroles: « Je vous fais cadeau du Maghreb et du royaume d'El-Moëzz-lbn-Badis le Sanhadjite, esclave qui s'est soustrait à l'autorité de son maître. Ainsi, dorénavant, vous ne serez plus dans le besoin ! »
Il écrivit alors au gouvernement du Maghreb une lettre ainsi conçue :
Nous vous envoyons - Des coursiers rapides - Et des hommes intrépides - Pour accomplir toute chose. - Que le destin décide!-,
Les Arabes, animés par l'espoir du butin, franchirent le Nil et allèrent occuper la province de Barca. Ayant pris et saccagé les villes de cette région, ils adressèrent à leurs frères qu'ils avaient laissés sur la rive droite du Nil une description attrayante du pays qu'ils venaient d'envahir. Les retardataires s'empressèrent d'acheter la permission de passer le fleuve ; et comme cette faveur leur couta une pièce d'or pour chaque individu, le gouvernement égyptien obtint non seulement le remboursement des sommes qu'il venait de leur distribuer, mais encore bien au delà. Ces envahisseurs se partagèrent alors le pays, de sorte que la partie orientale en échut aux Soleim et la partie occidentale aux Hilal....................................".
Source:
Ibn Khaldoun, Histoire des Berbères et des dynasties musulmanes de l'Afrique septentrionale. Traduite de l’arabe par le Baron de Slane. 4 tomes. Nouvelle Edition. Les Geuthner. Paris. 1999.
Tuderth I Tamazgha!!