Mythologie Amazigh

"Ces jolies filles" , comme tu dis, ce sont les saisons, soeurs d'Anzar! Issiwane, ton texte est sublime, tu as tout exprimé de la passion qui nous anime, il devrait être gravé en paroles de feu dans le coeur de tous ceux qui aiment leurs racines et qui luttent pour leur identité:


"" La légende d’Anzar ne disparaîtra jamais, puisque son nom est intimement lié à la pluie en tamazight, d’autant plus que l’histoire de Taghenja et Tislit est présente jusqu' à nos jours dans les traditions.



C’est avec une immense joie que j’ai le plaisir de réactualiser l’image de ces illustres figures de notre mythologie plus que fondatrice de notre culture.

Grâce à ces retrouvailles, je suis enfin apaisé de replonger mes racines aussi loin dans la nuit du temps.


On leur redonne présence avec la profonde conviction qu’elles seront toutes réhabilitées par notre littérature moderne et récupérées par la société pour faire resurgir à des festivals saisonniers qui enrichiraient notre folklore actuellement amputé de ses légendes. "" ( Issiwane )
 
TRITON.















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Autre fois lorsque avec les mien il y avait pacte, nul ne quittais la méditerrané ou croiser son détroit sans avoir maille à pâtir avec moi sur mer ou mon fils Antée sur les rivages.<?XML:NAMESPACE PREFIX = O /><o:p></o:p>

Aucun ennemi n’approchait les côtés, ou foulait notre sol.
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Marins et pécheurs me sollicitaient plus que les terriens, pourtant c’est envers ces derniers que je vaquais au plus d’entrains à repousser les tentatives d’invasion par mer, même si de ça ils n’en savaient rien.
Je me contentais de la reconnaissance des côtiers et n’en voulais pas aux habitant de l’intérieur qui en ces temps là pour beaucoup n’avait jamais vue la mer, ni entendu parler de moi.
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Avec les sédentaires des rives, j’avais d’infini connivences.
J’orientais leurs pécheurs vers les bancs poissonneux que rabattaient sur eux mes précieux dauphins. C’est d’ailleurs l’un des rares usages de collaboration entre les deux univers qui se soit perpétué jusqu'à nos jours chez les pêcheurs traditionnel de quelques contrés de l’atlantique.
Et si les maîtres charpentiers de l’époque construisaient de solides barques, birèmes et trières, pour monter la mer et faire le commerce avec les autres rivages, c’est que mon inspiration y était pour quelque chose.
Les navigateurs partout sur leurs galères partaient tranquillement en comptant sur ma protection. Je les surveillais de loin et en moins d’un clin d’œil j’étais avec eux en cas de coup dur.
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Depuis on a oublié jusqu’à mon nom et non pas que je sois rancunier, cela ne fait nullement parti de notre caractère à nous les dieux, mais nous avons notre fierté : je suis donc retourné à mes abysses.
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Dernièrement ce sont les créatures marines (Hé ! oui je suis aussi charger de protéger leurs quiétude) qui sont venues se plaindre de vos exactions et pêches abusives, qui menacent d’éteindre et éradiquer moult espèces.
Pour donner suite à leurs doléances, j’ai repris du service et contacté mon Confrère Anzar pour vous concocter quelques gentils tourbillons qui vont alléger le coin de ses esquifs étrangers qui draguent impunément les fonds marins.
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Ne vous demandez plus pourquoi le ciel vous tombe sur la tête.
Nous sommes la conscience vive de la nature, le convenir vous renforcera et le désavouer ne fera que vous desservir.
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Voyez combien les anciens savaient lorsque les temps n’étaient plus cléments, qu’ils avaient outragés et enfreints l’équilibre naturel et y remédiaient immédiatement.
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Ils s’amendaient par des sacrifices, bien sur on ne leurs en demandait pas tant, mais par là faisaient preuve de contrition. Et leurs actes d’abnégations les aidaient plus à se guider sur la droite ligne, qu’ils ne nous parvenaient.
La nature a t-elle eu besoin un jour que l’homme lui donne autre chose que son juste ouvrage ?
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Par contre pour les rares qui dans l’authenticité des actes inhalent et exhalent tamazight vingt quatre heure sur vingt quatre sans jamais bouger d’un iota depuis les temps immémoriaux, je suis et resterais éternellement le vaillant factionnaire des océans.
Et si l’un d’entre eux croise un jour sur les flots à notre gloire, qu’il sache qu’il a toute ma gratitude bien vaillante.
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Issiwane.
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C est une mythologie babylo-egyptienne tres repandue en milieu amazighe...........
Apres le seisme d Agadir en 60 ,mon pere m expliqua le phenomene par la fatique du Taureau............
La vache sacree Apis et ses differentes filles...........
Voltaire a ecrit son Zadig en s inspirant de la Vache sacree babylonienne et le fameux personnage babylonien d Ahikar que le Coran a repris sous le nom de Loqman........

agoram said:
En parlant de mythologie et du taureau... je voudrai dire qu'il existe une legende chez nous à taznaght qui dit que le monde est porté par un immence taureau sur une de ses cornes.. et que lorsque ce taureau est fatigué de porter le monde sur une corne il fait un brusque mouvement pour le basculer sur l'autre ..de ce basculement nait alors un tremblement de terre...
 
Maître Issiwane, c'est un pur chef d'oeuvre, comme ceux auxquels tu nous as habitués. C'est toujours avec une agréable surprise et admiration que je découvre tes réalisations; c'est aussi un privilège que tu nous accordes et une immense joie de voir les légendes et récits immémoriaux de Tamazgha renaître grâce à ton art et imagination.

Merci infiniment, continue de restaurer et d'innover, nous avons besoin de visionnaires comme toi, à notre époque stérile où nous n'avons plus de rêveurs.

Hé, oui! come tu le dis justement, qui des enfants de Tamazgha se souvient encore du legs de ses ancêtres? Les fonds de notre mémoire comme tu dis ont été pillés, dragués et il ne nous reste plus qu'un immense désert pour peupler nos rêves de misère et nos idéaux.

D'autres plus malins ou plus sages ont repris nos histoires dont nous nous moquons et ont en fait de superbes légendes, les trames solides de leurs civilisations. Et nous avons gardé les cailloux et le vide immense de notre désert spirituel où nos pas se sont égarés, oublieux d'où nous venons, incertains du but de notre errance, sans repères ni plus d'espérance, que l'oubli.

Mais quel malheur s'est donc abattu sur nous? Quelle malédiction des dieux avons- nous subie et quand? Quelle faute avons- nous commise envers nos ancêtres et notre terre, pour que nous demeurions accrochés à notre montagne, condamnés à une agonie interminable, vulnérables et soumis aux agressions des rapaces, qui dévorent nos tripes et boivent notre sang?

Que nous disparissions totalement ou que nous ressuscitions, dignes de nos légendes et de nos aïeux, mais que notre supplice cesse!
 
Permets- moi d'intervenir encore, mais ton image et ton texte me suggèrent encore des réflexions que je voudrai partager avec toi; tu cites à juste titre Antée; or figure- toi que je pensais à ce personnage mythologique qui résidait en Afrique du Nord; tu parles aussi de fonds marins pillés, et ceci nous amène à nous interroger sur notre patrimoine mythologique disparu, au profit d'autres civilisations, grécque, romaine, égyptienne.

Or figure- toi que la civilisation grecque, à travers ses mythes fondateurs justement, s'est établie et renforcée par rapport aux mythes berbères, dont elle s'est accaparée.
En lisant les exploits de Hercule, le héros Grec par excellence, j'étais étonné de voir à quel point dans les récits il s'était acharné contre les divinités amazighes! pour prouver sa force, réaliser ses exploits et servir la civilisation grecque:

1/ Or voici le mythe de Antée très révélateur des rapports entre nos civilisations amazighe d'une part et gréco romaine d'autre part: ce Titan régnait sur les confins des déserts lybiques, fils de Ouranos et de Gaïa la Terre, il était doté d'une force et énergie phénoménales, et demeurait invincible tant que ses pieds restaient en contact avec la terre, c'est à dire sa mère nourricière Gaïa*; et l'on sait l'attachement viscéral des Imazighens à leur sol, Akal.

Les dieux de l'Olympe l'ayant accusé d'anthropophagie ( ça me rappelle G. Bush et son accusation d'armes de destruction massive détenues par Saddam), les dieux de l'Olympe avaient donc décidé de supprimer ce géant amazigh; ils envoient Hercule, leur super agent ( le James Bond de l'époque ) pour réaliser cette mission.

Hercule entra en contact avec Antée, le provoqua, mais il ne put le vaincre; par quatre fois il le fit tomber par terre mais Antée se relevait toujours, encore plus fort et plus énergique qu'avant; alors Hercule comprit le secret du Titan: tant qu'il restait en contact avec sa Terre il restait invulnérable. Il le souleva alors pour la quatrième fois et le maintint séparé du sol et ainsi il l'étouffa.

Voici donc le mythe grec, tel qu'il a été chanté par Homère ( 10 ème siècle avant J.C ); mon interprétation personnelle est que la civilisation grecque, pour dominer, devait s'assurer la suprématie; or elle craignait avant tout les Imazighens, qu'elle considérait comme les premiers dans le pourtour méditerranéen, les plus à craindre et ses principaux rivaux. La seule façon de les abattre est de les couper de leur force vitale, leur sol.

Tant que Imazighens resteront attachés à leur terre ils demeureront vivants. C'est ce que nous apprend le mythe d'Antée. Et il est curieux que ce message nous soit transmis intact par la mythologie grecque, que les nôtres ne connaissent que très peu, ou pas du tout.

2/ Un autre mythe révélateur, qui concerne Imazighens et qui concerne toujours Hercule, décidément le super agent des dieux grecs en terre Amazigh: tu as certainement lu ou entendu parler du Jardin des Hespérides, autre mythe relaté par Homère, et qui plaçait le paradis sur Terre aux confins de la Méditerranée occidentale, c'est à dire en Maurétanie, domaine du dieu Atlas. Or les Hespérides sont les filles de Atlas ( déformation grecque de Adrar ); elles régnaient sur un immense jardin, riche en arbres fruitiers, dont les fameuses pommes d'or qui donnaient l'éternité, la sagesse et la connaissance ( mythe repris dans la Bible, le jardin d'Eden et le fameux arbre de la vie et du savoir ). Les dieux de l'Olympe grecque ne pouvaient donc supporter cette injustice et ont chargé Hercule d'aller leur rapporter les Pommes d'or du jardin des Hespérides.

Ici nous avons deux versions qui nous relatent comment Hercule avait réussi à s'emparer du fruit magique:

la première nous raconte que Hercule alla à la rencontre de Atlas; le trouvant en train de supporter les cieux sur ses épaules, il lui demanda de lui indiquer le jardin des Héspérides. Atlas lui demanda de le relayer un moment, le temps qu'il aille lui même lui chercher les pommes qu'il réclame. Hercule supporta donc le monde sur ses épaules et quand Atlas revint ce dernier lui dit qu'il allait lui même donner les pommes aux dieux de l'Olympe. Par une ruse, Hercule se plaignit d'être mal positionné, il pria Atlas de porter encore le monde juste quelques instants, le temps pour lui de reprendre équilibre. Bien sûr Atlas fut confiant ( comme un amazigh ), reprit son fardeau et Hercule lui ricana au nez, reprit ses pommes d'or et laissa Atlas embarrassé. Le demi dieu grec plus intelligent que le dieu Amazigh, en quelque sorte.

La deuxième version nous apprend que Hercule réussit à s'introduire discrètement dans le jardin gardée par les Hespérides, fille d'Atlas; il réussit à en séduire une , à lui faire maintes promesses de mariage, il lui réclama les fameuses pommes qu'elle lui donna naïvement. Il disparut bien sûr avec son butin, trompant la fille d'Atlas.

Dans les deux versions on se rend compte que les Grecs s'étaient inspirés des Imazighens pour forger leur civilisation et suprématie, les considérant détenteurs de grande sagesse et de secrets primordiaux; ce qui était réllellement le cas à l'époque, il y a 15 000 ans, la Grèce s'étant largement inspirée en différents domaines de la civilisation amazighe. Un autre indice est leur déesse suprême Athéna, déesse de la sagesse et de la science, originaire également d'Afrique du nord.

Nous apprenons par ailleurs, en prêtant attention à ses mythes fondateurs rapportés par Homère et d'autres mythographes la fourberie des Grecs vis à vis des Imazighens: à chaque fois il les trompent, afin de les voler et de leur subtiliser leurs trésors.

Imazighens toujours les " dindons de la farce"... grecque?

A suivre...
 
Jusqu'au 17ème siècle, le mythe de Triton, divinité de la mer et maître des vents, persistait en Afrique du Nord: les Imazighens marins, les fameux " barbaresques" qui sillonnaient la Méditerranée, embarquaient avec eux vivants de nombreux moutons en l'honneur de Triton pour, en cas de tempête, les couper en deux, ils jetaient une moitié à bâbord et l'autre à tribord afin d'apaiser la divinité des flots, jusqu'à ce que la mer se calme.


Triton selon la légende était le fils de Poséidon et d' Amphitrite et il vivait dans le palais doré du maître des mers. Il avait un corps d'homme terminé par une queue de poisson. Sur un cheval ou un monstre marin il se promenait sur les vagues tenant à la main une conque au son si éclatant qu'on l'entendait à l'autre bout de la terre. Il passait en général pour une divinité sage et bienveillante qui aurait accueilli les Argonautes, jetés par une tempête sur les rivages de Libye dont il était originaire. Plus tard on admit l'existence d'un grand nombre de Tritons, ses descendants, qui personnifiaient les flots.




Combat entre Triton et Herakles. Detail d'après un vase athénien.
Tarquinia, Museo Nazionale RC 4194 © Museo Nazionale, Tarquinia

 
Décidément cet Hercule bataille contre tous nos dieux.
Justement cette insistance à absolument combattre les dieux amazighs est très significative et révélatrice des véritables desseins des créateurs des mythologies Greco Romaine.
Toute fois leurs intentions ont fini par avoir l’effet contraire, puisque leurs récits ont sauvegardé in intentionnellement nos dieux dans les textes et les effigies.
Et si cela les a comblé à l’époque, voilà qu’il révèle au grand jour l’origine de leurs légendes.
 
Wow Issiwane!!! Tu eblouis les yeux. Merci pour ce dessin magnifique.

-C'est interessant, car dans pas mal civilisations, ancienne et de nous jours, on parle de sirenes, qui sont des femelles....Triton lui, est un male.....

-Et Zeus? le pere de tout les dieux? peut on trouver une origine de Zeus dans la mythologie amazigh?
 
Amsernat said:
Wow Issiwane!!! Tu eblouis les yeux. Merci pour ce dessin magnifique.
Amsernat said:
-C'est interessant, car dans pas mal civilisations, ancienne et de nous jours, on parle de sirenes, qui sont des femelles....Triton lui, est un male.....
-Et Zeus? le pere de tout les dieux? peut on trouver une origine de Zeus dans la mythologie amazigh?


Je ne crois pas que Zeus, le Jupiter des Romains, fut une divinité amazigh; il n' est mentionné nulle part. Par contre Saturne était une divinité adorée par les Imazighens; d'autre part les deux grandes divinités nord africaines attestées furent d'une part YAKUC ( Yakush ) et REBBI, ce dernier n'ayant rien à voir avec Ar' rab, autre nom donné à Allah par les Arabes bien avant l'Islam, ni avec Rabbi, appelation juive signifiant " Seigneur", soit Jéhovah, soit un grand maître spirituel juif.
Nous avons plusieurs attestations du culte de Yakuch, mais peu d'informations sur Rebbi, dont le nom demeure encore largement utilisé dans l'espace amazigh, traditionnellement à la place de Allah.

Si quequ'un a des informations concernant l'origine du nom Rebbi elles sont les bienvenues.
 
Je ne sais pas si Rebbi est d'origine amazighe, mais c'est vrai que son omniprésence dans les expressions religieuses amazighes, là où d'autres musulmans emploieraient plus volontier Allah est curieuse.

On a aussi l'expression Baba Rebbi qui exprime une façon de voir la divinité très originale, tout comme Agellid Imqûrn, Bab n igenwan.
 
aksel said:


Je ne crois pas que Zeus, le Jupiter des Romains, fut une divinité amazigh; il n' est mentionné nulle part. Par contre Saturne était une divinité adorée par les Imazighens; d'autre part les deux grandes divinités nord africaines attestées furent d'une part YAKUC ( Yakush ) et REBBI, ce dernier n'ayant rien à voir avec Ar' rab, autre nom donné à Allah par les Arabes bien avant l'Islam, ni avec Rabbi, appelation juive signifiant " Seigneur", soit Jéhovah, soit un grand maître spirituel juif.
Nous avons plusieurs attestations du culte de Yakuch, mais peu d'informations sur Rebbi, dont le nom demeure encore largement utilisé dans l'espace amazigh, traditionnellement à la place de Allah.

Si quequ'un a des informations concernant l'origine du nom Rebbi elles sont les bienvenues.

Pas d'acc avec toi Aksel....Rebbi, Rabbi est bel est bien le Rabbi arabe, Rabai juif, tous d'origine Raba aramaique.
 
C’est phénoménal.
Au fait comme vous tous, je suis entrain de découvrir en même temps l’immensité de la richesse de notre patrimoine et mythologie.
Et sincèrement je suis ébloui par le nombre de dieux à redessiner, cela ne fait rien, au contraire il m’enchante.
Mais comme je vois qu’il en resurgie pas mal et c’est un grand bien pour notre mémoire et légende, je suis sur qu’on serait tous redevable à tout ceux qui aideraient à reconstituer le témoignage de leurs authentique Amazighité en fournissant toutes sources d’informations possible ou évocation de récit populaire à leurs sujet.
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Pour faire un clin d’œil à la légende Grec, bien sur qu’il n’ont pas fait qu’emprunter, il ont aussi leurs héros et rajouter une infinité de divinité à leurs panthéon Olympien.
Cela dit, si ça les amusaient ou les rassuraient en les aidant à s’accomplir de s’affronter à nos dieux, cela les regardes. Mais ce n’est pas pour autant que nos dieux son mort sur la main des leurs. Se ne sont que leurs écrits de l’époque.
Et demain n’importe qui des notre pourrait aussi écrire une suite ou notre bel Antée aurait flanqué une raclée magistrale au légendaire hercule le réduisant en miette.
Bien entendu ceci ne nous ressemble pas, car nous n’avons jamais été des petits qui chercheraient à se prouver en se frottant aux grands.
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Moralité nos antique Divinité, légendes ou héros n’ont jamais souffert ni de coups ni de rides, sauf dans les esprits de nos adversaires.
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Avouez qu’il serait mesquin d’écrire, qu’Atlas aurait tordu le cou à Anubis ou Shamas.
 
Issiwane, je suis véritablement émue ! Que peux tu nous dire de plus sur le Dieu Gurzil ??? Comment nos anciens le vénéraient il ??? Je veux tout savoir, là je suis sur assoiffée de savoir !
Encore et encore cher frère ! STP (c’est valable pour tous ceux qui ont une connaissance sur nos anciennes religions ! Merci
 
Aksel, Issiwane:

Il y une "urban legend" qui est tres populaire au Maroc: "Aisha Kandicha". A votre avis, cette legende trouve t elle sa source dans la mythologie amazigh ou c'est tout simplement une creation recente de l'esprit amazigh?

Issiwane: Peut etre tu nous regaleras avec un dessin de Aisha Kandisha: quelques details: cette belle creature mi-femme mi-animal a des pieds et queue de chameau....
 
Amsernat said:
Aksel, Issiwane:

Il y une "urban legend" qui est tres populaire au Maroc: "Aisha Kandicha". A votre avis, cette legende trouve t elle sa source dans la mythologie amazigh ou c'est tout simplement une creation recente de l'esprit amazigh?

Issiwane: Peut etre tu nous regaleras avec un dessin de Aisha Kandisha: quelques details: cette belle creature mi-femme mi-animal a des pieds et queue de chameau....



En effet vous pouvez compter sur une réapparition de Aïcha Qhandicha assez prochaine, car j’ai déjà une ébauche traitant du personnage, de commencée.

Iss.
 
souss1 said:
Issiwane, je suis véritablement émue ! Que peux tu nous dire de plus sur le Dieu Gurzil ??? Comment nos anciens le vénéraient il ??? Je veux tout savoir, là je suis sur assoiffée de savoir !
Encore et encore cher frère ! STP (c’est valable pour tous ceux qui ont une connaissance sur nos anciennes religions ! Merci




A dire vrai les Amazighs à l’époque préchrétienne était plutôt animistes, polythéistes et vouaient cultes à divers divinité aux même temps, chacune étant représentative de l’esprit d’un des élément de la nature.<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:eek:ffice:eek:ffice" /><o:p></o:p>
Sûrement que chacune devait avoir son temple principal relayé par des sanctuaires repartis un peu partout à leurs gloires ou les cérémonies et prières devait avoir lieu aux occasions les commémorant, dirigés par les prêtres et prêtresses.<o:p></o:p>
Sur les autels des grands temple devait trôner la statue Majestueuse du dieux au quel le lieux est dédié, et ses adorateur devaient avoir chez eux des petite statuettes rappelant la divinité.<o:p></o:p>
Sur les rituelles de ces cultes peu de chose nous ait parvenu. Et bien qu’il y ait eu certes un cérémoniales connus et mené par les prêtres, il était commun de se diriger envers les divinités de son choix en toute liberté avec les parole simple de tout les jours en privé, puisque le culte était chose libre n’obéissant pas à des règle codifier et imposer par une quelconque orthodoxie omnipotente.<o:p></o:p>
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Gurzil en particulier était le dieu des Aguelides, des Amgares, des Amuqhranes, et des Grand Guerriers.<o:p></o:p>
Il était très répandu en Afrique du nord en l’ère pré et poste chrétienne<o:p></o:p>
Particulièrement et de manière affirmé chez les Aurésiens Louatas (Levathes) et Jerrawas à l’este des Aurès.<o:p></o:p>
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Jérin, prince du désert et bienfaiteur nomades, était un chef de guerre de renom, bien que les historiens l’aient très peu retenu. Il a régnait sur un territoire semi désertique qui était l’objet de convoitise et de nombreuses agressions. <o:p></o:p>
Tout comme Dihya, à plusieurs milliers de kilomètres, pourtant le roi Jérin ne se déplaçait jamais sans son diadème divin : une tête de taureau représentant le dieu Gurzil. <o:p></o:p>
L’astucieux et courageux nomade avait rapidement bénéficié de la bénédiction absolue de la part des religieux Louatas pour ses hauts faits d’arme.<o:p></o:p>
Il était devenu prêtre et représentant de dieu sur terre, le lieutenant de Gurzil.<o:p></o:p>
Jérin est mort l’épée à la main dans une fracassante bataille contre les Byzantins où il defendait le statut de Gurzil sur son territoire.

Dihya elle-même ne sortait jamais dans un cortège officiel ou à la tête de son armé sans emporter des bannières à la l’effigie de Gurzil, car Il était le plus grand de tous les dieux à ce moment là, malgré de nombreuses croyances qui se superposaient et se concurrençaient. Gurzil restait l’unique qui incarnait la puissance individuelle du patriarche de la tribu locale et du chef de guerre, il symbolisait le pouvoir suprême, la grandeur de la nation, il était le patron du royaume et la force protectrice.<o:p></o:p>
 
Merci issiwane pour ces précieuses informations !! Sinon, penses-tu que nos ancêtres soussis vénéraient eux aussi Gurzil ??? Moi je fais parti de la tribu des M'bark, tu connais ?
 
souss1 said:
Merci issiwane pour ces précieuses informations !! Sinon, penses-tu que nos ancêtres soussis vénéraient eux aussi Gurzil ??? Moi je fais parti de la tribu des M'bark, tu connais ?


Oui je pense, car son culte était répondu du Sahara aux monts Iznassen du Rif.

Non, j'en ai entendu parler sans connaitre partiuculierement les M'barks, mais tu peux en parler s'ils recèlent des contes ou légendes.
 
issiwane said:

Oui je pense, car son culte était répondu du Sahara aux monts Iznassen du Rif.

Non, j'en ai entendu parler sans connaitre partiuculierement les M'barks, mais tu peux en parler s'ils recèlent des contes ou légendes.

Je n'en connais pas de particulières aux M'bark, par contre je peux te raconter une histoire véridique qui m'est arrivé:

C'était en 1972, j'avais alors 12 ans. Une nuit que je n'arrivais plus à dormir, je me suis levé pour regarder la route de mon balcon, lorsque sur la gauche je vois arriver au loin un cavalier, il était habillé comme ceux des fantasias, mais ce qui ne tournait pas rond c'est qu'il ne faisait aucun bruit, pas le moindre son des sabots du cheval ne me parvenais !!!!
Arrivé à ma hauteur, à peu prés quatre mètre de moi, je me suis aperçu qu'il avait l'air de flotter au dessus du sol, le cavalier regardait droit devant lui le fusil posé debout sur sa cuisseet toujours pas le moindre bruit. J'avais peur, mais je suis resté à le regarder jusqu'à qu'il disparaisse complètement de mon champs de vision !

Le lendemain j'en ai parlé à mes parents, je t'explique pas comme ils ont ri !!!!

Par contre la mère d'un de mes copains m'a dit que j'avais vu l'esprit d'un ancien guerrier que les anciens connaissent bien, elle m'a dit que peu de gens on eu la chance de le voir et que c'était très bien pour moi, malheureusement j'ai oublié le nom de cet esprit qu'elle m'avait dit !
Mais tout ce que je sais c'est que ce jour là, je n'ai pas rêvé, ce que j'ai vu n'était pas humain, aujourd'hui j'ai 47 ans et cette histoire est gravée à jamais en moi !
 
El Bekri (je pense) signale que le bélier était encore adoré par certaines tribus du Souss, je ne sais plus trop quand 12ème, 13ème siècle ?
 
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