Poésie

Re : Poésie

Ya b'nadem!
Ya bn' adam!
Waaaaaa Bni mazigh!

Wach hadak agayyu ulla brèk?
Illa k'an R'as,fèk u 3èk
Illa k'an brèk,ma 3'endu lach ilèk

A fèk m'l G'elba fèk
Fèk u 3èk

Rak mh'emmch ma t'lèk
U fin ma marr'ti m'3eyyek
N'ta m'kmu3 u fi darek kam3un
J'dudek f 'ust ljbal m'ensiyin
Oulaked fl,kifar tal,fin
La ma,la d,wa , la ma'wa
Chouf ANFGOU ma j'ra
S'ebyan u n'sa kulchi m'cha
wala wahed ma d'wa
A fek a bni mazigh fek

A vous l'ami Akesel
 
Re : Poésie

Fils d’Amazigh !
As- tu un esprit ?
Ou est- ce une cafetière
Qui te sert d’intelligence?
<O:p
Vois et comprends !
Si ce n’est qu’un pot
Il n’est rempli que de vent
Sans aucune utilité
Réveille- toi de l’absence !
Vois les circonstances!
<O:p
Tu es mis sur le côté
Tu ne sers à rien de bon
Et partout où tu vas
Tu n’es qu’une dérision
Tu es oppressé, racketé,
Dominé dans ta maison
<O:p
Les tiens dans les montagnes
Sont oubliés et délaissés
Tes enfants, dans les déserts
Sont égarés et sans repères
Sans eau, sans remède, sans abri
<O:p
Rappelle- toi de Anfgou !
Et ce qui nous est arrivé
Femmes et enfants
Sont morts et ensevelis
Et personne n’a parlé
Personne n’a protesté
<O:p
Réveille- toi,
Fils d’Amazigh !
Ressaisis- toi de l'absence
Vois les circonstances...

Auteur: Dda Bihi
( traduction et arrangement: Atanane )
 
Hommage à Toufitri, chroniqueuse et poète du Souss

AGADIR 29 février 1960

O ma ville natale ! O ma chère patrie!
Tu n'es plus hélas! que ruines et décombres
Le monde entier a entendu ton cri
Le cri de la mort O jours tristes et sombres !

Tes rues, tes quartiers, tes belles allées
Sont devenus un vaste cimetière
Où dorment sous leurs maisons écroulées
Des enfants, des parents, des familles entières.

Tous les mots sont impuissants, sans valeur
Pour dire combien ta douleur est immense
Les gémissements, les râles, les pleurs
Se sont tus dans la ville du silence...

Dans la ville aujourd'hui abandonnée
Sous son ciel bleu, son soleil éclatant
Qui fait étinceler toute l'année
La baie magnifique des heureux temps.

Toufitri, extrait de Mémoire du zinc , Tafraout.org
 
Re : Poésie

Cœur désobéissant


Dédié à Cosmos

Mère, ô mère, mieux vaut ne pas venir au monde
Pour n’être qu’un errant, me voici qui vagabonde
J’aime tout un chacun ; mais, il est rare qu’on m'aime
Or, l’amour de Dieu parmi franges et barbes je le sème

Il n’y a plus que bave, parole oiseuse et l’œil qui tire ses balles
Dans la cuisine au cœur du brasier je suis sans suie maculé
Si je tente de marcher, je crains un piège ; je ne suis pas ailé
Pour m’envoler au firmament ; la vie sur terre s’avère infernale

Les pleurs escortent la naissance, de même les larmes le trépas au retour
Souffrances j’ai récoltées de ma vie de troubadour
Forêt éloigne tes fauves ; ce sont les gazelles dont je suis avide
Même à bout de forces j’aide un aveugle et le guide

Si je me tais, l’on me châtie ; de même quand j’ose piper mot
De pain je ne vis pas la liberté geint à travers mes mots
Le populace a appris le Mal et c’est du Mal qu’elle s’est armée
Or, mon cœur a juré être brave à tout jamais


Amedyaz

NB: Ce poème est extrait de mon recueil"Semblable à l'arganier" ,version française de mon recueil en Tamazighte" Afgan Zund Argan"
Diogène Editions libres
Editions Berbères
Farid Mohamed Zalhoud


----------------
"Je n'existe que dans la mesure où j'existe pour autrui" Manet
 
Re : Poésie

Cœur désobéissant
Dédié à Cosmos

Mère, ô mère, mieux vaut ne pas venir au monde
Pour n’être qu’un errant, me voici qui vagabonde
J’aime tout un chacun ; mais, il est rare qu’on m'aime
Or, l’amour de Dieu parmi franges et barbes je le sème

Il n’y a plus que bave, parole oiseuse et l’œil qui tire ses balles
Dans la cuisine au cœur du brasier je suis sans suie maculé
Si je tente de marcher, je crains un piège ; je ne suis pas ailé
Pour m’envoler au firmament ; la vie sur terre s’avère infernale

Les pleurs escortent la naissance, de même les larmes le trépas au retour
Souffrances j’ai récoltées de ma vie de troubadour
Forêt éloigne tes fauves ; ce sont les gazelles dont je suis avide
Même à bout de forces j’aide un aveugle et le guide

Si je me tais, l’on me châtie ; de même quand j’ose piper mot
De pain je ne vis pas la liberté geint à travers mes mots
Le populace a appris le Mal et c’est du Mal qu’elle s’est armée
Or, mon cœur a juré être brave à tout jamais


Amedyaz

NB: Ce poème est extrait de mon recueil"Semblable à l'arganier" ,version française de mon recueil en Tamazighte" Afgan Zund Argan"
Diogène Editions libres
Editions Berbères
Farid Mohamed Zalhoud


----------------
"Je n'existe que dans la mesure où j'existe pour autrui" Manet

Magnifique! j'ai énormément apprécié ton texte empli de poésie, de sagesse et de musicalité, bien que écrit en français, il est d'une grande beauté intemporelle et exprime très bien l'idéal poétique amazighe, nourri de " philosophie" et de l'esthétique des vrais troubadours, dont tu exprimes si bien l'esprit.
Bonne continuation, Poète, et merci pour l'excellence de tes écrits.
 
Re : Poésie

ayyuz nwn aytma imedyazn!! gher zdat!
********************************************

Reponse de m .Mer Tetelboom

cher monsieur

je vous remercie de votre message franc et c 'est ainsi que nous pouvons dénouer les mauvaises interprétations,
je vous demande juste de m'écouter :

premièrement : j'avais demandé à Mr Kadhaoui de venir representer la poesie amazigh dans une très grande bibliothèque à Paris en ouverture du festival / il ne s 'était pas désisté/ nous l'attendions donc / toutes les publicités programmes radio televisions parlaient de lui/ nous cherchions et avions trouvé même de quoi le loger pour lui éviter des frais/ il n'est jamais venu / en tant qu'organisateur cela a été une humiliation / je n'avais jamais connu cela auparavant
il n'avait pas manqué en amont de faire sa publicité dans tous supports médias (interroger coogle en inscrivant son nom et le festival international de la poésie à paris)

quelques semaines précédent, il m'avait même mis en garde contre l'officiel institut amazigh du Maroc en ce qu'il lui parraissait non apte à assurer efficacement la révolte amazigh
c 'est pour cela que finalement je ne leur avais pas dit de venir à paris comme ils s'y étaient proposés/ je le regrette aujourd'hui


deuxiemement : si effectivement je l'avais invité à representer le monde arabe au sénat de la république française et qu'il semblait réticent à juste titre j'avais rectifié le tir en lui proposant de parler surtout de ce probleme amazigh et de se saisir de cette magnifique opportunité pour dire à la face du monde la défense justifiée du peuple amazigh et ce en totale liberté/ comme je l'avais proposé à Malika Mezzane son amie dont je dois l'idée de faire cette rencontre autour de la poesie amazigh et qui ne m'a plus jamais donné signe de vie,

occasion ratée car il y avait de nombreux ambassadeurs de differents pays et la representante de l'Unesco

j'avais donc rassuré Mr Khadaoui et il avait été d'accord

je ne connais pas les veritables raisons qui l'ont EMPECHE de se rendre à paris
c 'est son affaire, son histoire, son mystère, ses non dits

sachez tout de même qu'il ne s'est même pas, à l'heure d'aujourd'hui, excusé de son absence auprès de moi et de l'organisation de ce festival
en tout cas je n'ai rien reçu de ce monsieur dont je louais avant la personnalité, la grande culture,

croyez cher monsieur que tous mes efforts pour parler à visage découvert sans peur de quiconque, de ce problème amazigh a été fait
je portais ainsi ma contribution efficace à ce vaste problème géo -politique qui est au coeur de ma refléxion depuis toujours car je le rappelle bien que juif, je suis surtout un enfant de ce peuple, né à Azzefoun en plein coeur de la kabylie/ d'ailleurs l'AFP algérienne ne s'y est pas trompé puisque toutes la presse et la télévision algérienne on relaté, transmis l'événement qui a dépassé les frontières mêrmes du Maghreb/ mon village de naissance a fêté en grandes pompes l'évènement car je devenais leur ambassadeur
voir http://www.xakis.com/poetesaparis

quant à Poètes du Monde, je pense qu'il s'agit là d'une grande mystification manipulatrice aux intérêts multiples
cela ne tardera pas à être vérifiée

je souhaite votre réfléxion

très sincèrement
yvan tetelbom

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Réponse de ali khadaoui
à Monsieur Yvan Tetelbom, Organisateur du 1er Festival International de Paris


Monsieur,
Dans votre réponse à la lettre de protestation de Monsieur Stan Idelsen, vous faites allusion à mon absence du Festival de Paris dans des termes qui, non seulement prêtent à confusion, mais qui sont contradictoires et frôlent même le mensonge, ce qui m’oblige à vous répondre pour dissiper toute ambiguité.
Par respect pour vous et tous les autres poètes présents à ce Festival, malgré votre affront, je m’étais abstenu de toute déclaration ou commentaire quant à mon absence de votre Festival.
Sachez aussi que la correspondance que j’ai échangée avec vous est là comme preuve de tout ce que j’avance dans cette réponse qui sera à la hauteur de vos propos.
1- Ce n’est pas vous qui m’avez invité, c’est moi qui me suis porté candidat à la participation à ce Festival, à la suite de votre annonce publicitaire. Je vous ai envoyé ma cotisation comme tout le monde, j’ai accepté de prendre tous les frais à ma charge et j’ai effectué toutes les démarches jusqu’à l’obtention du visa.
Et c’est en ma qualité de poète amazighe que je l’ai fait, après des consultations avec Malika Mezzane et d’autres poètes amazighes. Comme vous l’aviez demandé, je vous avais envoyé des poèmes en langue amazighe traduits en français, et aussi des poèmes en langue française.

Contrairement à ce que vous avancez, je n’ai jamais- et je vous somme de prouver le contraire- fait quoique ce soit pour me faire de la publicité dans aucun support médias comme vous le dites. Moi aussi j’ai été surpris de voir mon nom partout dans Google. Plus grave, il y a même une publicité qui dit « achetez du Khadaoui » alors que je n’ai rien à vendre. Dans ce sens, j’en appelle à vous comme à tous ceux et toutes celles qui pourraient m’aider à intenter un proçès à ceux qui ont usurpé mon nom pour faire cette publicité. Ce dont je suis sûr, c’est que votre Festival y est pour quelque chose. Sachez Monsieur que je n’ai pas besoin de publicité et que la cause amazighe n’est pas à vendre pour l’or du monde.

2- Au sujet du Festival, nous avons, pendant des mois, échangé énormément d’idées, d’opinions, et vous ne pouvez pas nier l’aide que je vous ai apporté dans la conception de cette entreprise à laquelle je tenais énormément car j’y voyais une tribune pour la cause amazighe. Même que vous m’avez emprunté après avoir eu mon accord, la devise du Festival : « Poésie et paix à Paris » ou quelque chose comme ça.
Vous confirmez vous-même que je vous ai dissuadé d’impliquer l’IRCAM (Institut Royal de la Culture Amazigh) dans ce Festival, mais vous ne dites pas avec quels arguments je vous ai convainvu, car tout le monde verrait alors la contradiction ! Je vous rappelle que la discussion que nous avions au sujet de cet Institut a eu lieu à la suite de l’apparition de votre première fiche de publicité, où mon nom était immédiatement suivi de : « avec la participation de l’IRCAM »! Vous saviez pourtant par mon CW que je suis un ancien membre démissionnaire du Conseil d’Administration de cet Institut, en signe de protestation contre la politique anti- amazighe du Gouvernement marocain, je vous avais tout expliqué à l’époque. Comment voulez-vous alors que je puisse démissionner de cet Institut et me retrouver face à face avec ses représentants dans votre Festival ? De plus, vous avez placé votre Festival sous le signe de « l’indépendance » des institutions oficielles, et je vous avais simplement rappelé votre propre engagement car l’IRCAM est une institution comme vous dites « très officielle». Je vous avais également dit de bonne foi que si vous mainteniez la participation de cet Institut, je serais non seulement absent du Festival, mais que vous auriez aussi sur le dos une cinquantaine d’associations amazighes qui vous reprocheraient cette affront.
Vous regrettez aujourd’hui de m’avoir écouté au sujet de la participation de l’IRCAM au Festival, et cela en dit long sur vos intentions réelles à l’égard de l’amazighité dont vous parlez avec dédain quand vous dites que « l’IRCAM lui paraissait -allusion à moi- non apte à assurer efficacement la révolte amazigh ».

3-Vous reconnaissez m’avoir proposé de représenter « le monde arabe » à la tribune du Sénat, et vous m’avez demandé de tenir des propos sur la paix (voir votre message ) et vous me dites que c’est très urgent afin de me pièger.

****************************
From:yvan.tetelbom@wanadoo.fr
To:alikhadaoui@hotmail.com
Subject:
Date: Sun, 2 Sep 2007 17:36:32 +0200
monsieur

mon message qui vous avait ete adresse est revenu
c 'est pourquoi je vous réécris
je voudrais vous faire une proposition
être parmi ceux qui seront à la triubune lors du débat au sénat
et vous representeriez le monde arabe
j'attends de vous un propos sur la paix et repondre aux questions des poètes invités
merci de votre prompte reponse car c est très urgent
sincèrement
yvan tetelbom

Voici ma réponse à votre proposition, ce qui permettra aux lecteurs de se faire une idée de ce ali khadaoui, poète que vous avez essayé de discréditer en le dépeignant comme un révolté écervelé, même si « vous avez loué avant sa personnalité et sa grande culture ». Vous ne vous êtes pas posé la question de savoir si la personnalité et une grande culture peuvent disparaître comme ça d’un seul coup ? Soyez honnête avec vous-même.

RE: ‏
De : ali khadaoui (alikhadaoui@hotmail.com)
Envoyé : dim. 02/09/07 16:05
À : yvan.tetelbom (yvan.tetelbom@wanadoo.fr

Désolé pour le premier message que je n'ai pas eu.

Pour votre proposition, il me sera difficile de représenter le "monde arabe" auquel je n'appartiens nullement et que je ne reconnais pas comme entité légale car cette appellation raciale nie l'existence des autres cultures et identités dont la mienne: la civilisation amazighe.
Je voudrais bien accepter votre proposition si vous trouviez une autre appellation qui conviendrait mieux à une réalité multiculturelle qui engloberait le "monde arabe". Par exemple, une appellation géographique du type "Afrique du Nord-Proche Orient" ou "Méditerranée" nous éviterait les critiques des cultures autres qu'arabe.
Bien à vous

ali khadaoui
La sagesse de cette réponse ne contredit-elle pas la teneur de vos insinuations?

**************************************
Maintenant, Monsieur Tetelbom, revenons à ce qui s’est passé à Paris lors de cette grande arnaque que vous avez montée et que je vais démystifier d’expliquer aux lecteurs qui comprendront mieux que vous pourquoi j’a boycotté votre Festival.
Celle par exemple où, pour des raisons politiques évidentes, vous avez poussé Poètes du Monde à la porte, votre partenaire du début, à cause de la visite du Secrétaire Général de cette organisation à l’Iran ! A cette époque, je n’avais pas compris car vous ne m’aviez jamais dit que vous étiez juif, chose que j’apprends dans votre réponse à Monsieur Stan.Vous m’aviez seulement dit que vous aviez la langue amazighe Kabyle comme langue mère. C’est pour cela que je vous avais fait confiance et vous avais tout raconté. Confiance que vous trahissez aujourd’hui en dévoilant des conversations qui auraient du rester confidentielles. Il est clair maintenant que votre objectif- louable en soi- n’était pas ce que vous aviez avancé, mais une entreprise politique qui entre dans le cadre du dialogue israélo-arabe- entreprise que j’aurais soutenue, mais qui aurait du être explicite- d’où votre proposition à ce que je parle au nom de ce « monde arabe » où l’amazighité n’a pas d’existence.
Quelle ingratitude à l’égard de cette Kabylie dont vous dites être l’ambassadeur, comme s’il n y avait plus de Kabyles ou d’amazighs au monde.
Quelle ingratitude à l’égard de cette amazighité qui est fière d’avoir accueilli les juifs pendant plus de trois mille ans, avec cette hospitalité légendaire qui est la sienne, et dans le respect total de leur religion, à tel point même que presque tous les imazighens avaient embrassé le judaïsme, comme en témoignent encore les noms des tribus amazighes en Afrique du Nord: ait Mosusa (ceux de Moise), ait Hudi (ceux de hudi), ait Ishaq (ceux d’Isaac), ait ichou, ait Yâkoub (ceux de Jacob), etc.
Cette part importante de judaité de notre héritage, nous la revendiquons en tant que Mouvement Amazighe, ce qui nous vaut les foudres des arabistes qui nous accusent d’être à la solde des israeliens et des américains, alors que ces derniers ignorent superbement les souffrances du peuple amazighe sur sa propre terre, ce dont vous, juifs justement, êtes les témoins les plus oculaires, mais des témoins qui ne veulent surtout pas parler pour ne pas s’attirer la colère des arabes, une autre de plus, ce que je peux comprendre jusqu’à un certain point, car il s’agit du meurtre de toute une civilisation. Au diable donc ces barbares de berbères, et qui n’ont même pas la main mise sur leur pétrole. C’est un appel à l’aide que je lance ici au peuple juif et américain, car mon peuple est en passe de perdre complètement ce qui lui reste comme signes d’identification : sa langue et sa culture à cause de l’arabisation -justement soutenue par l’UNESCO et par la France du Président Sarkozy- une arabisation retenue et programmée par tous les Etats d’Afrique du Nord comme rançon à verser à l’unité arabe du Golfe à l’Océan Atlantique.
Et vous vous étonnez encore de mon absence à votre Festival en parlant de raisons mystérieuses? Ou bien vous insultez encore une fois mon intelligence, ou bien vous êtes sincère, et dans ce cas je plains votre naiveté, ce qui m’étonnerait.

Ces rappels, c’est pour lever tout amalgame d’antisémitisme ou autre mauvaise interprétation à l’égard du peuple juif frère. Malheureusement, et à cause de personnes comme vous Monsieur Tetelbom, intentionnellemnt ou non, cette fraternité judéo-amazighe forgée le long de siècles de coexistence par nos ancêtres commun, n’est pas encore mise en valeur dans les rencontres internationales de ce genre, parce que les arabes veillent et pèsent de tous leurs pétrodollars afin que toute voix de l’amazighité soit étouffée, croyez-moi, j’en ai fait l’expérience à plusieurs reprises.
Oui, vous avez raison de dire que l’amazighité a raté une bonne occasion pour se faire entendre. Mais c’est vous le responsable de cette exclusion de l’amazighité du Festival, car elle n’était pas dans vos objectifs, en tous cas pas dans les objectifs de ceux qui sont derrière cette rencontre qui sent les pétrodollars. Autrement, comment expliquez-vous votre demande à un poète amazighe de représenter « le Monde arabe ? » J’ai pensé un moment vous prendre au mot, venir jusqu’au Sénat français et parler au nom de la cause amazighe. Mais cette valeur ne m’a pas été inculquée par mon éducation amazighe. Je ne regrette pas d’avoir boycotté votre Festival, surtout après avoir lu vos propos mesquins, dans un français qui en dit long sur votre culture de bas étage.
Monsieur
L’UNESCO dont vous parlez comme si c’était l’ange Gabriel, connaît le combat amazighe pour le recouvrement de ses droits. Mais, déjà, cette organisation s’est discréditée en honorant un raciste anti-amazighe notoire, Mer Al Jabri, l’un des théoriciens du Baâthisme, l’idéologie au nom de laquelle Saddam Hussein a gazé les Kurdes et avait demandé au gouvernement marocain de l’époque, de faire de même avec ses berbères ! L’unesco n’a jamais présenté ses excuses aux imazighen, ni même expliqué son geste, ni même répondu aux centaines de signataires protestant contre cet hommage contraire aux idéaux même de cette organisation. Bien sûr, il est apparu que des personnalités marocaines arabistes occupent des postes très important dans cette organisation, et que c’est elles qui étaient derrière une telle bavure de l’UNESCO. Mais le pire est à craindre : on murmure déjà le nom du futur Président(Présidente) de cette organisation, et qui ne serait autre que l’une des personnes impliquées dans l’hommage rendu à un raciste et génocidaire culturel bien connu et surtout au Proche Orient dont il a clamé l’origine.
Quant aux autres participants du Festival -ambassadeurs compris-, par votre faute également, ils ont raté l’occasion d’écouter un autre discours que ce qu’on sert habituellement de manière « officielle » dans de telles rencontres, et qui n’a servi à rien jusqu’ici. Ils auraient pu entendre et voir comment la culture amazighe a pu faire coexister animisme, judaisme, christianisme et Islam pendant des centaines d’années, dans un dialogue des cultures d’une extraordinaire tolérance! Cette coexistence a continué -et continue toujours avec moins d’ampleur- Jusqu’en 1967, où le conflit israelo-arabe justement, exploité par le baâthisme nasserien de l’époque, et les inégristes arabo-islamistes d’aujourd’hui, est arrivé jusqu’à nous, et depuis fait des ravages qu’on connaît en Afrique du Nord et dans le monde.
Monsieur Tetelbom
Vous avancez que vous aviez rectifié le tir en me proposant de venir parler de la cause amazighe. Je vous somme d’apporter la preuve de ce que vous dites. En tous cas, je n’ai jamais reçu de message où une telle proposition m’est faite. Mais, de lui-même, le lecteur pourra tirer la conclusion logique qui s’impose: l’organisation de ce Festival a pris des mois. Le programme était déjà en place, imprimé, publié sur tous les sites du monde. Montrez-nous alors le Programme du Festival, avec « ali khadaoui et la question amazighe » ou au moins quelque chose comme ça. Mon nom n’apparaît que pour dire la poésie amazighe à la bibliothèque. Quant au Sénat, il n’a été question que du « Monde arabe », Ce que je considère toujours comme une insulte de vous, Monsieur Tetelbom, à tout le peuple amazighe que vous prétendez représenter, dans une tentative d’attirer la sympathie des frères Kabyles qui ne pourront pas s’y tromper.
Après tout cet affront fait à l’amazighité et non à ma petite personne dont je ne me soucie guère, vous vous attendiez, Monsieur Tetelbom, à des excuses de ma part! Quel culot! Et vous parlez des raisons qui m’ont empêché de me rendre à Paris, de mon mystère, de mes non-dits. Maintenant vous êtes servi. Mais avec l’esprit de justice et d’équité qui animent la culture amazighe. Car tout ce que je dis, je suis prêt à le prouver et à fournir des témoins oculaires qui ont suivi avec moi, pas à pas, le cheminement de cette histoire de participation jusqu’à la décision du boycott qui, vous l’ignorez, Monsieur tetelbom, a été prise après une large consultation des militants amazighes amis dont je fournirai les noms au besoin. Car le boycott était une décision qui concernait l’amazighité, et non ali khadaoui. Il était donc nécessaire qu’elle soit prise non par l’individu fut-il poète mais par les militants. Cela s’appelle de la discipline sans laquelle, rien ne peut être construit. Cette discipline, Monsieur Tetelbom, je l’ai acquise par plus de trente ans de militantisme sur trois fronts à la fois : artistique, militants et scientifique. Car comme le dit si bien Monsieur Salem Chaker dans « Berbères aujourd’hui », un militant-chercheur Kabyle justement, « C’est qu’être amazighe aujourd’hui et vouloir le rester, est nécessairement un acte militant, culturel, éventuellement scientifique, toujours politique ».
Ce militantisme Monsieur Tetelbom, m’a aussi appris à ne jamais entreprendre aucune action qui pourrait nuire à une cause que j’ai mise au dessus de tout, à commencer par moi-même et son égo. Si j’avais la certitude que ma présence à votre Festival pouvait avoir rien qu’un petit plus pour ma cause, je serais venu à pieds s’il le fallait. Mais demander à un militant de la cause amazighe, même sous le couvert de la poésie de parler au nom d’un monde qui l’opprime, contre lequel ce militant se bat avec des armes combien inégales, c’est quoi au juste d’après vous, une telle posture? Pour moi, et je m’excuse d’avance auprès des lecteurs pour les termes que je vais employer : c’est de la prostitution politique !
Sachez, Monsieur, qu’aucun amazigh qui se respecte, ne peut jamais faire une chose pareille. Il est certain, Monsieur, que vous ignorez jusqu’à la moindre parcelle de l’histoire des imazighen que vous voulez représenter, aussi bien l’ancienne que la récente, autrement, vous auriez su quels sacrifices les fils de Massinissa, de Thiya, de Yuguerten , de Abdelkader, de Lounès Matoub, de Moha Ouhammou Azayi (mon compatriote tribal), Abdelkrim Al khattabi, Assou Obaslam, Zaid Ouhmad, Ali Azayko, Mohamed Bahri et tant d’autres, sans oublier les milliers si ce n’est les millions de martyrs anonymes morts sur le front d’honneur et la liberté contre tous les colonialismes successifs sur Tamazgha.
C’est l’âme de ces combattants de la liberté et de la dignité que nous honorons par notre combat pour les droits amazighes sur la terre de leurs ançêtres. Et quiconque porte atteinte d’une manière ou d’une autre à cette cause, à cette mémoire, trahit ces martyrs et leur sacrifice.
Ce sont des valeurs universelles comme la liberté, la tolérance, la démocratie, la citoyenneté que nous défendons comme les défendent partout ailleurs les démocrates et les hommes épris de paix et d’égalité entre les cultures et les hommes, auxquels je lance un appel au secours et l’aide d’une belle civilisation en péril. Ce qui est loin d’être le cas de nos derniers colonisateurs dont vous m’avez demandé d’être le représentant.
Que Dieu vous pardonne, Monsieur Tetelbom, car moi, ali khadaoui, au nom de la cause amazighe, au nom de l’histoire commune, je vous ai déjà pardonné.

Poétiquement votre. Et sans rancune aucune.
Kénitra le 10-11-2007
Ali khadaoui
Poète, militant et chercheur amazighe
tel : 068015190
alikhadaoui@hotmail.com

NB : Je demeure à votre disposition pour un dialogue constructif, franc et honnête car je n’ai ni le temps ni l’esprit de la polémique.
 
Re : Poésie

Azul Aksel
Tanemmirt
Ha yat tamedyazt tamaynut i gwma Aksel d gwma Jamal redouane amghar n Tamesmunt n Mohammed khaïr-eddine

Blablabla !!!


Dédié à Jamal Redouane et Aksel


L'école primaire crache nos petites têtes noires
Le petit tablier bleu boit dans mon verre d'eau
Il a faim il a soif et marre du fardeau sur le dos
Mes voisins de table parlent de la rareté du beurre
Fantasmant sur des fées moulées en ample pagne

Mes voisins oiseux oisifs sautent du coq à l'âne
Riotant d'un quidam et d'une peau de banane

En ce banal fatal machinal et automnal soir
Qui embrase ma montagne embrasse ma compagne
Muse ô "Marie de Chenier" assiste-moi en mon heur

Les tâcherons mâchent le béton les soldats le drapeau
Les touristes cherchent la tomate les lycéens le repos
Les mères moulent semoule les pères roulent cartes
Les pauvres crèvent la dalle les fûtés écrèment la tarte

Les oiseaux cherchent perchoir les nuitards se réveillent
La nuit portera conseil est en éveil le poète qui surveille
Il blanchira les ténèbres d'une belle Oasis bien chérie
Où sa famille d'ailés rêveurs férus de chant a atterri
 
Re : Poésie

Tarwa nnegh da ttamz' accad da ttengaraf,
Itteyimz' w amata ghir s w ammentel ur igi ca,
Iduy dig ngh w amuttel wenna ghr igherd icerf.
Awiss mayd gan iqburr igger a-ngh ed w aya?
 
Re : Poésie

Salut...
J'ai à maintes reprises visité votre site et je n'ai jamais pensé m'inscrire auparavant. Mais en lisant cette belle créativité poétique si foisonnante, je n'ai pas hésité à le faire pour vous dire Bravo. J'appaludis fortement vos écrits : Aksel, Aghrabi, Zalhoud .... C'est une musique douce à l'oreille...J'apprécie vraiment. Et encore une fois, merci de partager avec nous ces trésors.

Vos plumes dressent des tableaux
Aussi doux, sincères et beaux
Notre coeur à vos mots frisonne
Notre tête sans arrêt raisonne

Mille mercis à vous chers amis
De patager vos trésors sans prix
Des sentiments, musique et idées
A chaque instant nous font vibrer
N.B. Je suis amazigh de Nador.
 
Re : Poésie

Salut...
J'ai à maintes reprises visité votre site et je n'ai jamais pensé m'inscrire auparavant. Mais en lisant cette belle créativité poétique si foisonnante, je n'ai pas hésité à le faire pour vous dire Bravo. J'appaludis fortement vos écrits : Aksel, Aghrabi, Zalhoud .... C'est une musique douce à l'oreille...J'apprécie vraiment. Et encore une fois, merci de partager avec nous ces trésors.

Vos plumes dressent des tableaux
Aussi doux, sincères et beaux
Notre coeur à vos mots frisonne
Notre tête sans arrêt raisonne

Mille mercis à vous chers amis
De patager vos trésors sans prix
Des sentiments, musique et idées
A chaque instant nous font vibrer
N.B. Je suis amazigh de Nador.

Te voila enfin s'inscrire,
Te voila enfin franchire,
La barriere du silence....

Est sur nos forum venir
Pour nous dire
Combien tu apprecie nos ecrits

Est pour nous apploudire
Et dire Bravo a nos dires
Permeter moi de te dire

Je sais combien tu es sincere!
Et mille merci pour tes dires!
 
Re : Poésie

Recycler les horizons
Poésies touareg pour le XXIe siècle. Rencontres Furigraphiques
Portique Nomade, Agadez, 23-25 novembre 2006
CD et livret de 32 pages
Présentation, notation et traduction par Hélène Claudot-Hawad et Hawad. Encres et peintures furigraphiques de Hawad
>> Commander le digipack <<

Quarante-quatre poètes et interprètes touareg de l'Aïr, de la Tagama, de la Téshilé et de l'Azawagh, réunis lors des premières Rencontres furigraphiques du Portique nomade, offrent un aperçu de la richesse du répertoire poétique touareg.
...voir la suite sur www.mondeberbere.com
 
Re : Poésie

J'ai à maintes reprises visité votre site et je n'ai jamais pensé m'inscrire auparavant. Mais en lisant cette belle créativité poétique si foisonnante, je n'ai pas hésité à le faire pour vous dire Bravo. J'appaludis fortement vos écrits : Aksel, Aghrabi, Zalhoud .... C'est une musique douce à l'oreille...J'apprécie vraiment. Et encore une fois, merci de partager avec nous ces trésors.

Vos plumes dressent des tableaux
Aussi doux, sincères et beaux
Notre coeur à vos mots frisonne
Notre tête sans arrêt raisonne

Mille mercis à vous chers amis
De patager vos trésors sans prix
Des sentiments, musique et idées
A chaque instant nous font vibrer


N.B. Je suis amazigh de Nador.


Ansuf agma NchSa! Bienvenue et merci pour ces paroles d'amitié.
 
Re : Poésie

ula maxf Aghrabi! tanemmirt

ha yan uneghmis yadtn :
******************
Lettre ouverte à Mr Arias Manzo Secrétaire général de l’organisation« POETES DU MONDE »:
Mr Arias Manzo, bonjour
Je suis Malika Mezzane, poétesse amazighe d’origine marocaine, membre de votre mouvement pour la justice et la paix, et porte parole du Monde Amazigh, ma grande patrie (...) Permettez moi, monsieur, de vous dire qu’il existe (..) beaucoup d'injustice voire beaucoup de racisme (...) Tous les poètes du monde y figurent selon le continent où se situe leur pays, seuls les poètes de l'Afrique sont présentés selon des critères politiques, idéologiques, et même racistes. Ainsi on y trouve (..) et les poètes de l'Afrique du Nord sous cette appellation "monde arabe" d’autre part, alors que la vraie identité de cette région du monde est l'AMAZIGHITE. [ Malika Mezzan]

suite dans www.amazighworld.org
 
Re : Poésie

Le printemps de la poésie franco-berbère


Les éditions franco-bèrbères organisent du 19 au 25 mars 2008 à Takrouna en Tunisie « Le printemps de la poésie franco-berbère

Pour de plus amples informations sur les thèmes de reflexions cliquer sur Takrouna 2008 sur la barre horizontale en haut du site ci après .

Source : site des Editions Franco-Bèrbères ici : Sefraber - Editions franco-Berbères



voir dans forumsde www.tamazight.biz
 
Nouveau: Hommage à Khaïr-Eddine

Hommage à Khaïr-Eddine

Istma d Aytma les tafraoutinautes
Istma d Aytma les soussinautes

Azul adelsan amazigh n ayt tamazirt

C'est fait et bien fait! Nous étions une poignée à rendre hommage à notre frère aîné Mohammed Khaïr-eddine,l'oiseau bleu et l'enfant terrible immortel.
Comme d'habitude,cette rencontre culturelle a ramené une vingtaine de personnes;celles qui à mon sens ont encore le sens de la culture et le sens de la reconnaissance envers un homme de lettres hors pair;un écrivain mort phisiquement,certes;mais plus vivant que tous les"morts vivants" de Taftraout.
La séance d'ouverture a eu lieu à 10 h petantes;nous étions matinaux et notre présence était ponctuelle pour célébrer l'homme et son oeuvre.M.Kourîi qui a présidé le déroulement de cette activité a présenté les intervenants et remecié l'audience pour sa présence
.M. Redouane(le petit ayyaou) a fait part du communiqué le l'Association Mohammed Khaïr-eddine et a donné un aperçu sur l'homme et la nécessité de lui consacrer danvantage de rencontres,de recherches,et de gratitude...
Par la suite,notre ami M. Rachid Najib Sifaw invité de Bouizakaren a fait part de son intervention:"Biographie et bibliographie de khaÏr-eddine.C'est à M. driss Amri de présenter une recherche sur la présence de tafraout,la terre natale dans les oeuvres Khaïr-eddine preuve de son atttachement à Tamazirt et à Tamazight.Enfin,M. Farid Mohamed Zalhoud a donné un exposé sur la prériode post-Khaïr-eddine allant de 1995 à nos jours,un exposé d'ordre informatif où il a fait part de tout ce qui a été fait autour de khaïr-Eddine et pour KhaÏr-eddine après sa mort.
Il y a eu ensuite,une heure de débat,un débat fructueux où plusieurs personnes intéressées ont soulevé des sujets relatifs aux trois exposés et autres enrichissant ainsi l'hommage rendu à Khaïr-eddine.
Pour clore,M. Farid Mohamed Zalhoud a lu un poème de sa création et dédié à l'âme de Khaïr-eddine.
Pour votre curiosité et votre intérêt
Avec mes vifs remerciements
Amitiés
Sincèrement votre
Farid Mohamed Zalhoud
 
Re : Poésie

est-ce vrai que ce poème est à Saint Augustin ?tanemmirt

Saint Augustin

Ne pleure pas si tu m'aimes


Si tu savais le don de Dieu et ce qu’est le ciel,

Si tu pouvais d’ici entendre le chant des anges et me voir au milieu d’eux,

Si tu pouvais voir se dérouler sous tes yeux les horizons et les champs éternels, les nouveaux sentiers où je marche,

Si un instant tu pouvais contempler comme moi la Beauté devant laquelle toutes les beautés pâlissent …

Quoi ? Tu m’as vu, tu m’as aimé dans le pays des ombres, et tu ne pourrais ni me voir, ni m’aimer encore dans le pays des immuables réalités ?

Crois-moi, quand la mort viendra briser tes liens comme elle a brisé ceux qui m’enchaînaient, et quand un jour que Dieu connaît, et qu’Il a fixé, ton âme viendra dans le ciel où l’a précédée la mienne, ce jour-là tu reverras Celui qui t’aimait et qui t’aime encore, tu retrouveras Son cœur, tu en retrouveras les tendresses épurées…

A Dieu ne plaise qu’entrant dans une vie plus heureuse, infidèle aux souvenirs et aux vraies joies de mon autre vie, je sois devenu moins aimant !

Tu me reverras donc, transfiguré dans l’extase et le bonheur, non plus attendant la mort, mais avançant d’instant en instant avec toi, qui me tiendras la main, dans les sentiers nouveaux de la Lumière et de la Vie, buvant avec ivresse aux pieds de Dieu un breuvage dont on ne se lasse jamais et que tu viendras boire avec moi …

Essuie tes larmes et ne pleure pas si tu m’aimes !…
 
Re : Poésie

Inna-s Uclif Habac :

Yuf uwettduf akw luhûc
ihézzem tadist nns
ggwden i tenàimalt nnagh
ad as tt id ikk ca !
 
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